Evénements du 13 janvier 2026

  • Amazonia

    13.01.2026  >  25.01.2026

    • Théâtre

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    « Je pense aux pyramides d'Égypte dans les vieux Péplum qu'on regardait avec mon père. Des milliers d'esclaves grimpés sur des échafaudages de bois. » Préparer, emballer, livrer, toujours plus vite, dans des cadences impossibles à tenir. Voilà la violence sociale dans laquelle des centaines de milliers de travailleur·euse·s évoluent chaque jour pour que nous, consommateur·ice·s, soyons livré·e·s de plus en plus vite. Dans ce seul-en-scène inspiré de faits réels, Aurélien Labruyère et Jean-Baptiste Delcourt nous plongent dans l’enfer d’une multinationale aux allures d’épopée contemporaine. Un théâtre politique, social et citoyen. Au cœur de l’intrigue, un homme, à la fois narrateur, complice et témoin de l’histoire. Christian, militant de la cause révolutionnaire, veut mener la lutte de l’intérieur et se fait embaucher par le géant de la distribution. Alors qu’il est proche d’obtenir une promotion, on découvre sa stratégie et il est licencié sur le champ. S’engage alors un combat juridique pour dénoncer les pratiques abusives du groupe et traîner la fi rme devant les tribunaux.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Master Clash #5

    13.01.2026

    • Concert

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    Session particulière que celle-ci puisque deux musiciens sont à l'affiche et d'autant plus particulière qu'Alain et Antoine sont respectivement père et fils. Alain Pierre a suivi un cursus des plus conséquents dans les années 80, passant par le Conservatoire de Liège (guitare classique, musique de chambre, improvisation libre) puis celui de Bruxelles (guitare jazz, harmonie jazz, composition, arrangement). Il va se singulariser en utilisant la technique de la guitare classique pour jouer du jazz sur des guitares à 12 cordes et classiques, sans se cantonner à ces instruments et en explorant d'autres musiques. Biberonné au jazz dès sa plus tendre enfance, Antoine Pierre n'a pas dû attendre pour être reconnu. Le batteur n'a pas encore 18 ans quand Philip Catherine l'invite à rejoindre sa formation qui accélèrera son apprentissage, passant également par le Conservatoire de Bruxelles et la New School For Jazz and Contemporary Music à New York. A son retour en 2015, il enchaîne les projets personnels, d'abord jazz avec Urbex, puis avec l'inclassable Next.Ape, l'électro solo VAAGUE et son dernier né le quartet Fall Up (carte blanche au Marni Jazz Festival 25). On l'aura compris, dans la famille Pierre, l'ouverture, l'originalité et la recherche sont appréciées. Père et fils ont en quelque sorte trouvé leur Saint-Esprit en la personne de Pat Metheny. Apparu dans les années 70, ce guitariste américain est prodigieux, sa carrière protéiforme et son œuvre prolifique. A 19 ans, il enseigne déjà au fameux Berklee College of Music de Boston. Dans les années 90, il remplit Forest National avec le Pat Metheny Group dont l'audience dépasse largement le public jazz habituel. Ce qui ne l'empêche pas d'être en studio avec Ornette Coleman, héraut du free jazz, et bien d'autres pointures jazz ou non. Instrumentiste hors pair (guitares acoustiques, électriques, guitare-synthétiseur, guitare-harpe…), compositeur de premier plan et improvisateur inspiré, il influence encore et toujours quantité de musiciens par la multiplicité de son langage. Parce qu'ils ne sont pas de la même génération (forcément) et parce que l'un pratique la guitare et l'autre non, Alain et Antoine Pierre ont chacun une approche différente de Metheny, qui soulignera la richesse de cette personnalité. En live Alain Pierre et Antoine Pierre se produiront avec leur formation Tree-Ho ! que complète le bassiste Félix Zurstrassen. MASTER CLASH Le constat « Miles Davis ? J'ai écouté un disque, j'ai pas vraiment aimé... ». On peut passer à côté d'un artiste, même iconique, aussi simplement que cela. Ou se retrouver perdu face à une discographie souvent abondante et à la profusion des sources aujourd'hui disponibles via internet. En dépit des apparences, aborder l'œuvre d'un « grand nom » ne tient pas de l'évidence. Le concept Master Clash invite un.e musicien.ne de jazz à partager sa passion pour une personnalité musicale de renom. Comment ? En situant sa singularité, ses particularités et son influence sur le son, l'instrument, le jeu, le style, un courant, une époque... L'ambition est de permettre une découverte ou d'accroître le plaisir de l'écoute pour un public intéressé par la musique sans qu'il soit spécialiste. Le pitch La soirée propose l'équivalent de deux sets. En première partie sont projetées des archives audiovisuelles où se retrouve la personnalité musicale, elles sont commentées par l'invité.e lors d'un échange avec Jacques Onan (Maison du Jazz). En deuxième partie, place à une prestation live de l'invité.e en lien avec la personnalité musicale.
    Lieu
    Le Marni
    Rue de Vergnies, 25
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 639 09 80
    Réservation : +32 2 639 09 82
    info@theatremarni.com
    http://www.theatremarni.com
  • Habiter

    13.01.2026  >  16.01.2026

    • Théâtre
    Patricia Allio emprunte aux codes de la conférence pour signer une œuvre qui aborde ses thématiques de prédilection. Habiter croise en effet nomadisme, liberté de circulation et identités de genre, liés par la performativité de la langue.

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    Avec cette performance écrite et mise en scène en 2007, puis revisitée en 2024 à l'aune de l'actualité politique, Patricia Allio met en scène Pierre Maillet. Ce dernier livre un monologue aux allures légères dans une langue faite de jeux, d’anagrammes et d’onomatopées. C’est une utilisation jouissive de la langue qui détourne les codes des conférences et se les réapproprie. Peut-on formaliser la débinarisation de nos identités ? Quelle langue inventer pour traduire ces changements ?    Sur scène, il est question de pensée queer apparue au XXème siècle, de nomadisme et de fluidité des genres. Le texte fait des parallèles surprenants entre ces sujets, s'appuyant sur l’actualité récente, l’architecture et l’Histoire de l’art. Habiter est une ode aux identités nomades et mutantes. La langue est elle-même un terrain exploratoire et ludique qui traduit une pensée fine sur nos métamorphoses et amorce une réflexion sur un monde sans frontières.
    Lieu
    Studio Varia
    Rue Gray, 154
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    info@varia.be
    http://www.varia.be
  • 4211 Km

    13.01.2026  >  17.01.2026

    • Théâtre
    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 40 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. Aïla Navidi

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    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 40 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. Aïla Navidi 4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Komeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place. Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire. De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles.
    Lieu
    Centre Culturel d'Uccle
    Rue Rouge, 47
    1180 Uccle
    Tél : +32 2 374 64 84
    Réservation : +32 2 374 64 84
    reservation@ccu.be
    http://www.ccu.be
  • 4211 km

    13.01.2026  >  17.01.2026

    • Théâtre
    « Quand nous sommes partis d’Iran, nous pensions que ce serait pour quelques semaines, ça fait bientôt 50 ans ». Mon père m’a dit ces mots récemment. Ça résume bien notre histoire. » Aïla Navidi

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    4211 kilomètres c’est la distance qui sépare Téhéran de Paris - où Mina, Fereydoun, et leur fille Yalda, s’installent en 1979. Ils fuient les persécutions du nouvel état islamique d’Iran et de son guide suprême l’ayatollah Komeiny. 4211 kilomètres, c’est également la distance qui sépare deux mondes : celui des déracinés et du lien indéfectible qu’ils entretiennent avec le pays d’origine ; et de notre bonne vieille société occidentale qui peine à leur faire une place. Yalda n’a jamais vécu en Iran, « pourtant j’avais l’impression d’y vivre dès que j’ouvrais les portes de notre appartement, ce lieu où l’on ne parlait que le Farsi et l’Azéri, où l’on mangeait, vivait et respirait à l’Iranienne. » Elle vit dans ce monde binaire dans lequel on doit être iranien ou français - pas les deux -, où l’accent de ses parents lui fiche la honte, où elle a le devoir de réussir et d’être exemplaire. De manière singulière, 4211 km offre à rencontrer cette large famille d’exilés qui se retrouvent, se protègent, s’aiment et se fêtent. Qui y croient dur comme fer. Et donnent, à la manière d’un Ken Loach, l’espoir de futurs possibles. 4211 km témoigne du combat mené par les Iranien.ne.s pour leur liberté. Que ce soit hier ou aujourd’hui. Nous pensons qu’on en sort meilleur. Plus tendre. Avec le cœur plus gros et propre à rejoindre des élans de solidarité.
    Lieu
    Centre Culturel d'Uccle
    Rue Rouge, 47
    1180 Uccle
    Tél : +32 2 374 64 84
    Réservation : +32 2 374 64 84
    reservation@ccu.be
    http://www.ccu.be