Evénements du 13 janvier 2026

  • Habiter

    13.01.2026  >  16.01.2026

    • Théâtre
    Patricia Allio emprunte aux codes de la conférence pour signer une œuvre qui aborde ses thématiques de prédilection. Habiter croise en effet nomadisme, liberté de circulation et identités de genre, liés par la performativité de la langue.

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    Avec cette performance écrite et mise en scène en 2007, puis revisitée en 2024 à l'aune de l'actualité politique, Patricia Allio met en scène Pierre Maillet. Ce dernier livre un monologue aux allures légères dans une langue faite de jeux, d’anagrammes et d’onomatopées. C’est une utilisation jouissive de la langue qui détourne les codes des conférences et se les réapproprie. Peut-on formaliser la débinarisation de nos identités ? Quelle langue inventer pour traduire ces changements ?    Sur scène, il est question de pensée queer apparue au XXème siècle, de nomadisme et de fluidité des genres. Le texte fait des parallèles surprenants entre ces sujets, s'appuyant sur l’actualité récente, l’architecture et l’Histoire de l’art. Habiter est une ode aux identités nomades et mutantes. La langue est elle-même un terrain exploratoire et ludique qui traduit une pensée fine sur nos métamorphoses et amorce une réflexion sur un monde sans frontières.
    Lieu
    Studio Varia
    Rue Gray, 154
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    info@varia.be
    http://www.varia.be
  • 4211 Km

    13.01.2026  >  17.01.2026

    • Théâtre
    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 40 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. Aïla Navidi

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    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 40 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. Aïla Navidi 4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Komeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place. Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire. De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles.
    Lieu
    Centre Culturel d'Uccle
    Rue Rouge, 47
    1180 Uccle
    Tél : +32 2 374 64 84
    Réservation : +32 2 374 64 84
    reservation@ccu.be
    http://www.ccu.be
  • 4211 km

    13.01.2026  >  17.01.2026

    • Théâtre
    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 50 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. » Aïla Navidi

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    4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Komeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place. Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire. De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles. 4211 km témoigne du combat mené par les Iranien.ne.s pour leur liberté. Que ce soit hier ou aujourd’hui. Nous pensons qu’on en sort meilleur. Plus tendre. Avec le cœur plus gros et propre à rejoindre des élans de solidarité.
    Lieu
    Centre Culturel d'Uccle
    Rue Rouge, 47
    1180 Uccle
    Tél : +32 2 374 64 84
    Réservation : +32 2 374 64 84
    reservation@ccu.be
    http://www.ccu.be