Evénements du 24 mars 2022

  • In Movement festival : Elisabeth gets her way - Jan Martens/GRIP

    24.03.2022  >  26.03.2022

    • Spectacle

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    Dans ce portrait dansé, Jan Martens rend hommage à Elisabeth Chojnacka, claveciniste polonaise culte du XXe siècle, qui inspira par son talent inouï les plus grands compositeurs – Ligeti, Xenakis, Górecki...– et qui collabora avec Lucinda Childs. Par un jeu d’alternance entre danse et entretiens sonores de ses proches, il navigue dans le mouvement comme elle slalomait du bout des doigts dans les siècles d’histoire de la musique. Jan Martens joue de son corps dans le même esprit qu’Elisabeth Chojnacka jouait du clavecin, avec le “feu de la vie” selon les mots de Ligeti. Au delà des partitions, il danse sa manière de jouer, sa truculente personnalité. Il se régale de la complexité quasi mathématique des rythmes qui offre un espace à la répétition, au minimalisme et à la transe. Car ils ont cela en commun : transformer l’interprétation en un geste créateur.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • Apéro poésie / Les murs innocents

    24.03.2022

    • Divers
    A. Laila (poétesse) Lecture de Sarah Brahy Musique de Apostolos Sideris (contrebasse) & Andrea Romani (ney). En 2019, Jean-François Ravagnan parcourt les routes iraniennes et découvre un pays à travers l’objectif de son appareil photo et un recueil de la poétesse A. Laila publié en 2015. Guidé par ses mots, il entrevoit l’Iran avec ses contradictions, ses douleurs et ses espoirs. Immobilisé par la pandémie de Covid-19, le photographe commence à développer ses prises de vues et entame une correspondance avec l’autrice. Dans une volonté de création malgré le confinement, ils esquissent un projet à distance. Ce voyage redéfinit leurs perceptions de ce que peuvent être les zones d’ombre et de lumière d’un pays. Durant plusieurs semaines, leurs travaux s’entrecroisent dans un dialogue singulier où les mots et les images reflètent les multiples facettes de la réalité iranienne et la profondeur du lien entre sa beauté et son sort présumé. En persan, Bâd-e Sabâ désigne un vent de printemps doux et frais venant du nord qui apporte la prospérité et l’épanouissement. Sa nature évoque un renouveau nécessaire et inspire ce projet hybride entre littérature poétique et photographie documentaire.   Murs innocents Nous sommes le souffle de cette ville. Nous avons coloré les visages tristes de nos rues, construit tous vos bâtiments pesants et étalé des idées de libération sur vos langues.   Vous venez de déformer tout ce que nous avons créé. La règle impérieuse de vous afficher sur les murs ressemble à une tragicomédie. Comme les mots sombres de vos tribunes mensongères corrompent notre tristesse en liesse. Vous avez lapidé notre jeunesse.   Peu importe la largeur de vos affiches, aucune puissance n'apparaît sur vos visages sales. Le sang coulant de nos noms, dissimulés sous votre autorité, allumera un feu de justice.   Sous sa fumée, vous vous volatiliserez. puis, nous reprendrons les murs de notre ville. A. Laila 

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    A. Laila (poétesse) Lecture de Sarah Brahy Musique de Apostolos Sideris (contrebasse) & Andrea Romani (ney). En 2019, Jean-François Ravagnan parcourt les routes iraniennes et découvre un pays à travers l’objectif de son appareil photo et un recueil de la poétesse A. Laila publié en 2015. Guidé par ses mots, il entrevoit l’Iran avec ses contradictions, ses douleurs et ses espoirs. Immobilisé par la pandémie de Covid-19, le photographe commence à développer ses prises de vues et entame une correspondance avec l’autrice. Dans une volonté de création malgré le confinement, ils esquissent un projet à distance. Ce voyage redéfinit leurs perceptions de ce que peuvent être les zones d’ombre et de lumière d’un pays. Durant plusieurs semaines, leurs travaux s’entrecroisent dans un dialogue singulier où les mots et les images reflètent les multiples facettes de la réalité iranienne et la profondeur du lien entre sa beauté et son sort présumé. En persan, Bâd-e Sabâ désigne un vent de printemps doux et frais venant du nord qui apporte la prospérité et l’épanouissement. Sa nature évoque un renouveau nécessaire et inspire ce projet hybride entre littérature poétique et photographie documentaire.   Murs innocents Nous sommes le souffle de cette ville. Nous avons coloré les visages tristes de nos rues, construit tous vos bâtiments pesants et étalé des idées de libération sur vos langues.   Vous venez de déformer tout ce que nous avons créé. La règle impérieuse de vous afficher sur les murs ressemble à une tragicomédie. Comme les mots sombres de vos tribunes mensongères corrompent notre tristesse en liesse. Vous avez lapidé notre jeunesse.   Peu importe la largeur de vos affiches, aucune puissance n'apparaît sur vos visages sales. Le sang coulant de nos noms, dissimulés sous votre autorité, allumera un feu de justice.   Sous sa fumée, vous vous volatiliserez. puis, nous reprendrons les murs de notre ville. A. Laila 
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be