Evénements du 19 janvier 2023

  • Violence and Son

    10.01.2023  >  21.01.2023

    • Théâtre

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    Liam a 17 ans. Il est fan absolu de Doctor Who, cette série de science-fiction mythique et désuète diffusée par la BBC depuis 1966. Liam vient de perdre sa mère. Il a dû quitter sa maison et déménager dans les Valleys, ancien bassin minier du pays de Galles, ravagé par le chômage (l’un des taux les plus élevés du Royaume-Uni), au milieu de nulle part, pour vivre avec un père qu'il ne connaît pas. Un père violent, buveur et affublé de sa maîtresse. Le fragile équilibre de cette famille bancale va être perturbé par l’arrivée de Jen, que Liam aimerait bien pécho. Mais Liam ne sait pas s’y prendre avec les filles… Et les conseils machistes et grossiers du père ne vont pas l’aider. On retrouve dans cette pièce l’écriture puissante de Gary Owen (Iphigénie à Splott) et son humour corrosif. Comme toujours, ses pièces s’intéressent aux plus défavorisés. Comme souvent, le personnage central est jeune, car Gary Owen sait mieux que quiconque pénétrer dans l’esprit tourmenté des adolescents. Ainsi, la pièce traite-t-elle à la fois des relations amoureuses à l’adolescence, de la transmission des parents aux enfants, de l’atavisme et de la notion de consentement. La presse à la création du spectacle au Royal Court à Londres : Une très grande honnêteté. Et un champ de mines domestique. The Guardian - Le coup de poing que je n’avais pas vu venir. Standard UK
    Lieu
    Théâtre de Poche
    Chemin du Gymnase, 1 A
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 649 17 27
    Réservation : +32 2 649 17 27
    reservation@poche.be
    http://www.poche.be
  • SIMPLE

    13.01.2023  >  21.01.2023

    • Spectacle
    SIMPLE, fait sautiller trois grands gamins qui, allègrement, enchaînent les gestes les plus improbables, ravis de susciter l’intérêt et les rires du public.

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    Questionner la simplicité en usant du mouvement comme force motrice, en travaillant l’espace chorégraphique comme un terrain de jeux, en explorant la naïveté, l’instinct, l’enfance. Activer un imaginaire grand ouvert à l’impromptu. C’est de là que tout part : la simplicité est une friche dansée. SIMPLE y joint le rire et nous laisse euphoriques. Les corps, le mouvement et les phrases dansées, les paysages déglingués. Cette déglingue est ici le signe d’une danse répétitive, sans cesse redistribuée, désinhibée. Les danseurs Baptiste Cazaux, Piet Defrancq et Daan Jaartsveld moulés dans des combinaisons mouchetées, psychédéliques, jouent allégrement des codes du ballet classique et de la danse contemporaine. Ils sautillent, déconstruisent, répètent, tâtent le geste sonore sur un fond de scène éclaboussé de couleurs, comme un clin d’œil espiègle au Summerspace de Merce Cunningham. SIMPLE, inséparable de WEG, fait sautiller trois grands gamins qui, allègrement, enchaînent les gestes les plus improbables, ravis de susciter l’intérêt et les rires du public. Tel est l’état de ce monde : dansant, effronté, profondément jubilatoire et ludique. La rigueur extrême et l’honnêteté absolue orientent toujours la quête de la chorégraphe – née en Argentine, qui vit et travaille à Bruxelles – vers d’autres pulsations vibrantes, irradiantes. Ayelen Parolin est artiste associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Chiens de faïence

    14.01.2023  >  26.01.2023

    • Théâtre
    Un texte féroce avec de l’amour en bordel, des désirs impossibles à assouvir et des relations incompétentes. Une écriture sensible et brutale à la fois. Un espace immersif qui met les spectateurRICEs au cœur de l’action.

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    Un couloir backstage. Un concert de Death Metal. Une porte. Mo est le gardien de la porte. Anton et Lisa veulent aller en coulisses féliciter Alice, leur (belle)-fille. Elle a très très bien chanté et il·elles veulent lui dire. Mais Mo refuse de les laisser passer. Et Alice tarde étrangement à sortir. La cruauté des rapports dévastateurs seront bientôt mis à nu. Chacun·e campé·e dans ses positions. Comme un chien avec son os. Sans issue. D’où vient le danger potentiel ? De quel côté de la porte sont les enfers ? Chiens de faïence propose, à partir d'une relation "père-fille", une interrogation sur la violence systémique et les mécanismes patriarcaux. La pièce met en lumière la brutalité de nos rapports sociaux, qu’ils soient de classe, de race ou familiaux. Dans un climat de tension et d'idéalisme blessé, quelle sorte de chiens serons-nous ? AFTER SCENE - Je 19.01 après la représentation. Avec l’équipe du spectacle. Texte Vincent Lécuyer - Mise en scène Héloïse Jadoul - Interprétation Youri Dirkx, Jessica Fanhan, Sarah Grin, Ilyas Mettioui - Scénographe et costumier Bertrand Nodet - Créateur sonore Olmo Missaglia - Créatrice lumières Angela Massoni - Regard chorégraphique Lorenzo De Angelis - Coach vocale Marcella Ditroia - Régie générale et lumière Yorrick Detroy - Photo visuel Bertrand Nodet. Coproduction Le Rideau, Héloïse Jadoul, Le Vilar, La Coop ASBL. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service général de la Création artistique / Théâtre Adulte, de Shelterprod, Taxshelter.be, ING et du Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge. Avec le soutien précieux du LookIN’OUT. Production déléguée Le Rideau. Diffusion La Charge du Rhinocéros.
    Lieu
    Le Rideau
    Rue Goffart, 7 A
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 737 16 01
    Réservation : +32 2 737 16 00
    contact@rideaudebruxelles.be
    http://www.rideaudebruxelles.be
  • News from Home

    15.01.2023  >  22.01.2023

    • Cinéma
    L’immensité fourmillante des rues de New York, filmée avec une rigueur minimaliste par une cinéaste « en exil »...

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    L’immensité fourmillante des rues de New York, filmée avec une rigueur minimaliste par une cinéaste « en exil ». Avec, en contrepoint, l’évocation d’une relation intime par la lecture des lettres que lui envoie sa mère restée sur le vieux continent. Cineflagey by Cinematek & Kinograph € 8,5 > € 7
    Lieu
    Flagey
    Place Sainte-Croix
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 641 10 20
    Réservation : +32 2 641 10 20
    info@flagey.be
    http://www.flagey.be
  • Les Borkman

    17.01.2023  >  28.01.2023

    • Théâtre
    Christophe Sermet adapte l’une des dernières pièces de Hendrik Ibsen, John Gabriel Borkman (1896), pour des acteurs et actrices avec lesquel·les il travaille régulièrement. Dans un dispositif simple et dépouillé, il se sert de l’énergie brute et rythmée du rock pour aborder ce texte à travers trois pulsions potentiellement dévastatrices : l’argent, l’art et l’amour.

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    Suite à un scandale financier retentissant, l’ex-banquier Borkman vit reclus au sous-sol de la villa familiale, maison où infuse encore le poison de la faillite sociale du patriarche. Son épouse Sarah, quant à elle, rumine l’échec et la honte à l’étage supérieur. Depuis la sortie de prison du paria, iels ont rompu tout lien. Tourmenté par des fantasmes de rédemption illusoires, il ne reste à Borkman que ses riffs de guitare électrique, les visites de son dernier ami, Vilhelm, et les leçons de Frida, jeune professeure de guitare, et par ailleurs amoureuse d’Adrien Borkman, le fils de la maison. Vany, une riche voisine à l’esprit libre, s’est donnée pour mission d’arracher les deux jeunes amants au foyer mortifère et de leur permettre de faire fructifier leur passion musicale commune à l’étranger. Une visite précipite l’échéance du drame qui couvait : Gwendoline, amour de jeunesse de Borkman et sœur de Sarah, est venue solder les comptes. Adrien, son neveu, est au centre des convoitises et des investissements. Selon Christophe Sermet, les histoires édifiantes ont plus que jamais leur place pour raconter le monde et construire, à partir d’elles, des spectacles qui se frottent aux questions brûlantes de notre époque. Depuis longtemps, il était attiré par cette pièce, notamment pour le matériau de jeu complexe et riche qu’elle offre et pour son potentiel tragi-comique. Avec Les Borkman, il propose, en partant d’une recherche complice et intime avec les interprètes, une adaptation intemporelle, actualisée et sans fioritures du texte d’Ibsen, tout en conservant les aspects lyriques et émotionnels de la pièce originale. La musique live, rock guitare/voix, participe à l’action et met en branle les émotions brèves et intenses du texte, avec l’énergie pulsionnelle d’un concert de garage-rock. Comme toujours, Christophe Sermet propose au public un théâtre qui interpelle, dérange, tout en mélangeant les genres, du tragique au comique.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Annette

    17.01.2023  >  21.01.2023

    • Théâtre
    Plonger dans la chair d’une femme de 73 ans comme on entre dans une forêt. Déambuler dans ses sensations physiques, ses souvenirs corporels, les méandres de sa mémoire. Ressentir la richesse et la complexité de son existence. Rencontrer Annette.

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    Il y a des rencontres qui vous marquent à jamais. Il y a cinq ans, Clémentine fait la connaissance d’Annette et cela bouleverse son rapport au monde. Profondément humaine et sensible, Annette fait fleurir les gens autour d’elle. Indomptable, emplie d’un insatiable désir d’ailleurs, elle a toujours fini par déserter les rôles dans lesquels elle était prise (mère, épouse, femme), non par choix militant ou politique, mais parce qu’il lui était impossible de faire autrement. Au cours de nombreux entretiens, Annette offre à Clémentine plus de 70 ans de vécu intime et de ressentis. Comment partager en retour le cadeau de cette mémoire donnée ? En convoquant Annette sur scène et en tissant ses souvenirs à des mondes fantasmés, ce portrait en format paysage propose un autre regard sur la vieillesse, comme une nouvelle jeunesse et une libération. Entre exploration philosophique et fête de carnaval, entre récit intime, testament et danse collective, Annette n’est pas tant un récit biographique qu’un hommage aux multitudes que nous sommes, à nos métamorphoses et à nos renaissances.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Liebestod - Angélica Liddell / NTGent

    18.01.2023  >  20.01.2023

    • Théâtre
    Dans la dernière aria de l'opéra Tristan et Isolde de Wagner, Isolde « mourant d'amour », passe dans une autre dimension. Liddell associe cet amour de la mort à la tauromachie comme forme ultime de reddition.

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    Dans le dernier air de l'opéra Tristan et Isolde de Wagner, Isolde « mourant d'amour »  passe dans une autre dimension. Liddell établit un lien entre le « Liebestod » ou l'amour jusqu'à la mort, et la vie tragique de Juan Belmonte. Ce matador mythique de Séville faisait de la tauromachie un exercice spirituel et la forme ultime de l'abandon. Liddell présente la tauromachie comme une forme essentielle de violence, qui, à ses yeux, est liée aux trois éléments fondamentaux de la vie : le sexe, la naissance et la mort. Comme dans les tragédies classiques et l'art, dit-elle, c'est par la terreur et la compassion que nous atteignons la purification ou la catharsis, et que nous entrons en connexion avec le  sacré. • La performeuse Angélica Liddell est connue et reconnue pour son travail radical et visuellement époustouflant sur la violence personnelle, sociale et politique. Elle a reçu plusieurs prix, dont le Lion d'argent à la Biennale de Venise, et présente ses spectacles dans des théâtres et des festivals du monde entier. Elle a déjà été invitée auparavant au Kaaitheater avec Tandy. Liebestod fut créé au Festival d'Avignon, où il a été accueilli par une ovation. Angélica Liddell a réalisé Liebestod pour Histoire(s) du Théâtre, une série de NTGent dans laquelle des metteur·euses en scène de théâtre examinet le théâtre en tant que forme d'art. Milo Rau avec Reprise et Faustin Linyekula sont les créateurs des deux premières parties. ‘Avec son fulgurant « Liebestod », Angelica Liddell secoue Avignon comme un taureau face au torero.’ – La Libre  ‘Angélica Liddell ne fait plus du théâtre, elle est théâtre. Liebestod est un manifeste artistique violemment amoureux où elle est à la fois torera et taureau, Tristan et Yseut, Dieu et diable.’ – Les Echos 
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • LiebestodL’odeur du sang ne me quitte pas des yeux Juan BelmonteHistoire(s) du théâtre III

    18.01.2023  >  20.01.2023

    • Théâtre
    Angélica Liddell révèle, par couches successives d’artifices formels et de chairs, un espace halluciné d’une beauté extrême, éclaboussé de passion et de mort.

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    Liebestod El olor a sangre no se me quita de los ojos Juan Belmonte  C’est à une expérience performative cathartique qu’Angélica Liddell convie les publics sur l’autel sacré du théâtre. Qu’elle convoque des chatons ou l’homme mutilé, qu’elle ait le goût du sang dans la bouche ou qu’elle torée face au taureau grandeur nature, la performeuse espagnole retrouve la splendeur de ses œuvres les plus grandes. Angélica Liddell révèle, par couches successives d’artifices formels et de chairs, un espace halluciné, aux géométries infinies, d’une beauté extrême, éclaboussé de passion et de mort. Comme on tient une note, Richard Wagner et la figure du toréro révolutionnaire andalou Juan Belmonte se raccordent à l’histoire comme des cercles concentriques au portrait de la femme artiste en quête d’un absolu tragique. Celui de l’art tauromachique comme celui de la passion amoureuse, Liebestod – littéralement « mort d’amour » – étant le titre du final de l’opéra Tristan und Isolde. Les soliloques de Angélica Liddell semblent traverser une nuit liquide, dans un mélange de mélopées rauques, cruelles et perçantes. Avec sa radicalité viscérale, elle crache sur la médiocrité environnante et convoque l’Art pour venir bousculer l’ordre établi. Fustigeant l’appauvrissement spirituel de nos sociétés ou le manque de complexité qui confine à la bêtise, elle se tourne vers l’intensité de la passion. C’est peut-être le grand secret de Liebestod. Angélica Liddell se jette dans l’espace sacré du théâtre comme Juan Belmonte toréait dans l’arène. Elle performe comme elle est, elle performe comme elle aime, passionnément, à la folie, jusqu’à en mourir. C’est son histoire du théâtre. Liebestod, l’odeur du sang ne me quitte pas des yeux, Juan Belmonte de Angélica Liddell est le troisième volet du Cycle Histoire(s) du Théâtre initié par le NTGent, a performative investigation of the oldest art form. Coréalisation Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Et pendant ce temps-là chez les Dugaumier

    19.01.2023  >  21.01.2023

    • Théâtre
    Les images inspirent la musique et la musique soutient les images. Ici, ce n’est pas un ciné-concert où les musiciens se font oublier pour être totalement au service de l’image, c’est davantage un jeu où le focus se pose tantôt sur les images, tantôt sur la musique.

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    Découvrez les années 40 à 80 au travers d’une multitude d’images issues de caméras super 8, 16mm, films amateurs et autres court-métrages de réalisateurs en herbe. Scènes de famille, rassemblements festifs, jeux d’enfants, machinerie industrielle, personnages de bistrots ou encore démonstrations sportives, ce voyage cinématographique vous (re)plongera dans des moments intimes et réels qui vous promettent de belles surprises ! Savant mélange entre films projetés et musique live, Eloi Baudimont et Benjamin Macke vous invitent dans leur univers musical fait de mélodies entêtantes, de boucles infinies et de superpositions orchestrales jubilatoires, pour mettre en relief des images belles, insolites ou drôles de notre proche passé. Au-delà du ciné-concert, le spectacle questionne notre rapport aux autres et l’évolution de notre société face au monde numérique actuel. __________________ Lundi-théâtre 6€ Article 27
    Lieu
    Les Riches-Claires
    Rue des Riches Claires, 24
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 548 25 80
    Réservation : +32 2 548 25 80
    accueil@lesrichesclaires.be
    http://www.lesrichesclaires.be
  • PUNKT

    19.01.2023  >  21.01.2023

    • Spectacle
    Pour sa nouvelle création PUNKT, Bahar Temiz prend pour point de départ de sa chorégraphie des récits de pionniers de l’aérostation.

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    La première photographie aérienne, prise par l’aéronaute Nadar, a ouvert une toute nouvelle perspective sur la manière dont les humains vivent et appréhendent l’espace. Son point de vue – à partir d’un point plus élevé dans l’espace et spécifique dans le temps – était le début d’une nouvelle ère. Dans son roman Levels of Life, Julian Barnes parle de ce moment comme d’un tournant majeur pour la cognition humaine : la perspective plongeante ou aérienne nous a permis de mieux nous observer, nous-mêmes et nos existences, comme si la surface de la planète devenait une sorte de miroir dans lequel nous nous voyons notre reflet. La hauteur a apporté la possibilité de profondeur d’une manière jusque-là inexistante. La hauteur et la profondeur sont à la fois une question de perspective (un point de vue) et d’échelle. Le peintre et théoricien Vassily Kandinsky s’est demandé à partir de quand un point cesse d’être un point. Où sont les limites du point ? Vu de l’extérieur, le point peut être défini comme la plus petite forme élémentaire, mais cette définition n’est pas exacte. Il est difficile de fixer les limites exactes du concept de « plus petite forme ». Le point peut croître et couvrir, sans qu’on l’aperçoive, tout le plan du sol, mais où se situe donc la limite entre le point et la surface ? Dans PUNKT, un trio de performeur·ses jouent avec l’idée de pouvoir voler. Bahar Temiz, accompagnée d’Amanda Barrio Charmelo et d’Igor Shyshko, évolue entre les limites de la danse et des arts plastiques et aborde des thèmes tels que l’élévation, l’expansion, l’air, le souffle et les perspectives changeantes. Alors qu’ils explorent les hauteurs dans les limites de leur propre corps, leurs voix leur permettent d’en sortir (de leurs corps) et de s’aventurer dans l’espace. La conceptrice sonore Charo Calvo a développé l’idée des haut-parleurs 3.1., élargissant ainsi le champ sonore autour du public. Le spectre extrême de la musique renforce l’idée de chute libre et de gravité. La scénographie de Pol Matthé introduit la « plus petite forme élémentaire » en créant un angle, un point où trois plans se croisent. Sur fond de paysage sonore et de scénographie, PUNKT se transforme en un jeu astucieux de montées et de descentes. Les trois corps se rapportent à l’espace métaphorique composé de lignes et de points de telle sorte que chaque point marque à la fois un début et une fin.
    Lieu
    KVS
    Quai aux Pierres de Taille, 7
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 210 11 12
    Réservation : +32 2 210 11 12
    info@kvs.be
    http://www.kvs.be