Evénements du 28 mai 2026

  • Susie got talent

    20.05.2026  >  28.05.2026

    • Théâtre

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    « Mon apparition accouche de leur vacarme. » « Regardez Réal, avec le poids qu’il a, il fait une roue tonique, impeccable ! » Il pèse cent-vingt kilos, à l’époque. Il est dans une école supérieure de théâtre, son professeur de travail corporel, fasciné, le montre en exemple à sa classe. « Un singe savant au gros cul » dit Réal de lui-même. À sa sortie d’école, un collègue, prétextant qu’il le trouve être le sosie masculin de Susan Boyle l’appelle « Susie ». Il avait ri. Il ne sait toujours pas pourquoi. Susie est désignée comme étant simplette, moche, vieille fille et est porteuse du syndrome d’Asperger. Elle vit à Blackburn, cité minière écossaise reconvertie dans l'automobile. Elle devient subitement une star mondiale, suite à son apparition dans Britain's got talent, qui dévoile sa voix d’ange. Là est le point de départ de Susie got talent : écrire sur cette figure de la personne jugée « inadaptée » et sauvée des eaux ; interroger le « vivre son rêve » seriné à tout bout de champs ; questionner notre monde du spectacle, ainsi que les industries musicales et médiatiques. Susie got talent s’éloigne de son modèle pour raconter librement l’histoire d’une femme ni jeune, ni conforme aux critères d’apparence, d’éloquence. Elle explore ce que son histoire nous dit des injonctions à se raconter à tout prix, à la rencontre d’un des cancers contemporains : la somme des solitudes. Et si nous étions, chacune et chacun à notre façon, des « Susan Boyle » dans le regard de l’autre ?
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Bien Fermer Le Robinet Merci

    26.05.2026  >  06.06.2026

    • Spectacle
    Trois femmes* nous font visiter les lieux d’apprentissage de la docilité. Elles disent : Voici comment j’ai appris à me tenir tranquille. Et elles disent : Voici comment je me débats.

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    Trois femmes* nous font visiter les lieux d’apprentissage de la docilité. Elles disent : Voici comment j’ai appris à me tenir tranquille. Et elles disent : Voici comment je me débats. Bien Fermer Le Robinet Merci parle du corps pétri d’interdictions : les fais pas ci, fais pas ça, pas comme pas, ne touche pas, ne crie pas, ne cours pas, ne mange pas, arrête ça, donne, laisse, crache, à genoux, sans bouger, sans respirer, meurs, meurs, meurs. Il parle du corps des femmes rendu inoffensif et utilisable pour d’autres, et hors d’usage pour elles-mêmes. Il parle de la transmission, de la mère à la fille*, de ce corps impraticable. Mais ce n’est pas l’histoire d’une douleur. C’est l’histoire d’une BOMBE. Furieusement drôle, le spectacle met en scène la vitalité irrépressible d’un corps. Résultat : un théâtre déluré, bruyant, indiscipliné, physique, rythmique, hyperactif, tarte-à-la-crème, sanglant, idiot, jubilatoire. En bref, Bien Fermer Le Robinet Merci est une fête puissante, un appel au tumulte, une ode au déchaînement et à la joie.* par « femmes » ou « filles », nous entendons les personnes que les structures de pouvoir dominantes cherchent à définir comme femmes ou filles. Théâtre physique / Rythmique / Bordélique / Électrique
    Lieu
    Théâtre de la Vie
    Rue Traversière, 45
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 219 11 86
    Réservation : +32 2 219 60 06
    reservations@theatredelavie.be
    http://www.theatredelavie.be
  • Bâtir • Salim Djaferi

    27.05.2026  >  30.05.2026

    • Théâtre
    Des banlieues à la scène de théâtre : où notre héritage colonial se dissimule-t-il et comment le révéler ? 

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    Politique de logement et ségrégation, immigration et urbanisme, constructions et représentations. Entre théâtre documentaire et performance, Salim Djaferi interroge l’influence du colonialisme sur nos façons de concevoir nos villes et de les habiter.  Après Koulounisation, Salim Djaferi poursuit une écriture mêlant récits singuliers et histoire collective. Son point de départ : les grands ensembles où ses parents et lui ont grandi, en Seine-Saint-Denis, et leur ressemblance frappante avec les cités construites dans les années 1950 en Algérie française. Des banlieues à la scène de théâtre : où notre héritage colonial se dissimule-t-il et comment le révéler ?  Avec son équipe, Salim Djaferi mène l’enquête auprès de ses proches, des habitant·es de ces quartiers et de chercheur·ses avec qui il se plonge dans les archives publiques. En collectant à la fois des récits personnels et des documents officiels, il tente de débusquer les manifestations persistantes – parfois invisibles – de cette construction de l’autre.  Première Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coprésentation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles  
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be