Evénements du 1er avril 2024

  • Degrees of separation

    01.10.2023  >  07.04.2024

    • Théâtre
    Me, you, and everyone in between us

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    The ‘six degrees of separation’ theory is a familiar one by now : it only takes a certain number of acquaintances to discover a chain of mutual connection with anybody in the world. The number six may be an arbitrary one, but it’s certain that today we’re more interconnected than ever. Human connection, however, is never a neutral experience. Encounters with other people affect us - some more than others - and sometimes change us. Degrees of Separation takes an acerbic and irreverent look at how we all affect and shape each other – whether we like it or not.
    Lieu
    Théâtre l’Improviste
    Rue de Fierlant, 120
    1190 Forest
    http://www.improviste.be/
  • Cab confessions

    26.11.2023  >  14.04.2024

    • Théâtre
    Two strangers between a truth and a lie

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    Inspired by Jim Jarmusch’s "Night on Earth", "Cab Confessions" is a fully improvised dramatic theatre performance discovering a taxi as a highly intimate place. A driver and a passenger meet coincidentally and most likely never see each other again. This creates an uncommon space of intimacy amongst strangers. Both can safely touch and reveal parts and corners of their lives which usually remain carefully protected – without the fear of consequences. As the conversation between the two emerges, crucial experiences are touched, come to the fore, take the full stage and fade away. That leaves them both with a physical and emotional journey either inspired, devastated, touched, sad or hopeful as they step back into their ordinary lives. The show investigates and explores those hidden places of our lives which will be played out in front of the audience, inside and outside the taxi.
    Lieu
    Théâtre l’Improviste
    Rue de Fierlant, 120
    1190 Forest
    http://www.improviste.be/
  • Le Misanthrope

    07.03.2024  >  06.04.2024

    • Théâtre
    Après L’Avare et L’École des femmes, Patrice Mincke plonge cette fois dans cet autre chef d’œuvre du grand Poquelin avec Itsik Elbaz dans le rôle-titre. L’action est transposée dans une entreprise d’aujourd’hui (genre Google, Amazon…) où l’hypocrisie, la flatterie règnent en maître, au grand désespoir d’Alceste !

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    Le Misanthrope est une pièce qui m’accompagne depuis des années. Je l’ai vue pour la première fois en 1985 au Théâtre National de Belgique et, même si la langue de Molière est sans doute restée un peu hermétique pour moi (j’avais 11 ans), je me souviens d’avoir été touché par la détresse d’Alceste et par le mélange d’agacement et d’empathie qu’il suscitait. Le propos aussi m’avait bousculé : il faudrait donc mettre des limites à notre sincérité ? Mais alors, comment éviter d’être hypocrite ? Depuis lors, le Misanthrope s’est souvent rappelé à moi, dans mes relations avec mes amis ou mes collègues : je me reconnais tantôt en Alceste, tantôt en Philinte, parfois aussi en Célimène, et le fait de pouvoir conceptualiser mes actes (« mais je suis en train de faire l’Alceste ! ») m’a parfois permis, je crois, de prendre du recul et de mieux comprendre la situation dans laquelle je me trouvais. Si cette pièce m’a marqué plus qu’une autre, c’est qu’elle occupe à mon sens une place particulière dans l’œuvre de Molière : alors que la plupart de ses autres textes mettent en scène un personnage doté d’un défaut clair (l’avare, le malade imaginaire, le bourgeois, etc.) auquel s’opposent des personnages sensés (les enfants d’Harpagon, Toinette et Béralde, Nicole, etc.), celui-ci fait s’entrechoquer des personnages dont les comportements sont opposés et pourtant tous justifiés. Célimène, Alceste, Philinte, et même dans une moindre mesure Oronte et les marquis, tous ont un comportement défendable et peuvent autant susciter notre empathie que notre désapprobation. Notre point de vue sur l’un et l’autre bascule au fil de la pièce, et nous restons avec moins de réponses que de remises en question. Pour rendre plus épineuse la question de la sincérité, Molière situe son action dans un monde tendu, sous pression, hyper connecté, où chacun est informé des moindres faits et gestes de chacun, où les privilèges obtenus ne sont jamais véritablement acquis, où le critère de réussite n’est pas le mérite, ni le travail, mais bien la popularité et la capacité à « réseauter ». Dans ce monde, les conséquences de la flatterie et de la franchise deviennent concrètes : Célimène, par exemple, ne peut froisser Oronte ni les marquis sous peine de perdre son rang ou son influence, et Alceste, parce qu’il dit ce qu’il pense, est en passe de perdre des procès importants et d’être mis au ban de la société. Plus fondamentalement, Le Misanthrope nous montre ce que la société fait de nous, à quelles compromissions elle nous pousse. Quel enfant a dit un jour « moi, plus tard, je voudrais être un peu lâche, un peu flatteur, pour obtenir l’appui de gens influents afin de m’élever professionnellement, quitte à entretenir un système que je sais toxique et injuste » ? Et pourtant, nous finissons tous par faire des petits tours de passe-passe avec notre conscience et nous tentons de concilier nos valeurs avec notre envie de réussite. On renomme nos actes «mentir » devient « préserver l’autre », « flatter » devient « entretenir une bonne relation »), on se raccroche à l’idée que toute vérité n’est pas bonne à dire, et on suit la « realpolitik » dePhilinte. Mais en chacun de nous vit aussi un Alceste (parfois savamment bâillonné, il est vrai) qui n’est dupe de rien et pointe sans pitié ces petits accommodements peu reluisants. Voilà ce qui guide mon travail autour du Misanthrope : plutôt que de dépeindre un « atrabilaire amoureux » (le sous-titre de la pièce), je voudrais mettre l’accent sur le problème systémique, à savoir l’impossibilité, dans une société qui nous met en concurrence les uns avec les autres, de résoudre la délicate question de la sincérité. Ce n’est pas dans la nature intrinsèque de Célimène de séduire et manipuler, ni dans celle d’Alceste de se brouiller avec le monde entier, mais ils se débattent comme ils peuvent dans une société peu humaine. Patrice MINCKE
    Lieu
    Théâtre Royal du Parc
    Rue de la Loi, 3
    1000 Bruxelles
    Réservation : +32 2 505 30 30
    info@theatreduparc.be
    http://www.theatreduparc.be
  • Héroïne(s)

    14.03.2024  >  13.04.2024

    • Théâtre
    Ne rockez pas, vous n’avez encore rien vu.

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    Dans un bureau de police, une salle d’interrogatoire. Delphine Ysaye y fait sa déposition. La sienne et celle de toutes les autres, auxquelles elle s’identifie : les bad girls. Les filles du rock. Les héroïnes. Drogue, sexe, violence… Ces artistes se sont toutes retrouvées un jour dans leur vie face à la police, victimes ou coupables. Sans cesse ballotées entre le délit de sale gueule et l’outrage aux bonnes mœurs. Est-ce la raison pour laquelle ces femmes ont, elles aussi, voulu prendre une guitare et se mettre à crier ? Comment le rock leur a-t-il permis de briser leurs chaines – celles de la morale, des conventions et de leur condition ? Dans ce spectacle résolument musical, Delphine Ysaye nous raconte combien la musique la plus populaire des six dernières décennies invite à la révolte, bouscule, corrompt, abime, résonne. Définitivement rock and girl.
    Lieu
    TTO - Théâtre de la Toison d'Or
    Galerie de la Toison d'Or, 396
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 510 05 10
    Réservation : +32 2 510 05 10
    info@ttotheatre.be
    http://www.ttotheatre.be
  • Pour un temps sois peu

    26.03.2024  >  06.04.2024

    • Théâtre
    Dans ce seule en scène au style unique, Laurène Marx raconte son histoire de femme trans. Elle nous fait part des questionnements que la société impose au parcours des personnes qui tentent de fuir la binarité.

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    L’existence des personnes trans interroge de façon douloureuse le bien fondé des différentes assignations, qu’elles soient de genre, de sexe ou de classe.  Dans ce seule en scène au style unique, Laurène Marx raconte son histoire de femme trans. Elle nous fait part des questionnements que la société impose au parcours des personnes qui tentent de fuir la binarité. De son rapport au féminisme. Des micro-agressions. Des macro-agressions. De la difficulté d’aimer et de choisir ses amours dans un monde à la sexualité hétéronormée. À travers une langue trash, parfois violente et une adresse directe, la performeuse implique le public et le force à se demander en permanence si on parle à lui ou de lui. Parce que la minorité peut remettre en question les certitudes de la majorité.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • J’ai toujours su, qu’un jour, je mourrai écrasée par un frigo tombé du ciel

    01.04.2024

    • Théâtre
    "J’ai toujours su, qu’un jour, je mourrai écrasée par un frigo tombé du ciel" questionne ce moment de transition. Précisément celui qui nous fait comprendre, en regardant en arrière, que nous avons grandi.

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    C’est l’histoire d’une enfant. Une enfant devenue adulte…ou presque. Accompagnée de Simon et Charlotte, les voix de gauche et de droite dans sa tête, l’enfant devenue adulte part à l’aventure, un voyage mental et onirique vers la chute de ce frigo qui, un jour, lui est tombé sur la tête. Simon et Charlotte accompagnent, amènent l’enfant devenue adulte à se confronter à ses peurs, ses souvenirs. Ceux qu’on tente d’enfouir au fond des tiroirs. Charlotte et Simon sont-iels simples témoins de la scène ou guides bienveillant.es? Ont-iels une part de responsabilité dans les cauchemars qui empêchent l’enfant de rêver? Charlotte et Simon vont-iels rester là pour toujours? "J’ai toujours su, qu’un jour, je mourrai écrasée par un frigo tombé du ciel" questionne ce moment de transition. Précisément celui qui nous fait comprendre, en regardant en arrière, que nous avons grandi. __________________ TARIFS Lundi-théâtre : 6€
    Lieu
    Les Riches-Claires
    Rue des Riches Claires, 24
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 548 25 80
    Réservation : +32 2 548 25 80
    accueil@lesrichesclaires.be
    http://www.lesrichesclaires.be