Evénements du 3 février 2026

  • Trois sœurs

    03.02.2026  >  08.02.2026

    • Théâtre

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    « Vous avez des larmes aux yeux. Il faut aller vous coucher, il commence à faire jour... Ah s’il m’était permis de donner ma vie pour vous ! » Prenez trois jeunes femmes, Irina, Olga et Macha, et quelques soldats d'une garnison désœuvrée... Placez-les dans une maison familiale où père et mère ont disparu. Laissez-les se heurter, se frôler, se divertir, se repousser. Situez l'action dans une ville insignifi ante aux confi ns de nulle part, dans un vide existentiel où passé et futur sont irréconciliables et le présent insoutenable. Telle est l’expérience à laquelle nous convie Christophe Sermet qui lit, dans cette comédie de Tchekhov, une observation de l’être humain in vivo. Il y explore le sentiment tragique de n’être jamais laissé en paix par ses désirs, de n’être ni au bon endroit ni au bon moment, perpétuellement décalé dans le temps et dans l'espace, embarqué dans le drame comique du contretemps.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Jouer sa vie • Vincent Hennebicq

    03.02.2026  >  14.02.2026

    • Théâtre
    À travers cette expérience radicale, Vincent Hennebicq pulvérise les certitudes, nous laissant entrevoir de multiples scénarios. Oser lâcher prise, bifurquer, se laisser guider vers l’impensable : le dé pourrait-il nous révéler ?

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    À partir du roman culte L’homme-dé de Luke Rhinehart, Jouer sa vie met en place un dispositif où le hasard prend le pouvoir. Les dés sont jetés ! Et si on laissait le hasard dicter toutes nos décisions ? Un soir, Luke décide de confier ses choix à un simple lancer de dé. Une règle d’or : toujours obéir au résultat. Peu à peu, le jeu prend une ampleur vertigineuse, bousculant ses repères et questionnant ses limites. Jusqu’où sommes-nous prêt·es à aller ? Jusqu’au chaos ? Jusqu’à la perte totale de contrôle ? C’est toute la problématique du roman L’homme-dé de Luke Rhinehart, point de départ du spectacle de Vincent Hennebicq. Par un dispositif immersif, chaque spectateur·ice prend part activement au déroulement du récit. Boîtiers interactifs et dés à portée de mains, le public fait évoluer l’histoire en temps réel, plongeant dans un kaléidoscope narratif émaillé de témoignages et de réflexions intimes. Chaque représentation est une expérience inédite, un saut dans l’inconnu porté par les compositions envoûtantes d’Antoine Flipo. Que reste-t-il de notre identité quand elle se réduit à une expérience ludique ? Peut-on réellement se libérer des normes et des tabous ? À travers cette expérience radicale, Vincent Hennebicq pulvérise les certitudes, nous laissant entrevoir de multiples scénarios. Oser lâcher prise, bifurquer, se laisser guider vers l’impensable : le dé pourrait-il nous révéler ? Première  Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Whispers

    03.02.2026  >  04.02.2026

    • Théâtre
    Sur scène, se tient une femme, personnage déboulant d’un conte trouble. Ses gestes entrent progressivement en résonance avec les vibrations ambiantes et des apparitions insolites. Dans "Whispers", « murmures » en anglais, Nicole Mossoux choisit comme partenaire de jeu le son, réalisé en direct, et offre un spectacle étrange et habité, de bout en bout.

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    Au centre du plateau, une femme seule. Seule ou peut-être pas. Il semble que l’espace soit hanté. En témoignent des présences furtives, des sons larvés et puis des figures fantomatiques qui surgissent çà et là, prenant de plus en plus de place, nous chuchotant à l’oreille, se dressant dans l’image comme les gardiennes d’un secret. Serait-ce ces mânes qui errent sans fin et troublent notre présent avec un irréparable passé ? Une femme se tient là et ne sait plus ce qui parle en elle, de son propre vécu ou de celui de ses ancêtres. Elle tente de décrypter ces bruissements qui ressemblent furieusement à un complot contre le vivant. Quelle issue choisir, comment sortir de la chaîne des générations, comment vivre une aube qui ne soit empruntée à la nuit ? Nicole Mossoux, qui a exploré dans différents spectacles le rapport à la marionnette, à l’ombre ou à l’objet manipulé, est cette fois en prise avec le monde du sonore. Comme en écho à ses gestes, on entend différents éléments grincer, crisser, claquer, se manifester. Paraissant empruntée à un tableau de Vermeer, elle quitte et retrouve inlassablement le même point, emmène, comme s’extirpant de son corps, des silhouettes animées : ectoplasmes hâtifs, spectres dégingandés qui surgissent, importuns, avec des intentions pour le moins troubles. Les sons produits en direct – par Mikha Wajnrych et Thomas Turine – leur donnent une consistance paradoxale, quand c’est le personnage vivant qui s’efface, à l’instigation des fantômes qu’il a produits. Le sonore devient alors trompe-l’œil.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be