Evénements du 15 mars 2024

  • Samouraï

    12.03.2024  >  30.03.2024

    • Théâtre

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    « Tu veux pas écrire un roman sérieux ? ». Voilà l’ultime conseil prodigué par Lisa à Alan, avant qu’elle le quitte. Depuis, Alan cherche un sujet de «roman sérieux». Le précédent a fait un flop : 104.546ème des ventes sur Amazon. Alors, il veut profiter de l’été qui commence pour se plonger avec la discipline d’un guerrier samouraï dans l’écriture d’une épopée profonde et poignante. En même temps, il s’occupera de la piscine de ses voisins. Mais rien ne va : la piscine verdit et accueille rapidement une quantité de bestioles. Dans le même temps, il met une énergie de dingue à fuir les rencontres amoureuses et à gérer sa phobie des scènes de spectacles. Alan s’inscrit dans la prestigieuse lignée des anti-héros. Un personnage à la Tchekhov, dans lequel on retrouve probablement quelque chose des personnages de Fritland de Zenel Laci et du Champ de Bataille de Jérôme Colin, également mis en scène par Denis Laujol au Poche ces dernières saisons.
    Lieu
    Théâtre de Poche
    Chemin du Gymnase, 1 A
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 649 17 27
    Réservation : +32 2 649 17 27
    reservation@poche.be
    http://www.poche.be
  • Amae d’Eliana Stragapede & Borna Babić

    12.03.2024  >  15.03.2024

    • Spectacle
    La performance "Amae" interroge et explore les frontières entre le soin et l’obsession, l’amour et la douleur, le soutien et le contrôle. Où se situe la frontière entre ces extrêmes ? Jusqu’où peut-on aller avant que cela ne produise l’effet contraire ? Existe-t-il une possibilité de compromis et de compréhension, ou est-ce une boucle qui tourne sans fin ?

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    Créateur·rices, danseur·ses et enseignant·es basé·es à Bruxelles, l’Italienne Eliana Stragapede et le Croate Borna Babić tentent de comprendre ce qui lie les relations humaines. Leur travail est influencé par le livre Le jeu de l’indulgence du psychanalyste japonais Takeo Doi qui a théorisé le concept « amae », un comportement typiquement japonais qui lie dépendance et attachement entre deux individus. Ce terme s’applique par exemple au nourrisson qui est totalement dépendant de sa mère et désire être aimé d’elle. Par extension, dans la société japonaise, cette attitude se prolonge et se répand tout au long de la vie adulte. L’amae rassemble donc un comportement chaleureux et humain, mais aussi un sentiment de codépendance et de contrôle qu’Eliana et Borna testent, éprouvent et tentent de décrypter à travers la danse.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Moving Meditations

    12.03.2024  >  16.03.2024

    • Spectacle

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    Moving Meditations est une création multidisciplinaire autour de la guérison, un processus alchimique autonome et collectif généré par le biais d’expériences. À travers des disciplines telles que la danse contemporaine, le stepping et le chant, la chorégraphe Briana Ashley Stuart explore l’importance du mouvement et du son comme éléments essentiels de l’expression humaine. Qu’il s’agisse de frapper des mains dans un élan d’enthousiasme ou crier lorsque l’on souffre : le son et le mouvement ont toujours joué un rôle important dans notre façon d’établir des liens, de nous exprimer et de nous comprendre. Au fil du temps, ces formes d’expression individuelles ont évolué vers des codes, ce qui a engendré des formes et des rituels collectifs au sein de groupes, qui sont à leur tour devenus des expériences introspectives personnelles qui mettent les choses en perspective. Moving Meditations nous rappelle l’infinité de choses qui nous relient et la valeur de notre voix et de notre corps pour les canaliser, les ressentir et les libérer. Direction artistique, chorégraphie & interprétation: Briana Ashley Stuart · Danse, interprétation et co-chorégraphie: Marie-Laure Lesage Manon Kanjinga Janssen · Création lumière: Michael Jansenns · Création sonore: Mathieu Le Boudec · Création costumes: Jana Roos · Dramaturgie: Aurelie Disasi, Dina Dooremans · Regard chorégraphique: Moya Michaels · Accompagnement artistique: Berthe Tanwo Njole Rosslyn Wythes James Hogan · Co-production: Citylab, KVS Soutien et résidences: Citylab Pianofabriek, Detours Festival, Mestizo Arts Platform, De Singel, KVS, Le Flow, Ultima Vez, Batard Festival, De Factorij, KaaiStudios, Destelheide Vormingcentrum. Avec le soutien de: Vlaamse Overheid & Vlaamse Gemeenschapscommissie · Communication et diffusion: Get Down - Dancers Management
    Lieu
    Atelier 210
    Chaussée Saint-Pierre, 210
    1040 Etterbeek
    Tél : +32 2 732 25 98
    info@atelier210.be
    http://www.atelier210.be
  • Good Mourning ! VostBil (Reloaded)

    12.03.2024  >  16.03.2024

    • Théâtre
    « Peut-on convoquer une autre version de soi-même, pour exprimer ce qu’on ne parvient pas à dire dans sa propre langue ? Un solo en anglais aussi drôle que troublant, qui détourne les codes du stand-up et navigue entre humour et tragédie, pour libérer nos imaginaires face aux chemins tortueux du deuil et de la résilience ».  

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    Sur la scène entièrement vide, une femme s’avance vers nous, carabine à la main : « I am the actress. I guess you are… the audience? », nous lance-t-elle, en mâchant son chewing-gum de façon flegmatique. Elle poursuit, toujours en anglais : « N’ayez pas peur de mon fusil. Je le garde tout le temps avec moi. C’est à cause des loups ». Il n’est pas toujours possible de raconter sa vie dans sa langue maternelle. Surtout quand dans cette vie, à peu près tout, un jour, s’est effondré. Pour essayer de nommer ce qu’elle a sur le cœur, cette actrice qui nous parle a donc décidé de faire un pas de côté, pour laisser place à l’un de ses doubles. Une désopilante version américaine d’elle-même, qui va chercher de nouveaux mots pour faire le récit de son hasardeuse reconstruction intime, tout en s’amusant à brouiller les pistes de sa propre tragédie …       Après le succès de Faire quelque chose. (C'est le faire, non ?), et en attendant sa nouvelle création la saison prochaine, nous avons invité Venedig Meer, compagnie partenaire du Varia, à revenir quelques années en arrière. Douze ans après sa création (« après-que-Trump-a-succédé-à-Obama-tandis-que-Biden-fait-du-mieux-qu’il-peut-pendant-que-Netflix-est-devenue-une-norme-culturelle-et-que-#metoo-et-#BlackLivesMatter-ont-transformé-la-manière-dont-on-perçoit-l’imaginaire-collectif »), l’autrice, actrice et metteuse en scène Florence Minder réinterprète son tout premier spectacle, dans lequel on retrouve la matrice de sa recherche théâtrale, qui questionne notre rapport intime et collectif à la fiction. Ni musique, ni micro, ni vidéo, ni jeux de lumières : dans ce seule-en-scène aussi bouleversant que jubilatoire, elle nous avertit même d’emblée qu’elle évoluera dans un registre physique pour le moins … limité. Un stand-up low-cost désarmant de sincérité, intégralement en anglais sur-titré, au fil duquel son alter ego linguistique retrace ses errements et son désarroi, tentant par tous les moyens de transcender sa propre solitude pour avancer sur les chemins sinueux de la perte.  Sans jamais se départir d’un sens aigu du rythme et de la formule, son personnage nous interpelle sans détour et se joue de nos attentes, face à cette forme d’entertainment qui dérive lentement vers des contrées lointaines. Tout en opérant une forme de distanciation, sa métamorphose langagière lui permet d’explorer une terre inconnue à l’intérieur d’elle-même. Peu à peu, elle réinvestit son corps et ses émotions, pour affronter un deuil dont l’origine restera floue, mais qui ouvre sous ses pas un sentier escarpé dont elle détaille chacune des étapes. Choc, déni, colère, marchandage, dépression, expérimentation, acceptation : naviguant de thérapies infructueuses en obscurs modes d’emploi de développement personnel, elle retrace avec une ironie mordante les différents stades de son périple, au bout duquel elle finira par prendre le large, pour se réinventer. Une énergie d’actrice explosive, au service de ce savoureux mélange des genres entre humour et tragédie, dans lequel Florence Minder confirme une fois de plus son talent pour défendre la fiction comme un terrain de jeu inépuisable, tout autant qu’un espace de survie. 
    Lieu
    Théâtre Varia
    Rue du Sceptre, 78
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    Réservation : +32 2 640 35 50
    reservation@varia.be
    http://www.varia.be
  • Tom na Fazenda Tom à la ferme

    12.03.2024  >  16.03.2024

    • Théâtre
    Tom se rend, aux funérailles de son amant au fin fond de la campagne. Il y rencontre la mère de ce dernier, qui ignore tout de l’orientation sexuelle de son fils défunt. Un théâtre de boue et de sang qui souille et magnifie les corps.

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    Tom se rend, dévasté, aux funérailles de son amant au fin fond de la campagne. Il y rencontre la mère de ce dernier, qui ignore tout de l’orientation sexuelle de son fils défunt. Le frère, un paysan viril et violent, insiste pour que Tom cache la teneur de leur relation.  Dans cette atmosphère rurale austère, Tom est pris dans une toile de mensonges et la ferme devient, petit à petit, le territoire d’un jeu dangereux. Au Brésil, pays où le patriarcat et la triade famille-église-propriété sont encore fort pesant·es, Tom na Fazenda a fait l’effet d’une bombe. Le personnage principal incarne l’étranger qui déstabilise l’apparente tranquillité d’une famille conservatrice et dévoile la violence muette qui y sévit.  Une pièce qui nous transporte au sein de tensions complexes en n’esquivant ni la séduction, ni le sang, ni la peur. Une plongée vertigineuse dans les méandres de nos petits arrangements sociaux. Un théâtre de boue et de sang qui souille et magnifie les corps.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Ladies Night de Anthony Mc Carten, Stephen Sinclair et Jacques Collard

    12.03.2024  >  17.03.2024

    • Théâtre
    Ils veulent le faire, ils peuvent le faire, ils vont le faire ! 8 de nos meilleurs comédiens belges sortent le grand jeu !

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    Dans une ville ouvrière du nord, une bande de copains, six chômeurs en fin de droit, un black, un meneur, un timide, un rond, une grande gueule et un rocker se lance un défi : faire un show à l'instar des Chippendales, pour gagner du fric, épater les filles et se prouver qu'ils sont encore capables d'exister au-delà de leur détresse sociale, familiale et morale. Glenda, ex-danseuse, les soutiendra et les conduira au show final ! Cette pièce nous fait découvrir un univers réaliste nous entraînant dans une situation de plus en plus décalée ; ses dialogues toniques et populaires sont empreints d'humour et de dérision. Une pièce magnifique d’humour et d’émotion qui a remporté le Molière du Meilleur spectacle comique en 2001. Distribution : Philippe Résimont, Eric de Staercke, Michel Hinderyckx, Pierre Pigeolet, Frédérik Haugness, Georges Lini, Bruce Ellison et Rosalia Cuevas. Mise en scène : Daniel Hanssens Assistant à la mise en scène : Victor scheffer Adaptation : Alain Helle Décor : Francesco Deleo Lumières : Laurent Kaye En coproduction avec Shelter Prod Avec le soutien de Taxshelter.be et ING Avec le soutien du tax shelter du gouvernement fédéral de Belgique Merci aux investisseurs de Taxshelter.be et ING
    Lieu
    Centre Culturel d'Auderghem
    Boulevard du Souverain, 183
    1160 Auderghem
    Tél : +32 2 660 03 03
    accueil@ccauderghem.be
    http://www.ccauderghem.be
  • Parti en fumée d’Othmane Moumen

    12.03.2024  >  23.03.2024

    • Théâtre
    Dans "Parti en fumée", Othmane Moumen tente d’explorer l’énigme qu’est son père. Il y a sept ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal. Depuis, il ne lui reste qu’un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Il semble vivre un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope.

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    « Le poumon, c’est l’organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il. Alors, je me demande… Pourquoi il s’inflige ça ? Pourquoi il n’arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd’hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Qu’est-ce qui le raccroche à la vie, lui qui n’a jamais été un épicurien ? Ce n’est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suis allé l’interroger. Je l’ai enregistré. J’ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. » Lors d’un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propres mains un double de son papa, pour le faire parler et au-delà pour se pencher sur des thématiques qui le travaillent : l’immigration, les illusions perdues, la maladie, la transmission… Beaucoup de pères ne parlent pas mais leur manière de vivre, leurs regards, leurs silences, leur façon de s’accrocher à des bouées comme la cigarette parlent pour eux. Par l’intermédiaire de marionnettes et d’un masque, Othmane Moumen crée trois doubles de son père et livre un dialogue attendrissant, drôle et sincère entre une marionnette et son manipulateur, entre un papa et son fils. Prêter son corps à ce double du père lui permet de revivre des épisodes de sa vie, en y apportant une touche d’onirisme : sa carrière de chauffeur de bus à la STIB, sa nostalgie renforcée par l’écoute d’Oum Khaltoum, ses rêves, ses fantasmes. Est-ce une répétition avant le grand voyage ? Comment gérer ce départ ou plutôt ici ce « non-départ » ? En psychanalyse, on parle de tuer le père mais comment fait-on quand celui-ci est increvable ? Ce temps gagné sur la mort est une occasion pour Othmane Moumen d’approfondir l’enquête, de laisser son père se raconter, vite, avant qu’il ne parte définitivement en fumée…
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • L’apocalypse heureuse

    12.03.2024  >  24.03.2024

    • Théâtre
    Je commençais seulement à comprendre que j'avais écrit des livres pour me préserver. Là où je pensais avoir été incapable de me sauver, je n'avais fait que cela avec les moyens que j'avais eus à ma disposition.

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    Dans L’apocalypse heureuse, Stéphane Lambert revient sur sa propre histoire pour en dénouer les nœuds et passe par le geste de l’écriture pour sortir du labyrinthe de la souffrance, dépeignant la mémoire traumatique de l’enfant abusé qu’il a été, en retraçant les contours pour pouvoir mener sa vie d’adulte sur un chemin plus apaisé. Convoquant de nouveau les faits vécus, il tisse une toile qui prend l’universel pour périmètre. La maison en Bretagne, la séparation des parents, le déménagement avec la mère, la mort d’un amour, la découverte d’un autre, la mort du père, les flux croisés de la vie passée et du temps présent, autant d’arrêts qui balisent « cet itinéraire du soi » qui permet d’aller vers demain.
D’une grande douceur, le texte nous dit l’urgence de vivre, d’aimer pour vaincre la mort et les spectres qui nous retiennent à eux, nous invitant à les affronter sans baisser les yeux. Écrit à la première personne du singulier, le récit nous invite à parcourir, sans faux-semblants, l’intimité des souvenirs, confrontant l’adulte avec les chocs, les culpabilités, et les non-dits qui ont marqué l’enfance.
 Jean-Baptiste Delcourt, en étroite collaboration avec l’auteur, adapte ce récit à la scène, avec pour désir d’en faire entendre la parole au présent et d’en faire partager l’esprit de conquête d’une renaissance.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Marie & Woyzeck

    12.03.2024  >  24.03.2024

    • Théâtre
    Voyez-vous, nous les gens du commun, ça n'a pas de vertu, mais si j'avais de l'argent, et un costume. Et si je savais parler comme il faut, pour sûr que je voudrais être vertueux.

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    L’histoire du Woyzeck de Büchner est simple, efficace et glaçante : un jeune soldat se porte à la fois volontaire pour être cobaye auprès d’un médecin contre de l’argent et, comme subalterne de son capitaine de garnison, sombre dans la folie et poignarde sa femme. 
Avec Marie et Woyzeck, Pauline d’Ollone s’inspire de ce classique inachevé du dix-neuvième siècle, déplaçant l’action de la caserne d’hier à l’entrepôt de la grande distribution d’aujourd’hui, pour interroger nos systèmes de production actuels et les maux qui en découlent, abrutissant les égarés de l’existence qui s’y enrôlent pour subsister. Elle s’en empare sans rien lui ôter de sa réalité diffractée. À la négativité de la marchandisation de l’être humain considéré comme une ressource à optimiser, elle oppose le feu créateur de la musique et de la poésie : toujours plus de beauté, toujours plus de rêve et d’humanité, toujours plus de sororité et de fraternité. Elle l’enrichit d’un procès, celui du meurtre de Marie, du féminicide commis par Woyzeck, instruisant deux questions : La violence d’un homme est-elle aveugle à tout autre choix que celui « d’user » et donc de tuer ce qu’il considère comme sa propriété ? Ou bien n’est-elle que la conséquence de la petite graine qui a patiemment poussé, arrosée qu’elle était chaque jour par une idéologie patriarcale, capitaliste et sexiste ?
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Prima facie

    12.03.2024  >  23.03.2024

    • Théâtre

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    C’est l’histoire d’un procès, celui de Tessa, une avocate pénaliste qui défendait des hommes auteurs d’agressions sexuelles. Elle était la meilleure de son cabinet, elle gagnait souvent et les faisaient acquitter. Une nuit, c’est elle qui est violée par un collègue, qu’elle aimait bien, pourtant. Meurtrie dans sa dignité et dans sa chair, elle se retrouve à la place de celles dont elle n’a jusqu’ici pas tenu compte. Commence alors son combat sans relâche pour que les victimes ne soient plus punies deux fois. D’abord agressées, puis traitées comme des accusées, obligées de se défendre. Sa connaissance de la machine judiciaire lui permet d’identifier et de dénoncer la source du problème : les lois censées protéger les femmes, ont été édictées par des hommes et leurs sont favorables. Le système judiciaire est régulé par la mainmise masculine. Succès mondial, auréolé de nombreux prix, "Prima facie" est un appel à s’engager pour la crédibilisation de la parole des victimes. Un récit puissant porté par une artiste concernée, qui tient en haleine de bout en bout. Un uppercut, une réflexion qui nous pousse à revoir la question du consentement, des consentements, afin de faire évoluer un système pour qu’il garantisse aux victimes des protections équivalentes à celles des agresseurs. __________ De Suzie Miller / Traduction : Dominique Hollier et Séverine Magois / Mise en scène : David Leclercq / Avec : Mathilde Rault / Assistante à la mise en scène : Christel Pedrinelli / Scénographie et costumes : Laurence Hermant / Lumière : Laurent Kaye / Musique originale : Pascal Charpentier __________ UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. Suzie Miller est représentée en Europe francophone par MCR, Marie Cécile Renauld en accord avec The Agency (London) Ltd 24 Pottery Lane, London W11 4LZ info@theagency.co.uk qui a autorisé cette production.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be