Mais ce n’est qu’à l’âge de 16 ans qu’elle prend conscience que ses cauchemars sont liés à ce qu’a vécu sa grand-mère … Pendant la seconde guerre mondiale, celle-ci a été arrêtée et placée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück. Elle en sortira marquée à jamais. Peu à peu, Stefanie commence à en parler avec sa mère et sa grand-mère. Il devient évident que le passé de sa famille s’est instillé partout dans leurs vies.
Petit, artisanal, personnel, expressif et sans paroles, le langage théâtral de Stefanie est nourri de documentaires, d’ouvrages historiques, d’entretiens avec des experts en traumatisme, de bribes de lettres personnelles et de conversations avec sa grand-mère. Trois générations de femmes occupent le devant de la scène. Leur présence nous rappelle que nous ne venons pas de nulle part.