Evénements du 15 novembre 2024

  • Performance & installation audiovisuelle : ’L’Autre Famille du Bureau Des Pleurs’ de Carla Adra

    02.11.2024  >  22.12.2024

    • Spectacle

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    Pendant une semaine, l'artiste Carla Adra a installé son Bureau des Pleurs à argos et s'est entretenue avec 30 travailleur.euses du secteur culturel Belge. Chacun.e des participant.e.s a accepté de livrer un témoignage d'une expérience personnelle vécue au travail. Au travers de cette collection d'histoires anonymes se forme un paysage du secteur culturel belge, révélant ses injustices, ses atouts, ses vulnérabilités et ses complexités. Ces récits personnels seront mis en scène le 2 novembre à argos par Carla Adra accompagnée de deux acteur·rice·s, pour une performance immersive de 4 heures. Pour sa première venue en Belgique, Carla Adra réinvente Le Bureau des Pleurs en intégrant le médium audiovisuel et transforme sa performance en installation immersive. Ce format inédit permet à la performance de transcender son caractère éphémère, et de s'imprégner du bâtiment dans une temporalité illimitée où les histoires résonnent à l’infini. L'installation audiovisuelle peut être visionnée du 3 novembre au 22 décembre à argos.
    Lieu
    argos centre for audiovisuals arts
    Rue du Chantier, 13
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 229 00 03
    Réservation : +32 2 229 00 03
    info@argosarts.org
    http://www.argosarts.org

  • L’abattoir de verre

    05.11.2024  >  17.11.2024

    • Théâtre

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    Je dédie cette adaptation à cette truie que j’ai rencontrée dans un hangar industriel, au Royaume du Danemark. Nous nous sommes regardées et je lui ai promis de ne jamais l’oublier, elle, cette mère. Valérie Battaglia, co-adaptatrice Adaptation libre d’Elisabeth Costello, ainsi que de trois nouvelles de L’Abattoir de verre de John Maxwell Coetzee, Prix Nobel de Littérature, le spectacle nous conte l’histoire d’une romancière célèbre, qui à l’automne de sa vie, se pose en lanceuse d’alerte, faisant fi de sa carrière, de l’opinion de sa famille et de toutes les moqueries potentielles. Personnage de fiction inventé par Coetzee et avatar de ce dernier, Elisabeth Costello peuple non seulement son œuvre, mais aussi celle d’autres artistes et activistes et est devenue une figure culte de l’écoféminisme, de la cause du vivant et de la cause animale. D’emblée, la relation entre le réel et la fiction s’impose comme un fil conducteur du spectacle. Nous sommes à Bruxelles, où John, son fils, s’adresse directement au public. Elisabeth Costello a fait le trajet depuis l’Australie pour recevoir le prix Stowe qui récompense tous les deux ans un écrivain célèbre. Très vite, la relation privilégiée et unique que mère et fils entretiennent devient sensible, c’est l’autre fil conducteur… Et au cours de la représentation, qui accepte sauts dans le temps et incursions de l’imaginaire, on assiste à ses entrées en scène entre maladresse, ratage, humour, colère et génie, où elle démasque le déni organisé de l’extermination des animaux plutôt que de parler de sa vie et de son œuvre romanesque. Instillant en nous par ses questions le doute créateur, elle nous apparaît à la fois héroïne tragique d’un lendemain menacé, et anti-héroïne du non-sens, prête à tout sacrifier – sa famille, sa gloire, le respect qu’elle suscite -, pour dénoncer notre inhumanité. Car « sauver son âme» a un prix : le sacrifice de la rationalité cartésienne et de la normalité sociale…
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be

  • Voix Lactiques

    06.11.2024  >  22.11.2024

    • Théâtre
    La musique est sur le point de disparaître. Afin de sauver le son, deux musiciens (synthés, beatbox) déconstruisent le répertoire musical terrestre.

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    Dans un avenir imminent arrivant bientôt, toutes les musiques terrestres humaines vont disparaître. Pour éviter l'apocalypse, deux musiciens ont été envoyés du futur : l'un aux synthés, l'autre au beatbox. Ils vont tenter d'essayer de composer ensemble, en explorant l'essentiel du catalogue musical, de la première note de l'Humanité à nos jours. Ils devront jongler entre les styles, les époques, les chansons, les interprètes, des paroles très approximatives, et tant pis si tout se mélange. Furious Monique déconstruit le répertoire musical populaire dans une dystopie tragi-cosmique spatiale de l'espace. Parviendront-ils à sauver le son ?
    Lieu
    Les Riches-Claires
    Rue des Riches Claires, 24
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 548 25 80
    Réservation : +32 2 548 25 80
    accueil@lesrichesclaires.be
    http://www.lesrichesclaires.be

  • La Paix

    07.11.2024  >  30.11.2024

    • Théâtre
    Parodie pour marionnettes, en bruxellois français.

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    “La meilleure adaptation de La Paix que j’ai vue durant ma carrière, tant pour les marionnettes que pour les acteurs” Jacques Huisman Directeur-Fondateur du Théâtre National de Belgique A l’occasion des manifestations culturelles d’Europalia-Grèce en 1982, V. José Géal- Toone VII et Andrée Longcheval ont réalisé une adaptation de “La Paix” d’Aristophane. Comment mieux célébrer ce pays, berceau de notre démocratie, dont la paix est une aspiration éternelle dans une actualité en profond désarroi? Dans l’antiquité déjà, l’auteur comique grec, Aristophane, ennemi de la violence et de la dictature, prône avec verve une paix durable. Cette paix que Polémos, dieu de la guerre, enferme dans l’opacité d’une caverne. C’est compter sans la bravoure du héros Woltje-Trygée qui vole jusqu'à l’Olympe sur un bousier géant au carburant écologique pour délivrer celle sans qui nous ne pouvons concevoir l’existence et que tant d’autres enferment encore de nos jours. Les décors sont du peintre bruxellois Raymond Goffin. Les costumes sont réalisés par Lidia Gosamo. Toutes les voix sont interprétées par Toone à l’exception de celle de Zeus qui est due à la complicité du brillant comédien Jean-Claude Frison, promu Chevalier de Toone.
    Lieu
    Théâtre de Toone
    Rue du Marché aux Herbes - Entrée : Impasse Sainte Pétronille, 66
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 511 71 37
    Réservation : +32 2 513 54 86
    woltje@skynet.be
    http://www.toone.be

  • Par grands vents d’Éléna Doratiotto & Benoît Piret

    07.11.2024  >  16.11.2024

    • Théâtre
    Inspiré·es par la figure de Kaspar Hauser comme par des figures anciennes du théâtre grec, Éléna Doratiotto et Benoît Piret livrent une « fantaisie tragique » portée par des êtres dramatiques fragiles.

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    Le plateau de théâtre, le terrain de jeu, se fait ici « tremblant ». Un terrain tremblant où l’on se joue de ce qui est difficile à dire, invisible ou impossible à représenter. Par-là, il est sans cesse matière à étonnement. Des êtres maladroits et sensibles occupent ce terrain, se côtoient, se rencontrent. Iels dévoilent un lieu aux multiples strates qui aurait gardé de son histoire et de sa mémoire sa fonction de lieu d’annonce, de parole et de pressentiments. Dans ce paysage (réel et fantasmé), la pierre est blanche, la mer proche et le soleil rude. Ces êtres de la marge, brisés et obstinés, pourraient s’apparenter à un choeur de théâtre. Profitant de la présence d’une source d’eau potable, iels entament, en complicité avec le public, une sorte de rituel qui s’avère rapidement trop grand pour elleux. Ce rituel, qui leur est pourtant nécessaire, charrie « ce qui manque » autant que l’indicible, et vacille. L’intuition d’une tragédie se ravive sans cesse. Mais n’a-t-elle pas déjà eu lieu ? Et pour quelle sorte de larmes à verser sommes-nous ici au fond réunis ? Tandis que des forces contraires voudront pousser vers la périphérie le rituel en cours, et que l’eau potable sera disputée, ces êtres tenteront malgré tout que le lieu de parole devienne celui où s’autorise le droit de ressasser des événements et des mémoires, de convoquer des récits, d’user de la parole poétique comme contre-discours. Après "Des caravelles et des batailles", Éléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent l’exploration d’une écriture de théâtre aiguisée et singulière avec le désir d’y approfondir la puissance évocatrice des mots, la liberté de jeu et la tension entre ces deux dernières. Ils empruntent un chemin fracturé, de par les risques qu’il comporte et les joyeux étonnements qu’il présage.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be

  • Ouverture des hostilités

    12.11.2024  >  23.11.2024

    • Théâtre
    “Ouvrir les hostilités”, c’est ne pas s'avouer vaincu·e·s. À partir d’un travail d’enquête auprès de penseur·euse·s et d’activistes, notre groupe d’acteur·ice·s explore au plateau une série d’utopies réalisables et radicales, à grandes échelles, pour muscler nos imaginaires à penser des alternatives possibles. À la fin du spectacle, le but est très simple : détruire le système capitaliste.

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    Contribution théâtrale à la destruction du système capitaliste Création Durée 1h10 A partir de 16 ans “L’Humanité court à la Catastrophe”. Le dire, c’est répéter ce que tout le monde sait. Pourquoi est-ce difficile d’imaginer “autre chose” ? À quoi ressemblerait cette “autre chose" ? Comment atteindre cette “autre chose” ? Quand il me prend l’envie très sérieuse de changer le monde, j’ai parfois le vertige. La tâche semble compliquée, difficile. Je ne sais pas par quoi commencer, ni ce que je voudrais construire à la place, ni avec qui, ni même ce que signifie vouloir changer le monde depuis l’Europe… Tout ceci est trop complexe. C’est flou. Ma colère se transforme en impuissance. La Catastrophe a gagné. “Ouvrir les hostilités”, c’est ne pas s'avouer vaincu·e·s. À partir d’un travail d’enquête auprès de penseur·euse·s et d’activistes, notre groupe d’acteur·ice·s explore au plateau une série d’utopies réalisables et radicales, à grandes échelles, pour muscler nos imaginaires à penser des alternatives possibles. À la fin du spectacle, notre but est très simple : détruire le système capitaliste. • AFTER SCENE – Tous les soirs après la représentation. Avec l’équipe du spectacle. • RENCONTRE – JE 14.11 après la représentation. Écriture collective - Mise en scène Marie Devroux - Avec Aminata Abdoulaye Hama, Leila Chaarani, Ferdinand Despy, Marie Devroux et Sasha Martelli - Collaboration à l’écriture, à la conception et à la recherche Ferdinand Despy - Collaboration à la mise en scène Hanna El Fakir - Assistanat à la mise en scène Louise d’Ostuni - Dramaturgie Adeline Rosenstein - Création lumière Sybil Cabello - Création sonore Noée Voisard - Création graphique Martyna Zalalyte - Scénographie Louise Siffert - Costume - Régie générale Jérémie Vanoost. Remerciements Marie Alié, Valentina Azarov, Franck Barat, Jérôme Baschet, Ines Bellaches, Judith Bernard, Mathias Chanon-Varreau, Aline Fares, Bernard Friot, Carla Frick-Cloupet, Thibault Gomez, Violette Gillet, Faïza Hirach, Veronique Leroy, Audrey Mondoloni, Laura Raim, Philippe Reynaud, Raphael Schneider, Gabriel Sparti, Eric Toussaint, Damien Trapletti, Madeleine Camus, Edith Bertholet, Agnes, Tassos S. Anastassiadis, Nicolas Richen, Pablo Jupin, Michele de Luca, les membres de Réseau Salariat. Coproduction Le Rideau, la COOP asbl et Shelter Prod. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Direction du Théâtre. Avec le soutien de Taxshelter.be, ING et le Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge, Factory, La Fabrique de Théâtre, Théâtre & Publics, la Chaufferie acte-1, le Varia, l’Escaut, le Corridor. Production déléguée Le Rideau.
    Lieu
    Le Rideau
    Rue Goffart, 7 A
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 737 16 00
    Réservation : +32 2 737 16 01
    contact@lerideau.brussels
    https://lerideau.brussels

  • Tragédie d’un regard

    12.11.2024  >  15.11.2024

    • Théâtre
    Marianne Pousseur et Enrico Bagnoli s'inspirent du mythe d'Orphée & Eurydice dans un spectacle alliant danse et musique.

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    Avec Tragédie d'un regard, la compagnie Khroma continue son exploration des relations entre la lumière, la musique et l’espace qu'elle avait commencée, en 2022, avec Madrigali. Spectacle théâtral, musical, visuel et chorégraphique, inspiré par le moment où Orphée s'est retourné pour regarder Eurydice, cette nouvelle œuvre interroge les relations entre les arts, leur langage et leur transmission émotive. Par exemple : « Que voudrait dire 'chuchoter' en matière de lumière, d’écriture musicale et de mouvement ? Comment traduire la notion d’écho ou de reflet ? De silence ou de répétition ? » La compagnie Khroma y répond dans la rencontre de la lumière, du monde sonore et des corps, comme dans l’ouverture des perceptions sensorielles : leur liberté. Un spectacle de théâtre musical avec des oeuvres de Ligeti, Pousseur, Kurtag, Schönberg et Bach.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be

  • BAFF - Brussels Art Film Festival

    13.11.2024  >  17.11.2024

    • Festival
    Le festival de films sur les artistes et la création artistique - Brussels Art Film Festival - est de retour dans la capitale du 13 au 17 novembre ! Palace, Cinematek, Bozar et Iselp accueillent les 32 films de cette 23e édition. Une édition inclusive, vivifiante et électrique à l'image de son affiche signée Inès Reddah !

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    Le Brussels Art Film Festival est de retour du 13 au 17 novembre ! Les meilleurs films documentaires sur les artistes et la création artistique sont à l’affiche de la 23e édition du Brussels Art Film Festival (BAFF), qui aura lieu du 13 au 17 novembre. Au total, 32 films belges et du monde entier ont été sélectionnés parmi les productions les plus intéressantes du moment. Les films couvrent de nombreuses disciplines artistiques comme la peinture, la musique, la performance, la sculpture ou l’architecture. Ils seront projetés pendant cinq jours sur les grands écrans du cinéma Palace, de Cinematek, de Bozar et de l'Iselp. C'est un film documentaire d'animation qui ouvrira les festivités au PALACE le mercredi 13 novembre, They Shot the Piano Player de Fernando Trueba et Javier Mariscal, en partenariat avec le festival Anima. Le film brosse le portrait de l’Âge d’or du jazz et de la bossa nova brésilienne. Car c'est le Brésil que le BAFF célèbre cette année avec un focus qui lui est consacré. En ce qui concerne la compétition des films en lien avec la Belgique, 7 réalisatrices et 7 réalisateurs ont été choisi.e.s cette année. Les cinéastes pourront remporter 4 prix remis par un jury international composé de la cinéaste suisse Ursula Meier, l’artiste brésilienne Kika Nicolela et le musicien et compositeur belge Walter Hus. En parallèle, le BAFF propose aussi un Panorama International hors compétition comprenant des documentaires internationaux venus d'Allemagne, des États-Unis, de Taïwan, d'Espagne, de Pologne ou d'Italie en Premières sur des personnalités connues de l'art ou du cinéma et d'autres à découvrir. Le festival se terminera le dimanche 17 novembre au PALACE avec le film inédit ERNEST COLE, LOST AND FOUND réalisé par Raoul Peck, un film sur le premier photographe noir sud-africain à révéler les crimes du régime d’apartheid. Cinq jours de films inoubliables et enrichissants.
    Lieu
    Centre du Film sur l'Art
    Avenue des Arts, 19 F
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 217 28 92
    cfa@scarlet.be
    http://www.centredufilsurlart.com

  • Marie sur le pavé - Michèle Nguyen

    14.11.2024  >  16.11.2024

    • Théâtre
    « Quand j’ai commencé à écrire Marie sur le pavé, ce que je voulais c’est parler de ce moment où le rôle de mère nourricière s’est imposé de toute urgence dans ma vie. Écrire ces sept années où, soudain, il n’y a plus eu ni temps ni espace pour la scène et l’écriture. Écrire ce besoin de se raccrocher à tout pour survivre, pour respirer, pour créer....

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    « Quand j’ai commencé à écrire Marie sur le pavé, ce que je voulais c’est parler de ce moment où le rôle de mère nourricière s’est imposé de toute urgence dans ma vie. Écrire ces sept années où, soudain, il n’y a plus eu ni temps ni espace pour la scène et l’écriture. Écrire ce besoin de se raccrocher à tout pour survivre, pour respirer, pour créer. Cette course éperdue, ces millièmes de seconde de grâce, d’humanité, de course avec les flocons de neige, ces rencontres lumineuses qui font palpiter le cœur de fond en comble au milieu des caisses d’un marché, qu’il soit bio ou bien aux puces, l’enfance qui débarque sous la forme d’un livre lu par une institutrice, et puis aussi l’amitié inattendue avec une nouvelle voisine ukrainienne. Mais au fur et à mesure des rencontres, des lectures, des ré-écritures, j’ai compris que ce spectacle était avant tout une histoire d’amour qui se déclinait à l’infini. » Michèle Nguyen Le spectacle rassemble Elle « la conteuse » et Lui « l’éclairagiste ». Elle prend le risque d’être deux, il prend celui de quitter l’ombre. Avec une extrême délicatesse et pudeur, Michèle Nguyen et Gaëtan van den Berg partagent sept années de leur existence où, jour après jour, loin de la scène, ils ont inventé leur terrain de jeu, dans une acuité portée aux mots, aux fêlures, aux millièmes de seconde de lumière, à la saveur singulière de chaque atome. C’est un spectacle qui célèbre l’inattendu, le sacré, le soin porté à l’autre et aux racines qui nous aident à retrouver le chemin. Un partage joyeux et intime adressé à toutes celles et tous ceux qui volent pour tenter de faire des aléas de la vie, des purs instants de grâce. Crédits : « Quand j’ai commencé à écrire Marie sur le pavé, ce que je voulais c’est parler de ce moment où le rôle de mère nourricière s’est imposé de toute urgence dans ma vie. Écrire ces sept années où, soudain, il n’y a plus eu ni temps ni espace pour la scène et l’écriture. Écrire ce besoin de se raccrocher à tout pour survivre, pour respirer, pour créer. Cette course éperdue, ces millièmes de seconde de grâce, d’humanité, de course avec les flocons de neige, ces rencontres lumineuses qui font palpiter le cœur de fond en comble au milieu des caisses d’un marché, qu’il soit bio ou bien aux puces, l’enfance qui débarque sous la forme d’un livre lu par une institutrice, et puis aussi l’amitié inattendue avec une nouvelle voisine ukrainienne. Mais au fur et à mesure des rencontres, des lectures, des ré-écritures, j’ai compris que ce spectacle était avant tout une histoire d’amour qui se déclinait à l’infini. » Michèle Nguyen Le spectacle rassemble Elle « la conteuse » et Lui « l’éclairagiste ». Elle prend le risque d’être deux, il prend celui de quitter l’ombre. Avec une extrême délicatesse et pudeur, Michèle Nguyen et Gaëtan van den Berg partagent sept années de leur existence où, jour après jour, loin de la scène, ils ont inventé leur terrain de jeu, dans une acuité portée aux mots, aux fêlures, aux millièmes de seconde de lumière, à la saveur singulière de chaque atome. C’est un spectacle qui célèbre l’inattendu, le sacré, le soin porté à l’autre et aux racines qui nous aident à retrouver le chemin. Un partage joyeux et intime adressé à toutes celles et tous ceux qui volent pour tenter de faire des aléas de la vie, des purs instants de grâce. Texte : Michèle Nguyen Jeu : Michèle Nguyen et Gaëtan van den Berg Création sonore, lumières : Gaëtan van den Berg Création photos : Michèle Nguyen Accompagnement à l‘écriture : Anouch Paré, Marie Vayssière et Laurence Vielle Accompagnement artistique et regards complices Diane Broman, Manon Dumonceaux, Véronique Dumont, Pépito Matéo, Nathalie Rjewsky Production : Collectif travaux publics asbl Co-productions : La Maison du Conte (Chevilly-Larue) et le Centre culturel Bruegel Avec le soutien du Boson, du Festival interculturel du Conte de Montréal, du Circa - la Chartreuse, de Wallonie-Bruxelles International Merci à Stéphanie Bénéteau, Sylviane Evrard, Anne Hautem, Patrick Nguyen, Corentin Stevens et Philine Wollast
    Lieu
    Le Boson
    Chaussée de Boondael, 361
    1050 Ixelles
    Tél : +32 471 32 86 87
    Réservation : +32 471 32 86 87
    reservations@leboson.be
    http://www.leboson.be

  • Mécaniques Discursives, Fred Penelle et Yannick Jacquet

    14.11.2024  >  02.02.2025

    • Expositions

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    Comme une parenthèse entre deux époques, celle de Gutenberg et celle des « big data » “Tel l'abécédaire déjanté d'une improbable usine du monde, telle une mythologie hybride et intemporelle, les gravures féroces de Frédéric Penelle dialoguent avec l'art vidéo aiguisé de Yannick Jacquet – à moins que ce ne soit l'inverse - pour raconter soigneusement, drôlement, l'indubitable évidence des non-sens du monde, la genèse de la priorité introuvable entre les oeufs et leurs poules, entre les savants et leurs machines, entre vos cerveaux et leurs hallucinations. Cette démonstration implacablement absurde hoquette et sourit, surtout, de nos propres inondations et enfumages incontrôlés, de nos vanités mécaniques.” François Delvoye Le projet Mécaniques Discursives a rassemblé pendant près de dix ans Fred Penelle et Yannick Jacquet, deux plasticiens aux pratiques autant éloignées que complémentaires: la gravure sur bois et la création numérique contemporaine. De ce travail à quatre mains débuté en 2011, les deux artistes ont créé un monde graphique déroutant et résolument contemporain, qui transcende les âges et les modes. En jetant un regard plein d’ironie sur notre société, les artistes ont développé un vocabulaire étoffé, et sans concessions, comme une parenthèse entre deux époques, celle de Gutenberg et celle des « big data ». Avec plus de 90 expositions à travers le monde, leur approche singulière et innovante a suscité l’intérêt aussi bien des critiques d’art que du “grand public”. En 2021, la ville de Bruxelles commissionne une œuvre permanente pour son espace public, visible boulevard Anspach.
    Lieu
    Botanique
    Rue Royale, 236
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 218 37 32
    info@botanique.be
    http://www.botanique.be