Evénements du 7 mars 2024

  • PARTIR – Émigration des femmes espagnoles

    06.03.2024  >  29.03.2024

    • Exposition
    Entre les années 1950 et 1960, plus de 7 000 Espagnols ont émigré en Belgique. La plupart des hommes sont allés travailler dans les mines, mais qu’en est-il des femmes ?

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    Entre les années 1950 et 1960, plus de 7 000 Espagnols ont émigré en Belgique. La plupart des hommes sont allés travailler dans les mines, mais qu’en est-il des femmes ? Du 6 au 29 mars 2024, le MMM accueille une nouvelle exposition “PARTIR”. Cette exposition est un voyage à travers la vie et les expériences des femmes espagnoles qui ont quitté leur pays à la recherche d’opportunités en Belgique dans les années 1960. Grâce à une compilation minutieuse d’objets de l’époque et à des fragments d’interviews réalisées pour le podcast PARTIR, cette exposition vise à rendre hommage à cette génération en rapprochant les visiteurs de leurs histoires, de leurs expériences et de leur mode de vie. Elle établit également un dialogue avec les autres pièces exposées dans le musée, en soulignant la contribution de l’Espagne à l’histoire des mouvements migratoires dans la capitale belge. Avec cette exposition, Partir donne une continuité et offre des nouveaux éléments pour compléter les témoignages qui peuvent être entendus dans la série de podcasts pour reconstruire l’histoire à partir d’une perspective féministe. → Vernissage : mercredi 6 mars à 11h Réservations : museum@foyer.be
    Lieu
    MigratieMuseumMigration
    rue des ateliers, 17
    1080 Molenbeek-Saint-Jean
    Tél : +32 2 609 55 61
    museum@foyer.be
    http://www.migratiemuseummigration.be
  • Essaie un peu pour voir...

    06.03.2024  >  14.03.2024

    • Spectacle

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    "Les femmes vivent d’autres violences que les hommes, dans les familles et ailleurs. Elles les vivent autrement. La peur des femmes est permanente et les accompagne toujours ; elle résulte de l’impuissance apprise par une éducation et une socialisation qui ne préparent jamais, d’aucune façon, les jeunes femmes à faire face aux violences. Le mythe de la faiblesse féminine rend les femmes faibles. Les déséquilibres de pouvoir réels et imaginaires préparent les femmes à être déjà victimes avant même que l’agresseur ait levé le petit doigt." Je me présente : Gail Verhasselt, psychologue, danseuse, chorégraphe et fréquemment victime de toute une panoplie d’agressions Devenir victime, ce n’est pourtant pas comme devenir aveugle. L’avoir été dans une situation à un certain moment ne veut pas dire que je dois le rester. Pour l’occasion, j’ai créé une chorégraphie censée vous enthousiasmer toutes et tous à vous lancer dans l’autodéfense. Un jour, j’ai appris à me défendre. Depuis on ne m’agresse plus. Et la peur, celle que connaissent toutes les femmes, a disparu. Je n’ai plus jamais peur. Je ne suis ni maître en jujitsu, ni championne de boxe. L’autodéfense, d’abord, c’est mental. C’est décider : j’ai de la valeur. Et pas la valeur qu’on éduque aux femmes, qui s’acquiert grâce au dévouement avec lequel nous nous occupons des autres. L’autodéfense mentale, c’est se donner la permission, en cas de violence, de déployer tous les moyens à notre disposition ; pour survivre, pas pour gagner. Les hommes ne viendront pas défendre les femmes. Que voulez-vous ? Depuis que nous les traitons collectivement comme des ‘porcs’ potentiels ‘à balancer’ et leur masculinité, qui leur permettait de défendre les femmes, jugée agressive, immorale et égoïste… L’autodéfense est tout un ensemble d’astuces, de gestes et d’attitudes qui vont vous rendre fortes et sûres de vous. C’est savoir maîtriser ses émotions sans chialer, calmer un fou en crise de rage, maîtriser verbalement une agression, rester mobile sans se paralyser de peur et saisir le moment de fuir. Savoir quand il est trop tard pour fuir et une confrontation inévitable, alors décider de se défendre bec et ongles. __________ Par Gail Verhasselt
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • Blue Moon Spring - Anneleen Keppens

    07.03.2024  >  09.03.2024

    • Spectacle

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    Présidé par une poésie indéniable et les échanges fraternels entre les trois danseurs, Blue Moon Spring s’accapare du jazz comme d’une philosophie. Dans des cadres prédéfinis, la chorégraphie se crée à travers un dialogue entre des corps qui se laissent guider par l’improvisation. Une partition généreuse qui tient entièrement compte de l’autre, de sa libre expression, de ses fuites ou détours, de ses imaginations les plus folles. Comme une bouffée de bonheur, le plaisir du jeu, l’entre-deux et la célébration sont, chaque soir, exploités autrement. Un spectacle unique qui, en ces temps abîmés, redonne place à une humaine bienveillance.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • FOR YOU / NOT FOR YOU - Solène Wachter

    07.03.2024  >  09.03.2024

    • Spectacle

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    Sans fard, Solène Wachter installe son plateau devant deux rangées opposées de spectateurs. Son dispositif bifrontal annonce la dualité de sa chorégraphie qui, selon la place de chacun, renverse le sens de lecture, tantôt dans l’ombre, tantôt dans la lumière crue. L’espace et l’action tournoient et oscillent entre l’énergie explosive empruntée aux concerts pop et la gestuelle précise des équipes techniques en backstage. De cette mise en abîme ludique du spectacle vivant, Solène Wachter crée des espaces miroirs pivotants qui, allant crescendo, offrent un spectacle aux facettes plurielles, novateur et démystificateur. Un étonnant premier solo de cette jeune chorégraphe installée à Bruxelles qui fait déjà parler d’elle.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • Saraband - Erika Zueneli & Laura Simi

    07.03.2024  >  09.03.2024

    • Spectacle

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    Toutes deux originaires de Florence, Laura Simi et Erika Zueneli se connaissent depuis longtemps mais ont suivi des parcours bien différents. Voilà qu’elles se rejoignent pour une sarabande autour des rituels ancestraux et de leurs musicalités pour faire émerger une sorte de panthéisme moderne. “En investissant le corps comme épaisseur du temps, de motifs, de forces et de souvenirs “, elles confrontent leurs parcours respectifs dans un jeu d’allers-retours frondeur de compositions et de décompositions. D’une ironie assumée, le spectacle célèbre l’énergie de la danse comme pratique créatrice d’espaces et d’utopie.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • In Movement Festival 2024

    07.03.2024  >  23.03.2024

    • Festival

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    Festival biennal, In Movement combine créations, reprises et soirées composées : des œuvres aux styles variés qui témoignent de l’engagement vivant des chorégraphes, toutes générations confondues, dans l’univers contemporain. Au-delà de leurs différences artistiques et de leurs origines de vie, les artistes invités au festival ont tous des liens avec Bruxelles, pour y vivre et surtout pour y travailler. Une conférence et une table ronde encadreront les spectacles et prolongeront nos préoccupations sur la crise écologique tout en croisant les enjeux de la danse contemporaine et de sa fonction dans la Cité.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • Le Misanthrope

    07.03.2024  >  06.04.2024

    • Théâtre
    Après L’Avare et L’École des femmes, Patrice Mincke plonge cette fois dans cet autre chef d’œuvre du grand Poquelin avec Itsik Elbaz dans le rôle-titre. L’action est transposée dans une entreprise d’aujourd’hui (genre Google, Amazon…) où l’hypocrisie, la flatterie règnent en maître, au grand désespoir d’Alceste !

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    Le Misanthrope est une pièce qui m’accompagne depuis des années. Je l’ai vue pour la première fois en 1985 au Théâtre National de Belgique et, même si la langue de Molière est sans doute restée un peu hermétique pour moi (j’avais 11 ans), je me souviens d’avoir été touché par la détresse d’Alceste et par le mélange d’agacement et d’empathie qu’il suscitait. Le propos aussi m’avait bousculé : il faudrait donc mettre des limites à notre sincérité ? Mais alors, comment éviter d’être hypocrite ? Depuis lors, le Misanthrope s’est souvent rappelé à moi, dans mes relations avec mes amis ou mes collègues : je me reconnais tantôt en Alceste, tantôt en Philinte, parfois aussi en Célimène, et le fait de pouvoir conceptualiser mes actes (« mais je suis en train de faire l’Alceste ! ») m’a parfois permis, je crois, de prendre du recul et de mieux comprendre la situation dans laquelle je me trouvais. Si cette pièce m’a marqué plus qu’une autre, c’est qu’elle occupe à mon sens une place particulière dans l’œuvre de Molière : alors que la plupart de ses autres textes mettent en scène un personnage doté d’un défaut clair (l’avare, le malade imaginaire, le bourgeois, etc.) auquel s’opposent des personnages sensés (les enfants d’Harpagon, Toinette et Béralde, Nicole, etc.), celui-ci fait s’entrechoquer des personnages dont les comportements sont opposés et pourtant tous justifiés. Célimène, Alceste, Philinte, et même dans une moindre mesure Oronte et les marquis, tous ont un comportement défendable et peuvent autant susciter notre empathie que notre désapprobation. Notre point de vue sur l’un et l’autre bascule au fil de la pièce, et nous restons avec moins de réponses que de remises en question. Pour rendre plus épineuse la question de la sincérité, Molière situe son action dans un monde tendu, sous pression, hyper connecté, où chacun est informé des moindres faits et gestes de chacun, où les privilèges obtenus ne sont jamais véritablement acquis, où le critère de réussite n’est pas le mérite, ni le travail, mais bien la popularité et la capacité à « réseauter ». Dans ce monde, les conséquences de la flatterie et de la franchise deviennent concrètes : Célimène, par exemple, ne peut froisser Oronte ni les marquis sous peine de perdre son rang ou son influence, et Alceste, parce qu’il dit ce qu’il pense, est en passe de perdre des procès importants et d’être mis au ban de la société. Plus fondamentalement, Le Misanthrope nous montre ce que la société fait de nous, à quelles compromissions elle nous pousse. Quel enfant a dit un jour « moi, plus tard, je voudrais être un peu lâche, un peu flatteur, pour obtenir l’appui de gens influents afin de m’élever professionnellement, quitte à entretenir un système que je sais toxique et injuste » ? Et pourtant, nous finissons tous par faire des petits tours de passe-passe avec notre conscience et nous tentons de concilier nos valeurs avec notre envie de réussite. On renomme nos actes «mentir » devient « préserver l’autre », « flatter » devient « entretenir une bonne relation »), on se raccroche à l’idée que toute vérité n’est pas bonne à dire, et on suit la « realpolitik » dePhilinte. Mais en chacun de nous vit aussi un Alceste (parfois savamment bâillonné, il est vrai) qui n’est dupe de rien et pointe sans pitié ces petits accommodements peu reluisants. Voilà ce qui guide mon travail autour du Misanthrope : plutôt que de dépeindre un « atrabilaire amoureux » (le sous-titre de la pièce), je voudrais mettre l’accent sur le problème systémique, à savoir l’impossibilité, dans une société qui nous met en concurrence les uns avec les autres, de résoudre la délicate question de la sincérité. Ce n’est pas dans la nature intrinsèque de Célimène de séduire et manipuler, ni dans celle d’Alceste de se brouiller avec le monde entier, mais ils se débattent comme ils peuvent dans une société peu humaine. Patrice MINCKE
    Lieu
    Théâtre Royal du Parc
    Rue de la Loi, 3
    1000 Bruxelles
    Réservation : +32 2 505 30 30
    info@theatreduparc.be
    http://www.theatreduparc.be
  • Comédia !

    07.03.2024  >  09.03.2024

    • Théâtre
    La Comédie improvisée

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    Dans "Comédia !", les quatre comédiens et comédiennes mettent à l’honneur la Comédie avec un grand C. En début de spectacle, c’est vous qui allez les inspirer en donnant à chacun des quatre personnages un métier et une passion mais également le titre de la Comédie. Les comédiens et les comédiennes vont alors piocher dans leurs 1000 costumes de scène ceux qui seront les plus appropriés à leurs personnages et se mettre en place dans un véritable décor de théâtre. C’est ensuite parti pour une heure d’improvisation dans ce lieu unique où pendant les 24h de l’histoire, les artistes déborderont d’imagination, de générosité et de répartie pour donner vie aux éléments que vous aurez choisis et vous proposer cette Comédie des temps modernes. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous emporter dans le monde fantastique de la Comédie improvisée !
    Lieu
    Théâtre l’Improviste
    Rue de Fierlant, 120
    1190 Forest
    http://www.improviste.be/
  • Amours bancals

    07.03.2024  >  23.03.2024

    • Concert

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    Amours bancals, c’est un projet musical conçu sur mesure pour le focus "Les BienVeilleuses" avec 3 artistes de la scène belge qui reprennent et réadaptent des chansons françaises et internationales, abordant les violences conjugales. De He hit me (and it Felt like a kiss) des Crystals à Clara Luciani, de Pierre Perret à la Canson sin miedo de Vivir Quintana, un concert qui balance sans tabou ni oeillères, les coups qu’on peut donner, recevoir ou ceux qu’on préfère ne pas voir. Karin Clercq : En 2002, à une époque où peu de femmes encore occupaient le paysage musical, Karin Clercq a sorti Femme X, un album remarqué dans toute la francophonie, mettant en valeur des portraits féminins singuliers. Aujourd’hui, avec 6 albums et 1 EP à son actif, la chanteuse, auteure-compositrice et comédienne jongle entre musique, théâtre, écriture, fiction et doublage. Valérie Lemaître : Comédienne au théâtre et au cinéma, aussi bien en France qu’en Belgique, metteure en scène, dramaturge, scénariste, habituée des studios de voix, autrice-compositrice-interprète, elle a créé en 2021 son deuxième projet musical, Aldous, avec le musicien Martin Daniel. Cédric Van Caillie : Chanteur, guitariste, bassiste et compositeur, il est le Frontman du groupe Balimurphy, avec qui il a enregistré plusieurs albums et effectué des tournées européennes. Il collabore aussi avec des artistes comme Marie Warnant, Kris Dane, Karin Clercq et Le Major Dubreucq. En tant que coach au Studio des Variétés, il contribue à la formation de la jeune génération. __________ Concert de Karin Clercq, Valérie Lemaître, Cédric Van Caillie
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • Pousser les murs

    07.03.2024  >  12.03.2024

    • Théâtre
    Comment élever nos enfants dans un monde en pleine dérive ? Synopsis : Dans une société qui nous rappelle 1984 d'Orwell où la surveillance généralisée est conçue pour anéantir les velléités d’initiative et de liberté, les mères fuient en secret pour organiser une nouvelle manière de vivre ensemble.

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    Durée : 1h25 A partir de 14 ans La représentation du samedi 09 mars sera suivie d'un débat avec Juliette Mogenet, co-réalisatrice du podcast "Comment j’ai retrouvé ma mère"- Production Axelle Mag / Vie Féminine Véritables boucs émissaires d’une société régie par un pouvoir orwellien qui exerce un contrôle total et extrêmement culpabilisant, les mères de la pièce doivent répondre aux plus grandes attentes : mettre tout en œuvre, seules, pour faire de leur progéniture les tant attendus génies qui réinventeront le monde. Pour cela, elles sont tracées et référencées selon leur niveau de réussite. Des statistiques sont établies. Combien de mères exemplaires, de mères colériques, incapables, indignes, indifférentes. Mères trop. Mères pas assez. Dans cette société de surveillance généralisée, conçue pour anéantir les velléités d’initiative et de liberté, une jeune mère se bat pour offrir des temps de jeu et du rêve à son enfant. Mais le temps manque et la fatigue petit à petit commence à l’envahir. Tel Sisyphe, elle gravit chaque matin la montagne du quotidien et se retrouve tragiquement chaque soir au pied de la même montagne. Avant qu’il ne soit trop tard, elle débarque dans l’âtre d’une vieille nourrice à qui il est prévu qu’elle confie son enfant avant de rejoindre les autres mères en fuite...
    Lieu
    Théâtre CreaNova
    rue de la victoire , 96 / 1060
    1060 Saint-Gilles
    Tél : +32 490 25 97 76
    adm@theatrecreanova.be
    http://theatrecreanova.be