Evénements du 13 janvier 2026

  • BREL • Anne Teresa De Keersmaeker Solal Mariotte Rosas

    07.01.2026  >  18.01.2026

    • Spectacle
    Comment la danse peut-elle incarner aujourd’hui l’incandescence de Brel ? BREL cherche à donner une forme nouvelle à la puissance de ce répertoire.

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    Un monument de la chanson, une chorégraphe incontournable, un talent émergent. La danse s’empare de l’intensité de Jacques Brel pour lui donner une nouvelle amplitude.  Anne Teresa De Keersmaeker accompagnée de Solal Mariotte creusent le potentiel du lien entre danse et chanson. Cette fois-ci, i·els s’attaquent à une légende, investissent l’univers d’un artiste forcément découvert différemment : pour l’une, une présence familière tout au long de la vie, pour l’autre, une révélation plus récente via YouTube. La pièce met en dialogue le répertoire du chanteur – ses textes ciselés, sa présence inimitable, son interprétation habitée – avec deux approches chorégraphiques singulières. Au plateau, d’un côté, la précision et la complexité géométrique de Anne Teresa De Keersmaeker, de l’autre, l’énergie immédiate et ancrée de Solal Mariotte, formé au breakdance et à la danse contemporaine. Cette rencontre entre une œuvre intemporelle et deux artistes aux langages distincts promet d’être fascinante. Quelle lecture est faite de cet héritage ? Comment la danse peut-elle incarner aujourd’hui l’incandescence de Brel ? BREL cherche à donner une forme nouvelle à la puissance de ce répertoire. Coprésentation Kaaitheater, La Monnaie / De Munt, Théâtre National Wallonie-Bruxelles   Des places sont également en vente chez nos partenaires. Kaaitheater La Monnaie/De Munt
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Création 2026

    08.01.2026  >  14.01.2026

    • Théâtre
    ZOO/Thomas Hauert et Platform-K créent une pièce pour six interprètes. Au-delà de l’acte politique d’intégrer des artistes aux capacités différentes dans des performances – permettant au public de voir et ressentir leur présence trop souvent invisible –, l’origine du projet réside dans le regard de celles et ceux qui se trouvent fréquemment relégué·es aux marges de la société.

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    En 2023, une première rencontre a lieu entre ZOO et l’association gantoise Platform-K qui forme à la danse contemporaine des artistes en situation de handicap et développe des projets créatifs avec des chorégraphes. ZOO y partage certaines de ses techniques d’improvisation. Désireux·ses d’approfondir cette expérience créative, collaborative et interactive, et de prolonger cette exploration au sein d’un groupe restreint, ils et elles imaginent et développent une pièce chorégraphique pour la scène. Plutôt que d’intégrer des personnes en situation de handicap dans les conventions d’une culture chorégraphique façonnée par et pour des artistes valides, ils et elles inversent autant que possible ce principe pour explorer les esthétiques et contenus qui en émergent. Les désirs et la créativité des interprètes de Platform-K constituent l’un des principaux points de départ tandis que les méthodes d’improvisation et de développement du matériel de ZOO, intrinsèquement non hiérarchiques, permettent de nourrir cette démarche et d’élaborer le matériau chorégraphique à travers une multiplicité d’expériences et de points de vue. La bande-son se compose de musiques éclectiques avec lesquelles les interprètes ont développé, au fil de leur vie, un lien personnel et émotionnel profond. Elle joue plusieurs rôles : source d’énergie, déclencheur d’émotions, générateur de mouvement, principe d’organisation de l’espace et du temps. Comme une musique de film, elle oriente la dramaturgie et influence la perception du public. Cette nouvelle création invite à voir le monde à travers d’autres regards, d’autres logiques et propose une autre façon de danser, de regarder, de se positionner les un·es par rapport aux autres. De cette accumulation d’expériences, de formes et de situations émerge une nouvelle méthode commune où s’expriment l’inattendu, la créativité, l’instant et le vivant.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Sauvage est celui qui se sauve

    08.01.2026  >  24.01.2026

    • Spectacle

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    Veronika Mabardi / Antoine Laubin / De Facto À partir de 16 ans[ Durée : 1h30 ]Deux lettres écrites la même nuit.
Il n'y a pas à choisir laquelle est la vraie.
Toutes les deux disent la vérité,
mais l'une sans l'autre est un mensonge.Trois femmes nous font face et l’une d’entre elles peint.Elles sont venues raconter l’histoire de Celle qui écrit.Celle dont le frère était arrivé de Corée du Sud,un jour d’enfance, dans le Brabant wallon.Celle dont le frère est mort quelques années plus tard, à 31 ans, en 1997.Un frère qui aujourd’hui lui glisse à l’oreille : Dis ce que j'ai reçu. Ne fais pas semblant qu'il n'y a pas eu de joie.En six chapitres, de l’enfance partagée à la relation post-mortem, une sœur raconte alors, sans faire semblant, un bloc de passé, un territoire et les êtres qui les peuplent. Dans la trajectoire de la compagnie De Facto, à la suite des spectacles Crâne (2019), Démons me turlupinant (2015) et Les Langues paternelles (2009), Sauvage est celui qui se sauve appartient à la veine des adaptations littéraires à dimension autobiographiques (voire psychanalytiques). C'est cette fois l'héritage maternel et l'ancrage territorial qui sont ici questionnés.AFTER SCENE - Sa 10 janvier après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.RENCONTRE - Je 15 janvier après la représentation. Focus sur l’écriture de Veronika Mabardi.
    Lieu
    Le Rideau
    Rue Goffart, 7 A
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 737 16 00
    Réservation : +32 2 737 16 01
    contact@lerideau.brussels
    https://lerideau.brussels
  • Autoportrait à ma grand-mère

    09.01.2026  >  15.01.2026

    • Théâtre
    Autoportrait à ma grand-mère est un dialogue scénique, différé et prolongé, entre une petite fille et sa « mémé ». Patricia Allio consacre ce seule en scène à sa grand-mère, Julienne Le Breton. Elle y questionne la domination culturelle, tout en célébrant les souvenirs partagés.

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    Entre lettres et enregistrements, Patricia Allio continue de converser avec sa grand-mère Julienne Le Breton. Julienne était une orpheline, originaire du Morbihan, un temps ouvrière agricole ayant reçu « peu d'instruction » selon ses propres termes. La metteure en scène tisse le parcours d’une transmission paradoxale, le changement de classe sociale et la culpabilité qui l’accompagne, mais rend aussi hommage à ses origines. Dans ce partage intime, Patricia Allio revient sur son héritage et son identité et fait le parallèle entre l’interdit de la langue bretonne et la colonialité. Autoportrait à ma grand-mère rend compte des multiples dominations - de classe, de genre - subies par Julienne tout au long de sa vie et fait ressortir une personnalité lumineuse, oscillant entre sentiment de honte et dignité populaire.     Dans son seule en scène, Patricia Allio propose la mémoire joyeuse comme connexion alternative aux morts.
    Lieu
    Théâtre Varia
    Rue du Sceptre, 78
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    Réservation : +32 2 640 35 50
    reservation@varia.be
    http://www.varia.be
  • Reconstitution d’une scène de chasse

    09.01.2026  >  15.01.2026

    • Cinéma
    Ce film revisite l’histoire de la violence, l'histoire picturale et littéraire du fantasme masculin d’une partie de chasse dont le gibier serait une femme. Patricia Allio le subvertit et en fait un film à trois voix où chasseresses et proies deviennent de mystérieuses complices.

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    Jeanne De Berg, dominatrice, décide de mettre en scène un récit de chasse de sa soumise Belkis, inspiré du triptyque de Botticelli, lui-même inspiré du Décaméron de Boccace. Peu à peu, à travers ces enchâssements de récits, on découvre que Belkis brûle d’être traquée.    Il existe plusieurs scènes de chasse qui dépeignent des femmes poursuivies – par des animaux, des humains ou des divinités –, comme dans l’Après-midi d’un faune de Mallarmé. Toutefois, dans cette œuvre de Patricia Allio, on sort des rôles de domination : en s’appropriant les codes du sadomasochisme et en assumant les désirs, les femmes s’émancipent du regard masculin. La peur et la violence deviennent des moteurs de jouissance et de plaisir.Théâtre du trash et de la cruauté, l'œuvre s’appuie sur les zones troubles du désir hors-normes et sur la suggestion provoquant ainsi le fantasme. Patricia Allio réalise le film d’une scène de crime, comme on capturerait une nature morte. Par-dessus l’image, des voix se superposent tels des fantômes. 
    Lieu
    Théâtre Varia
    Rue du Sceptre, 78
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    Réservation : +32 2 640 35 50
    reservation@varia.be
    http://www.varia.be
  • Ces filles-là

    13.01.2026  >  25.01.2026

    • Théâtre

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    « Ça dure seulement une seconde avant qu’on s’enfonce toutes dans l’eau, que les mains de l’autre appuyées sur nos épaules nous fassent couler. Mais pendant une seconde, c’est le truc le plus beau que t’aies jamais vu. » Les filles de l’école Sainte-Hélène ont grandi ensemble. Elles se connaissent depuis la maternelle. Elles ont juré qu’elles seraient meilleures amies pour la vie. Alors, à l’école, elles se serrent les coudes. Un jour, au cours d’histoire : Biiip - Tweeet - Clic ! Toute la classe reçoit le même post : une photo de Scarlett, toute nue. C’est le début du harcèlement, d'un match impitoyable, d’une infernale curée. Toutes contre une seule. Et c’est le groupe qui condamne ou acquitte, qui accepte ou rejette. Pour Scarlett, c’est une véritable descente aux enfers qui commence. Mais de quoi Scarlett est-elle coupable, au juste ? Drôle, explosive, inspirée de faits réels, la pièce explore le pouvoir du groupe, les pressions que la génération numérique d’aujourd’hui s’inflige à elle-même, et le spectre du patriarcat toujours présent sous les rivalités féminines. Pour raconter celles-ci et les transcender, sont convoquées autour d’un collectif de jeunes comédiennes danseuses soudées et organiques, des femmes de générations passées qui ont lutté pour leurs droits et leur liberté. La pièce Ces filles-là a remporté le prix Scenic Youth de la comédie de Béthune, le Coup de cœur des lycéens de Loire Atlantique et le prix Orphéon.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Amazonia

    13.01.2026  >  25.01.2026

    • Théâtre

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    « Je pense aux pyramides d'Égypte dans les vieux Péplum qu'on regardait avec mon père. Des milliers d'esclaves grimpés sur des échafaudages de bois. » Préparer, emballer, livrer, toujours plus vite, dans des cadences impossibles à tenir. Voilà la violence sociale dans laquelle des centaines de milliers de travailleur·euse·s évoluent chaque jour pour que nous, consommateur·ice·s, soyons livré·e·s de plus en plus vite. Dans ce seul-en-scène inspiré de faits réels, Aurélien Labruyère et Jean-Baptiste Delcourt nous plongent dans l’enfer d’une multinationale aux allures d’épopée contemporaine. Un théâtre politique, social et citoyen. Au cœur de l’intrigue, un homme, à la fois narrateur, complice et témoin de l’histoire. Christian, militant de la cause révolutionnaire, veut mener la lutte de l’intérieur et se fait embaucher par le géant de la distribution. Alors qu’il est proche d’obtenir une promotion, on découvre sa stratégie et il est licencié sur le champ. S’engage alors un combat juridique pour dénoncer les pratiques abusives du groupe et traîner la fi rme devant les tribunaux.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Habiter

    13.01.2026  >  16.01.2026

    • Théâtre
    Patricia Allio emprunte aux codes de la conférence pour signer une œuvre qui aborde ses thématiques de prédilection. Habiter croise en effet nomadisme, liberté de circulation et identités de genre, liés par la performativité de la langue.

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    Avec cette performance écrite et mise en scène en 2007, puis revisitée en 2024 à l'aune de l'actualité politique, Patricia Allio met en scène Pierre Maillet. Ce dernier livre un monologue aux allures légères dans une langue faite de jeux, d’anagrammes et d’onomatopées. C’est une utilisation jouissive de la langue qui détourne les codes des conférences et se les réapproprie. Peut-on formaliser la débinarisation de nos identités ? Quelle langue inventer pour traduire ces changements ?    Sur scène, il est question de pensée queer apparue au XXème siècle, de nomadisme et de fluidité des genres. Le texte fait des parallèles surprenants entre ces sujets, s'appuyant sur l’actualité récente, l’architecture et l’Histoire de l’art. Habiter est une ode aux identités nomades et mutantes. La langue est elle-même un terrain exploratoire et ludique qui traduit une pensée fine sur nos métamorphoses et amorce une réflexion sur un monde sans frontières.
    Lieu
    Théâtre Varia
    Rue du Sceptre, 78
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    Réservation : +32 2 640 35 50
    reservation@varia.be
    http://www.varia.be
  • 4211 km

    13.01.2026  >  17.01.2026

    • Théâtre
    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 50 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. » Aïla Navidi

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    4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Komeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place. Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire. De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles. 4211 km témoigne du combat mené par les Iranien.ne.s pour leur liberté. Que ce soit hier ou aujourd’hui. Nous pensons qu’on en sort meilleur. Plus tendre. Avec le cœur plus gros et propre à rejoindre des élans de solidarité.
    Lieu
    Centre Culturel d'Uccle
    Rue Rouge, 47
    1180 Uccle
    Tél : +32 2 374 64 84
    Réservation : +32 2 374 64 84
    reservation@ccu.be
    http://www.ccu.be