Article 27 Bruxelles

Le Garçon du dernier rang

04.02.2026 > 13.02.2026

Théâtre

Adaptée d’une pièce espagnole, Le Garçon du dernier rang nous embarque dans un récit psychologique, palpitant et inconfortable où art rime avec domination. Entre voyeurisme, exaltation et appartenances sociales, l’œuvre de Juan Mayorga navigue en eaux troubles.

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Claude est un élève discret, toujours assis au fond de la classe. Il se distingue de ses camarades le jour où il remet une rédaction haletante. Madame Germain, sa professeure happée par sa plume et l’intrigue qu’elle délivre, l’encourage à écrire davantage jusqu’à ce qu’i·els se retrouvent tous deux piégé·es dans un engrenage qui s’emballe : pour rédiger le feuilleton qui fascine sa professeure, Claude s’inspire de la vie de son camarade, Rapha. Tout ou presque les oppose, Rapha mène une existence bourgeoise aux antipodes du quotidien de Claude, issu d’un milieu précaire. Pris dans des émotions qui virent à l’obsession, l’auteur en herbe, embarque sa professeure qui ne parvient plus à l’arrêter. Jusqu’où la création peut-elle puiser dans le réel, en particulier, dans la vie d’autrui ? Dans une version toute personnelle, Jessica Gazon situe son intrigue aux abords d’une structure de maison sans murs, sur une scène jonchée de papiers. L'artiste a recours tant à la mise en abîme qu’au symbolisme pour pleinement nous plonger dans une histoire de voyeurisme où les dominations se brouillent. I·El s’amuse aussi des genres en en questionnant les représentations et crée l’illusion à travers les différentes perceptions des personnages. Le Garçon du dernier rang a été adapté à plusieurs reprises et une fois au cinéma par François Ozon avec Dans la maison. Ce récit psychologique nous emmène en zones troubles et décrit avec finesse les rapports de pouvoir qui se juxtaposent.

Lieu

Théâtre Varia
Rue du Sceptre, 78
1050 Ixelles
Tél : +32 2 640 82 58
Réservation : +32 2 640 35 50
reservation@varia.be
http://www.varia.be

Ravage tout court

05.02.2026 > 13.02.2026

Spectacle

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Adeline Rosenstein / Maison Ravage À partir de 15 ans[ Durée : 1h50 ] « Patient infiniment » dans un pays où tous Vivent sur les braises de la Colère Mahmoud DarwichL’écriture de la série documentaire Décris-Ravage a pris 7 ans. Elle avait commencé à la suite de l’opération « plomb durci », les bombardements de la bande de Gaza en 2008-2009, un crime de guerre si gros, si méticuleusement documenté qu'il aurait dû produire des sanctions internationales et au minimum la décolonisation de la Palestine dans les frontières de 1967, pensions-nous.Pourtant les opérations meurtrières se sont multipliées, avec cette impunité qui érode le sens de tout ce qu’on fait. Tant pis, on continue, pariant qu’il faut dire et redire en quoi la situation des millions de Palestinien.ne.s nous concerne, nous, ici en Europe. Expliciter, rendre lisible notre part de responsabilité dans cette injustice durable.Et puis est arrivé octobre 2023 emportant ce qui nous restait de patience.Comment résumer et embrasser du regard les dernières 250 années en une heure sans s’énerver ? Comment s’armer contre la tentative actuelle de nier un peuple ? C’est ce que tente, avec les outils du théâtre, cette version impatiente de Décris-Ravage intitulé Ravage tout court.AFTER SCENE – Je 12 février après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.

Lieu

Le Rideau
Rue Goffart, 7 A
1050 Ixelles
Tél : +32 2 737 16 00
Réservation : +32 2 737 16 01
contact@lerideau.brussels
https://lerideau.brussels

L’Odeur de la guerre

10.02.2026 > 12.02.2026

Théâtre

Frapper juste.

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Jeanne se prépare à monter sur le ring pour son premier championnat de boxe. Dans le vestiaire, entre adrénaline et odeurs de camphre, remontent les effluves de son enfance dans le sud. Le chant des cigales s’entrechoque avec les voix de sa mère qui ne parle qu’au chien, de son père qui aurait préféré avoir un fils, et de Francesco, son coach, pour qui, dans la vie, il n’y a que la sueur et la confiance en soi qui paient. Tout ici sent l’odeur de la guerre. Julie Duval, comédienne, auteure et boxeuse, livre un seule en scène autbiographique renversant ! Bien plus qu’un récit, son spectacle est une plongée dans le monde sans pitié des sentiments mal exprimés, des révoltes mal comprises et des agressions physiques dites accidentelles. Cette traversée bouleversante où la boxe est un miroir de la société raconte avec rage, punch et talent l’émancipation d'une femme par le sport, les sentiments refoulés et les violences tues qui tuent.

Lieu

Centre Culturel d'Uccle
Rue Rouge, 47
1180 Uccle
Tél : +32 2 374 64 84
Réservation : +32 2 374 64 84
reservation@ccu.be
http://www.ccu.be

Planet [wanderer] • Damien Jalet Kohei Nawa

11.02.2026 > 12.02.2026

Spectacle

Une force troublante qui tient à ces silhouettes en perpétuel déséquilibre, s’en remettant à un environnement instable et poétique.

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Sensuel et hypnotique, Planet [wanderer] dessine une fable en mouvement qui dépeint un territoire à la fois primitif et futuriste. Un voyage fascinant inspiré de la mythologie japonaise où le corps des danseur·ses s’expose à différentes matières pour évoquer de manière viscérale et onirique le lien entre l’être humain et sa planète. Figure majeure de la danse contemporaine, le bruxellois Damien Jalet circule de grandes collaborations à l’international en projets plus personnels. Ses œuvres, souvent collaboratives, témoignent du pouvoir de la danse à se réinventer en permanence dans le dialogue avec d'autres disciplines telles que les arts plastiques, la musique, le cinéma et la mode. Pour ce deuxième volet d’un diptyque initié avec Vessel, il prolonge sa collaboration avec le plasticien japonais Kohei Nawa. Sur un sol sableux, noir et scintillant, évocation contemporaine des jardins secs de Kyoto, huit danseur·ses ondulent, se plantent dans un biotope en transition, comme des roseaux ployant sous le vent d’un étrange nouveau monde. Ici, tout se transforme : Planet [wanderer] convoque des corps qui traversent des états changeants, hésitent entre fluidité et densité, s’amalgament. Au fil de cette odyssée sensorielle, la musique de Tim Hecker tisse une toile sonore, entre nappes électroniques et accents des instruments traditionnels de gagaku. Salué à l’international, Planet [wanderer] s’affirme comme une expérience d’une puissance visuelle renversante. Une force troublante qui tient à ces silhouettes en perpétuel déséquilibre, s’en remettant à un environnement instable et poétique. Coprésentation Charleroi danse, Théâtre National Wallonie-Bruxelles Des places seront également en vente chez notre partenaire. Charleroi danse

Lieu

Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Boulevard Emile Jacqmain, 111
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 203 53 03
Réservation : +32 2 203 41 55
info@theatrenational.be
http://www.theatrenational.be

En général, nous sommes d’accord

11.02.2026 > 12.02.2026

Théâtre

Un groupe de quatre personnes arrive dans un lieu qu’aucun·e ne semble connaitre. Etrange, délabré et dont l’organisation est régie par des règles collectives improbables.

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C’est un endroit assez mystérieux qui semble animé d’une vie propre. Le groupe s’installe, retrousse ses manches pour tenter d’améliorer ce qui peut l’être et s’organiser. Pour y parvenir, il va falloir prendre une série de décisions, débattues en direct et qui vont mettre à rude épreuve la bonne volonté du groupe. Le spectacle célèbre des actions collectives, qui prennent une dimension émouvante dans une société de plus en plus tournée vers l’individualisme. Ces démarches sont touchantes par leur fragilité, l’alchimie inexplicable qui les anime et leur caractère profondément utopique, incarnant une forme de résistance joyeuse face aux normes établies. Le Collectif Rien de Spécial met en scène l’aventure dérisoire d’individus au service d’un idéal commun, avec des résultats pas très spectaculaires.

Lieu

Le 140
Avenue Eugène Plasky, 140
1030 Schaerbeek
Tél : +32 2 733 50 19
Réservation : +32 2 733 97 08
tickets@le140.be
www.le140.be

Tu devrais peut-être aller voir quelqu’un

11.02.2026 > 13.02.2026

Théâtre

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C'est l'histoire d'une quête d'amour romantique, foireuse, d'une nana bourrée d'idéaux. C'est l'histoire d'une famille, car l'absence de famille, c'est aussi un problème de famille. C'est l'histoire d'une addiction à un sport de riche, le développement personnel. C'est l'histoire d'un deuil, celui de cette femme qu'elle n'a pas réussi à être. C'est l'histoire d'un naufrage individuel et d'une dérive sociétale. C'est le récit d'un vertige, celui d'une certaine solitude. "Qu'est-ce qui fait que certaines personnes sont capables de tisser des liens et de construire ensemble, alors que pour d'autres, c'est difficile, voir impossible ?" Cette question m'occupe depuis longtemps et j'ai tenté d'y répondre par toutes sortes de thérapies. Suite à une rupture amoureuse qui m'a dévastée et en espérant faire revenir l'être aimé, j'ai plongé dans le développement personnel... jusqu'à en devenir addict ! Vouloir guérir peut-il rendre malade ? Et est-ce que c'est vrai, que si tu veux, tu peux ? Que notre bonheur ne dépend que de nous ? Un spectacle de théâtre physique où se mélangent le banal, le poétique, la théorie et le kitsch. Un désir de parler de cette addiction aux modes d'emploi et de cette volonté de devenir la meilleure version de soi-même. Une envie de questionner le business du bien-être, la pression de réussir sa vie, la tyrannie du bonheur et sa standardisation. Mais aussi la honte qui parfois accompagne nos sorties de route et qui peut nous isoler, jusqu'à nous tuer à petits feux. "Comment peut-on changer le monde si les gens qui souffrent ne disent pas qu'ils souffrent ?" Edouard Louis La Peau de l'Autre Une compagnie de théâtre physique qui aime mettre les pieds dans le plat et les tabous sur la table. La nécessité de dire et de laisser parler les corps. Un mélange de provoc, de confidences, de théories, de kitsch, de poésie et de bizarreries. Le désir de raconter des histoires vraies ou fausses, peu importe pourvu qu'elles fassent voyager et qu'elles nous rapprochent de nos, de l'autre. Un travail d'artisan et le plaisir du jeu pour construire des ponts, aller à la rencontre, se dévoiler et découvrir... ce qu'il y a sous la peau, derrière le masque et entre les os. « La nature la plus profonde de l'individu est à fleur de peau, la peau de l'autre. » Goffman Avec Autrice Marie Limet Dramaturge Arthur Oudar Mise en scène à définir Sur scène Estelle Beugin, Marie Limet et Baptiste Moulart Costumes et scénographie Bertrand Nodet Création sonore et lumières et régie Xavier Lauwers

Lieu

Le Marni
Rue de Vergnies, 25
1050 Ixelles
Tél : +32 2 639 09 80
Réservation : +32 2 639 09 82
info@theatremarni.com
http://www.theatremarni.com