Evénements du 12 mars 2022
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L’Empreinte du Vertige
08.03.2022 > 12.03.2022
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Brussels Jewish International Film Festival 2022
08.03.2022 > 13.03.2022
Après une annulation en 2020 et une absence en 2021 (toutes deux pour d'inédites raisons sanitaires), l'asbl IMAJ est heureuse de confirmer l'édition 2022 de son Brussels Jewish International Film Festival ! -
A german life
08.03.2022 > 29.04.2022
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Gilgamesh
08.03.2022 > 12.03.2022
Pour sa nouvelle création, le metteur en scène Mesut Arslan s’attaque à la magistrale épopée de Gilgamesh. Non pas en tant que récit d’immortalité qu’on raconte depuis des millénaires, mais comme un enseignement qui nous apprend à mourir. -
Stand by
08.03.2022 > 12.03.2022
Un homme, une femme. Un couple. Tous deux revisitent leur vie, au travers de leur propre corps. Séparément et ensemble. De l’embryon qu’ils ont été, jusqu’à la poussière qu’ils sont redevenus -
Larrons En Baskets Bleues
08.03.2022 > 12.03.2022
Edgar est coach d’Elvis. Avec lui, on apprend, dans sa chair et ses genoux, à incarner le King. Mais Edgar est triste, plus grand monde ne s’intéresse à lui, ou à Elvis. Dans son école d’Elvis, il ne lui reste que trois élèves. Solidaires et solitaires, iels travaillent sans relâche pour qu’une nuit, le King apparaisse entre deux mouvements de genoux. -
Exposition / Bâd-e Sabâ / Wind of Hope
08.03.2022 > 02.04.2022
En 2019, Jean-François Ravagnan parcourt les routes iraniennes et découvre un pays à travers l’objectif de son appareil photo et un recueil de la poétesse A. Laila. Guidé par ses poèmes, il entrevoit l’Iran avec ses contradictions, ses douleurs et ses espoirs. Immobilisé par la pandémie de Covid-19, le photographe commence à développer ses prises de vue et les partage avec l’autrice. Une correspondance se construit entre eux dans un dialogue singulier où les mots et les images créent lentement le portrait d’une société iranienne sans la nommer. En persan, Bâd-e Sabâ représente un vent de printemps doux et frais venant du nord qui apporte la prospérité et l’épanouissement avec lui. Il évoque un renouveau nécessaire et inspire ce projet hybride entre littérature poétique et photographie documentaire. → Les poèmes de l’exposition seront également accessibles en audio. Vous pourrez les écouter en vous munissant de vos écouteurs grâce à un QR code. Les poèmes sont traduits depuis l’anglais par la poétesse Milady Renoir. -
Celle que vous croyez
08.03.2022 > 19.03.2022
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Le Songe d’une nuit d’été
08.03.2022 > 02.04.2022
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Une cérémonie
08.03.2022 > 12.03.2022
N’y a-t-il pas une providence spéciale à la chute d’un moineau ? Si notre heure est venue, elle n’est pas à venir. Si elle n’est pas à venir, c’est pour maintenant. Que ce soit à présent ou pour plus tard, se tenir prêts. Voilà tout. (Hamlet, William Shakespeare) Shakespeare n’aurait probablement vu aucun ombrage à l’emprunt de ses vers en pleine Cérémonie. Le Raoul Collectif s’en empare comme un mât de cocagne autour duquel se dresse vaille que vaille le besoin irrépressible de se réunir. Trinquer oui, mais à quoi ? À l’attente de quelque chose ? À l’espoir d’une chute, d’un bouleversement ? Ou serait-ce la perspective d’un chaos imminent qui convoque un rituel dont on pensait avoir perdu la trace, et qui apparait alors comme un dernier recours ? Une production du Raoul Collectif, c’est toujours un OVNI, pour les protagonistes eux-mêmes qui côtoient joyeusement les précipices pour mieux se retrouver. Sur un vaste plateau s’annonce la fête. Déjà la musique s’avance, les chaises volent, l’alcool grise les cœurs une fois dans le gosier. Et derrière l’apparente insouciance qui se dégage du tableau, c’est le drame d’une société qui se répand, elle qui ne peut même plus enterrer ses morts. Sous les notes de Duke Ellington et Charlie Parker vigoureusement interprétées en live, bientôt la révolte gronde et les Raoul de convoquer Antigone et même Don Quichotte. La tragédie grecque et Cervantès viennent prêter main forte à ce possible appel à la désobéissance, à cette interrogation sur la violence comme légitime défense, à ces menaces qui rôdent et qu’il faut tenir en respect. Et si le Raoul pose le dilemme sans le trancher, comment oublier ce volatile géant qui surplombe la scène. De ses battements d’ailes, il rappelle constamment que le péril est proche.