Rideau de Bruxelles
Rue Goffart 7A
1050 Bruxelles
03 > 14.12 du mardi au samedi.
Représentation à 20h30 sauf les jeudis 5 et 12.12 : 19h30.
Durée du spectacle 1h25.
Parce que la pièce zigzague entre performance, témoignage vidéo, conférence et théâtre.
Parce que cette histoire n’est pas que clinique. Elle raconte aussi comment l’être humain peut rebondir, comment une artiste ne renonce pas à la création et fait de sa blessure une chance.
Parce que, à la manière d’un documentaire, la pièce comporte à la fois une (des) dimensions(s) artistique(s) et une dimension instructive.
Parce que le spectacle a reçu le Prix de la Critique 2015 dans la catégorie « Création artistique et technique ».
En 2001, alors qu’elle joue le rôle d’Athéna dans l’Orestie, la comédienne Delphine Salkin sent soudain sa voix se briser sur le mot "loi". En scène, personne ne s’aperçoit de rien. Pourtant, durant des années, elle ne pourra plus parler sans effort, plus chanter « bon anniversaire », à peine pourra-t-elle répondre au téléphone...
Depuis, elle a rencontré des musiciens, des chanteuses, des médecins, des chercheurs, et d’autres gens souffrant comme elle de dysphonie. Elle a accumulé des matériaux sonores et visuels, surprenants et instructifs.
Après une série d’épreuves et deux opérations, elle retrouve le chemin de la scène et imagine, avec ses partenaires, la chronique d’une voix perdue et retrouvée. Comme un hommage à la beauté fragile de la voix, de toutes les voix.
Chaque voix humaine est unique. Elle est un visage sonore. La voix est intime et universelle. La voix apparaît comme une évidence. Ce n’est que si elle est retirée qu’on prend pleinement conscience de son caractère précieux. La voix, c’est la parole, c’est le chant, c’est l’échange, la communication. C’est l’identité et c’est aussi le moyen de faire entendre la pensée.
La voix est un vecteur de lien social. En être privé correspond à une perte sociale, à un isolement hors du circuit social. La perte de la voix peut ressembler à une perte de mobilité.
Comment faire face à une faculté qui vient à manquer ? Quand on n’a pas « voix au chapitre », qu’on est interdit de parole ou qu’on a la gorge trop serrée pour parler, on peut découvrir les vertus du silence et des multiples langages non-verbaux, non-oraux. Artistiquement, du mouvement, de la danse ou de l’écriture.
Débat du bout du bar
Rencontre publique après-spectacle avec les artistes dans le cadre convivial du bar.
30’ à 45’ le jeudi 5 décembre.
Rencontre avec le créateur qui imagine et construit l’univers sonore du spectacle en live avec la découverte des mécanismes utilisés.
Sur demande, après le spectacle.
Rencontre avant et/ou après avec la médiatrice et Tour du propriétaire (rénovation de notre Maison de Théâtre oblige !)
Jeudredi le 12 décembre à 18h : un moment dans le bar du théâtre pour celles et ceux qui aiment se réunir, papoter, faire connaissance dans une ambiance conviviale. Ce moment peut être suivi ou non du spectacle.