Article 27 Bruxelles

Visite du Musée René Magritte (Maison) et du Musée d’Art abstrait

01.09.2025 > 31.03.2026

Expositions

Maison où Magritte vécut de 1930 à 1954. Le musée montre le vrai cadre de vie de l’artiste, des gouaches, dessins et peintures ainsi que des centaines de photos, lettres et documents personnels.

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Le Musée René Magritte occupe la maison où le surréaliste belge œuvra pendant près de 24 ans. L’artiste a occupé le rez-de-chaussée de cette maison de rapport pendant sa période surréaliste la plus féconde, de 1930 à 1954. Il la quitte à 55 ans alors qu’il a acquis une renommée internationale. Cette maison fut ensuite rachetée et rénovée par un passionné d’art dans les années 90. Depuis 1999, elle est ouverte au public pour une visite qui s’organise autour de deux parties: au rez-de-chaussée, l’appartement de Magritte reconstitué principalement avec le mobilier authentique et aux étages une exposition biographique dédiée au peintre.

Lieu

Musée René Magritte (Maison)
Rue Esseghem, 135
1090 Jette
Tél : +32 2 428 26 26
Réservation : +32 2 428 26 26
info@magrittemuseum.be
http://www.magrittemuseum.be

Pascal Kaduli en rodage

20.01.2026 > 31.03.2026

Théâtre

Imagine un nuage magique qui t'élève au-dessus de tes doutes et galères. Ce nuage, c’est un voyage : de la vingtaine floue, où chaque détour semble nous éloigner de ce que l’on pensait être la bonne route, à la trentaine où l'on se demande si on a fait les bons choix.

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C’est aussi le trajet entre l’Afrique, terre natale, et l’Europe, terre d'accueil, avec ses chocs culturels, ses contradictions et une double virilité imposée. Entre stéréotypes et pressions sociales, comment trouver sa voie ? Embarque pour ce voyage chaotique, décalé, touchant, mais surtout hilarant.

Lieu

Le Petit Chapeau Rond Rouge
Rue Père Eudore Devroye, 12
1040 Etterbeek
Tél : +32 498 51 35 63
info@lepetitchapeaurondrouge.be
http://www.lepetitchapeaurondrouge.be

Max Gericke ou pareille au même

10.03.2026 > 04.04.2026

Théâtre

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Les apparences sont trompeuses… Personne ne sait que Max est mort, alors, pour survivre, Ella, sa femme, coupe ses cheveux, se glisse dans les vêtements de Max, et prend sa place dans l’entreprise : il était grutier ! La voilà travestie par obligation. Mais dans une période de crise économique, si elle veut continuer à toucher la paye, elle n’a trouvé que ce plan-là. La voilà prisonnière de son apparence, la tromperie va devenir sa réalité. Ella va devenir Max, et sa vie va se résumer désormais à cela : s’assurer que tout le monde le croit et le voit. Max est donc un homme qui est une femme qui joue un homme. Et Anne Sylvain sera cette comédienne qui sera cette femme qui joue à devenir un homme… Les apparences sont décidément trompeuses ! À l’heure où les questions de genres entrent dans le débat, à l’heure où la peur et l’intolérance, refont surface, ce spectacle tombe à pic. Créé il y a un an, dans une mise en scène épurée, Max Gericke avec une comédienne au sommet, a emporté les spectateurs et offert aux publics l’une des plus belles émotions que permet le théâtre : l’empathie. _______ De : Manfred Karge / Mise en scène : Jeanne Kacenelenbogen / Avec : Anne Sylvain / Traduction : Michel Bataillon / Assistanat à la mise en scène : Chloé Struvay / Lumière : Laurent Kaye / Musique originale : Jean-Philippe Feiss / Régie : Martin Celis _______ UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC L'AIDE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES – DIRECTION DU THÉÂTRE. La pièce « Max Gericke ou pareille au même » de Manfred Karge (Traduction Michel Bataillon) est représentée par L’Arche – Agence théâtrale. www.arche-editeur.com

Lieu

Théâtre Le Public
Rue Braemt, 64 70
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
Tél : +32 2 724 24 44
Réservation : +32 2 724 24 44
contact@theatrelepublic.be
http://www.theatrelepublic.be

Du côté de chez Elle(s) • Isabelle Pousseur Magali Pinglaut Valérie Bauchau

24.03.2026 > 03.04.2026

Théâtre

Bien qu’issues de mondes que tout oppose, Magali Pinglaut et Valérie Bauchau partagent le même amour du théâtre. La pièce est née de cette amitié improbable, presque miraculeuse, qui défie les évidences.

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Trois femmes, trois trajectoires. Deux comédiennes aux parcours contrastés, une metteuse en scène liée au Théâtre National. Leur rencontre réaffirme la scène comme espace de réinvention. Sans le théâtre, se seraient-elles rencontrées ? L’une a grandi dans un village du Berry, fille d’instituteur·ices communistes. L’autre, benjamine d’une famille catholique et aisée, a vu le jour en Belgique. Leurs chemins se sont croisés au Conservatoire de Bruxelles. Car bien qu’issues de mondes que tout oppose, Magali Pinglaut et Valérie Bauchau partagent le même amour du théâtre. La pièce est née de cette amitié improbable, presque miraculeuse, qui défie les évidences. Sur scène, elles revisitent les voies qu’elles ont empruntées, mêlant souvenirs intimes et grande Histoire. Pour l’une, il s’agit de montrer le théâtre comme un territoire d’émancipation et de déconstruction, où dialoguent les altérités. Pour l’autre, de mettre en lumière les « humbles » des familles, plus particulièrement les femmes qui portent les luttes sociales. Afin d’orchestrer cette partition à deux voix, elles ont fait appel à Isabelle Pousseur. Figure incontournable de la mise en scène, elle apporte son regard affûté et son expérience du plateau. À ses côtés, Jean-Baptiste Delcourt complète le dispositif, en offrant une perspective extérieure précieuse. Ainsi, Du côté de chez Elle(s) célèbre brillamment les amitiés fécondes qui laissent une empreinte durable. Première Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Lieu

Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Boulevard Emile Jacqmain, 111
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 203 53 03
Réservation : +32 2 203 41 55
info@theatrenational.be
http://www.theatrenational.be

Larrons en baskets bleues

31.03.2026 > 10.04.2026

Théâtre

Après Outrage pour bonne fortune, Héloïse Ravet explore autrement la mort, se jouant des frontières de l’existence. Sur les notes du King, entre masculinités en quête, icônes écaillées et amitiés solides, les vivants s’en vont et les disparus reviennent.

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Elvis Presley s’est éteint à Graceland, il y a près de cinquante ans et pourtant, sa voix et son visage, comme figés dans le temps, survivent dans les tubes populaires, les t-shirts à bas prix et la mémoire des fans. Jean-Damien, Pascal, Joël et Mathurin sont assurément de ceux-là. Dégingandés dans des allures empruntées au King, les quatre amis le commémorent tout en bananes et baskets bleues, à défaut des célèbres blue suede shoes. Mais cette fois sera singulière : c’est la dernière veillée de Joël et Elvis leur apparaît. Larrons en baskets bleues jette un regard empathique sur les identités masculines complexes, leur construction et les liens qu’on y crée. Avec cette pièce sensible à l’humour authentique, Héloïse Ravet aborde la puissance de l’amitié au secours des fragilités individuelles, la quête maladroite de soi à travers les projections touchantes sur les célébrités qui nous y aident. Quatre comédiens incarnent des jeunes hommes dissemblables, des « sosies ratés » qui se trouvent une communauté dans une passion collective : le roi du rock’n’roll et son aura mythique incarnent à la fois une certaine image de virilité et de réussite à atteindre. Ce drôle de clan puise dans cette figure autant de sens que de courage, de quoi déjouer la mort et tromper la maladie par le miracle. Il s’agit ici de mystères et de magie provoquée ou inattendue. Évitant habilement les clichés, Larrons en baskets bleues est une lettre tendre adressée aux solitaires qui se bricolent des clans et aux idoles qu’i·els se choisissent.

Lieu

Studio Varia
Rue Gray, 154
1050 Ixelles
Tél : +32 2 640 82 58
info@varia.be
http://www.varia.be

Pieuvre 1 + 2 & 3 • Françoise Bloch Zoo Théâtre

31.03.2026 > 03.04.2026

Théâtre

Des profondeurs du théâtre d’enquête émerge un spectacle aussi tentaculaire que captivant. Entre réalité et fiction, Françoise Bloch tisse un récit entre l'intime et le collectif.

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Des profondeurs du théâtre d’enquête émerge un spectacle aussi tentaculaire que captivant. Entre réalité et fiction, Françoise Bloch tisse un récit entre l'intime et le collectif. Loin des conventions théâtrales habituelles, Pieuvre 1 + 2 & 3 se déploie à partir d’un fait personnel, point de départ d'une enquête au sein d’un dispositif intimiste, le public étant amené à déambuler à travers plusieurs espaces du plateau. Pieuvre 1 (Traces) sonde, à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit « tragique » –, les articulations entre l’intime, l’historique et le politique. Dans Pieuvre 2 (Fantômes), ce même fait est à l’origine d’une réflexion poétique sur la présence des mort·es auprès des vivant·es, ainsi que sur notre besoin de récits, de fiction et de représentation. Enfin, dans Pieuvre 3, les quatre acteur·ices-chercheur·ses participant au voyage sont aux prises avec une question en apparence naïve : le théâtre peut-il permettre à un mort de répondre aux interrogations des vivant·es ? Le chantier Pieuvre puise son énergie dans une disparition et examine un non-dit. À la fois rigoureux et ludique, avec une humilité qui invite à la réflexion, Pieuvre 1 + 2 se déploie comme une conférence illustrée solo, tandis que Pieuvre 3 propose une exploration collective. Ces formes s’additionnent les unes aux autres et ne se privent d’aucune digression. Première Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles Même si la représentation est indiquée complète, n'hésitez pas à venir sur place le soir même pour vous inscrire sur la liste d'attente.

Lieu

Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Boulevard Emile Jacqmain, 111
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 203 53 03
Réservation : +32 2 203 41 55
info@theatrenational.be
http://www.theatrenational.be

Moutoufs

31.03.2026 > 01.04.2026

Théâtre

Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. Mais que faire quand le « d’où l’on vient » n’a jamais vraiment été donné ? Cinq acteurs et actrices belges de père marocain tentent d’explorer ensemble cette part d’ombre et interrogent leurs origines, traversées par l’impact des maux générés par les clichés, la transmission et le poids des silences.

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Dans la cour de récré, on traitait Myriem Akheddiou, Jasmina Douieb, Monia Douieb, Hakim Louk’man et Othmane Moumen de moutoufs, une insulte bruxelloise pour désigner les marocain·es. Aujourd’hui, devenu·es hommes et femmes de théâtre, ils et elles en rient, mais seulement aujourd’hui. L’attaque elle-même manquait sa cible car, né·es d’un papa marocain et d’une maman belge, ils et elles se sentaient toujours partagé·es entre deux mondes… plutôt des semi-moutoufs. Ce spectacle, c’est l’histoire de cinq Belges qui ont un père marocain. Ça aurait pu être l’histoire de cinq Marocain·es qui ont une mère belge… Sauf que non, justement… Mais pourquoi ? Pour répondre à cette question, Hakim, Jasmina, Monia, Myriem et Othmane ont interrogé leurs pères et leurs mères et, tels des saumons, ont remonté la rivière de leurs identités. Les cinq zinnekes partagent, à travers une écriture collective et polyphonique, les fruits de leurs enquêtes, les mettant face aux mosaïques intimes sur lesquelles ils et elles ont tenté de se construire : clichés, malaises, rejets, silences, évidences, histoires vraies ou fantasmées… On garde quoi d’un héritage peu ou pas transmis ? Pour représenter ce voyage, cinq cabines de photomaton, comme cinq intimités dans l’espace public, cinq petites maisons identitaires qu’ils et elles portent tels des escargots. Avec tendresse, humour et justesse, Moutoufs pose un regard sur la mixité des origines, sur cette part d’héritage qui ne parvient jamais, sur ces traces qui se perdent entre générations, sur ces manques qui altèrent nos intimités et sur lesquels on ne se construit qu’avec difficulté. Une docufiction qui se déploie par fragments et permet d’ouvrir l’intimité tout comme le dialogue.

Lieu

Théâtre Les Tanneurs
Rue des Tanneurs, 75
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 512 17 84
Réservation : +32 2 512 17 84
info@lestanneurs.be
http://www.lestanneurs.be