Evénements du 11 février 2022

  • Notre collection en question

    10.02.2022  >  30.07.2023

    • Exposition
    Dans le cadre de la campagne Museum in Questions lancée à l’automne 2021, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique sont soucieux de participer au débat qui entoure les questions de société actuelles.

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    Deux salles d’exposition contextualisent ainsi deux sujets brûlants pour les musées du monde entier : en apportant un éclairage scientifique sur les questions de colonialisme et de diversité, d’une part, et de la problématique des restitutions des biens culturels pillés pendant la Seconde Guerre Mondiale, d’autre part, les MRBAB se veulent un laboratoire de réflexion qui permettra de participer à la construction du musée de demain, en insistant sur ce que la recherche scientifique, mission primordiale du musée, peut apporter au débat contemporain. ŒUVRES SPOLIÉES : COMMENT PROCÉDER À LA RESTITUTION DES BIENS CULTURELS PILLÉS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE ? La problématique des restitutions n’est pas neuve et est en réalité plus large que le cas le plus proéminant, celui des pillages commis pendant la Seconde Guerre mondiale et durant l’existence du IIIe Reich. Les maîtres anciens et les peintres modernes réunis en une salle témoignent de la complexité et de l’actualité toujours existante de la problématique 76 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour identifier les œuvres dont le parcours est contestable, une seule solution : en connaître la provenance. Savoir entre quelles mains une œuvre a circulé depuis sa sortie de l’atelier jusqu’à l’instant présent constitue un travail essentiel mais ardu, qui suscite aujourd’hui encore de nombreuses interrogations. Le cas très concret du tableau de Lovis Corinth présenté ici est révélateur de la complexité du processus de restitution. Existe-il des accords internationaux en la matière ? Les pillages étaient-ils organisés ? Le marché de l’art était-il impliqué ? Où en sont les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique? Autant d’interrogations que nous tentons d’éclairer dans cette salle thématique. Musée Old Masters – Salle 51 POURQUOI REVOIR LE TITRE D’UN CHEF D’ŒUVRE DE RUBENS ? Des titres d’œuvres d'art sont remis en question dans les musées du monde entier : la responsabilité des musées à être inclusifs et non-discriminants s’est intensifiée par les mouvements sociaux tels que #metoo ou #BlackLivesMatter. L’œuvre de Rubens présentée dans cette salle et rebaptisée une deuxième fois depuis 2007 est un exemple typique de ce qu’un titre peut rappeler au public d’une expérience coloniale pénible. Reconnaissant cette réaction du public, les Musées royaux s'engagent à appliquer une politique d'inclusion étayée sur des faits et contextes historiques, et contribuant ainsi à un débat scientifiquement fondé. Pourquoi le titre d'un chef-d'œuvre de Rubens fait-il plus que jamais l'objet de discussions ? Pourquoi cette esquisse à l'huile n'avait-elle pas de titre à l'origine, et quelle était sa fonction dans l'atelier de Rubens ? Quelles étaient les intentions initiales de Rubens et quelle place les personnes originaires d'Afrique avaient-elles dans sa pensée et son œuvre ? Autant de questionnements autour desquels nous désirons susciter la réflexion. Musée Old Masters – Salle 60
    Lieu
    Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique
    Rue de la Régence, 3
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 508 32 11
    info@fine-arts-museum.be
    http://www.fine-arts-museum.be
  • Pierre Devis (1846-1919) et Auderghem aux 19e et 20e siècles

    11.02.2022  >  13.03.2022

    • Exposition

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    Pierre Devis (Watermael-Boitsfort-Auderghem 1846-Auderghem 1919) Décorateur de théâtre et peintre, Pierre Devis dirigea l’atelier de décors du Théâtre royal de la Monnaie de 1875 à 1905 avec, comme associés, Fontaine et Lynen. En 1905, il quitte La Monnaie, s’installe à Auderghem et se consacre uniquement à la peinture. La commune et, en particulier, les environs de Rouge-Cloître, où il fréquente Jean Degreef, Jean Delescluze, Jean Laudy et Léon Houyoux, ainsi que les natures mortes et les bouquets de fleurs deviendront alors ses principales sources d’inspiration. En 2001, la collection communale s’est enrichie de nombreuses œuvres de l’artiste ; la donation, initialement transmise en legs à l’a.s.b.l. Conseil de Trois-Fontaines, fut ensuite transmise à la Commune. Cette donation comprend principalement des œuvres de cette période la vie de l’artiste où il fut un peintre paysagiste réaliste. Ces œuvres, réalisées d’une facture tout en finesse sont à la fois des témoignages de paysages du début du 19ème siècle et un régal pour les yeux. En 1913, la Commune d’Auderghem rend hommage à l’artiste en donnant son nom à une rue qui relie le boulevard du Souverain à la rue J. Bassem. A ces peintures empreintes de poésie, répondent des cartes postales anciennes agrandies, ce qui permet d’en percevoir toute la richesse. Elles nous projettent dans le passé de la Commune d’Auderghem et nous font voyager dans le temps à travers différents lieux d’Auderghem tels qu’ils furent autrefois
    Lieu
    Centre d'Art de Rouge-Cloître
    Rue du Rouge-Cloître, 4
    1160 Auderghem
    Tél : +32 2 660 55 97
    info@rouge-cloitre.be
    http://www.rouge-cloitre.be