Evénements du 12 mars 2022

  • L’Empreinte du Vertige

    08.03.2022  >  12.03.2022

    • Théâtre

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    Elisa, au volant de sa voiture, percute de plein fouet une panthère. Le choc, tel un effet boomerang, fait jaillir son passé, alors qu’un ami imaginaire : L’autre, apparaît sur la banquette arrière. N’arrivant plus à rentrer chez elle, elle commence à filer tout droit, non pas pour fuir mais pour comprendre et s’approprier un corps qui lui est étranger. Telle la panthère laissée gisante sur le bord de la route, Elisa revient à la vie. A coups de flash-back et batterie, elle nous embarque dans son périple, accompagnée par L’autre, musicien à l’oreille attentive. De la blessure à la résilience, souvenirs, voix, corps s’entremêlent pour faire sauter les verrous de son corps et de ses désirs. A travers un road-trip fantastique et percussif, nous sommes aspiré.es dans un récit de l’intime. Là où les mots n’arrivent ni à être dits ni à être écoutés, l’histoire de Elisa, anti-héroïne du féminin, dynamite les clichés dans lesquels la sexualité est toujours emprisonnée. Entre musique, texte et mouvement, mêlant poésie et rock’n’roll, L’empreinte du vertige est un vrai électrochoc et une ode à la vie. Conception et écriture : Angèle Baux Godard / Avec : Angèle Baux Godard, Jérémy David / Mise en scène et scénographie : Clément Goethals / Création lumières : Amélie Géhin/ Création son : Jérémy David/ Création costumes : Marine Vanhaesendonck / Assistanat à la scénographie : Hélène Beutin, Nathalie Moisan (stagiaire)/ Chargé de production : François Gillerot Une création de la Cie FACT, en coproduction avec le Théâtre de la Vie, le Théâtre de Martyrs, Le Rideau de Bruxelles, La Coop, Shelter Prod. Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax-Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique, La Comédie de l’Est, Colmar (France), Le Théâtre de Doms, Avignon (France), Le Théâtre du Peuple, Bussang (France)
    Lieu
    Théâtre de la Vie
    Rue Traversière, 45
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 219 11 86
    Réservation : +32 2 219 60 06
    reservations@theatredelavie.be
    http://www.theatredelavie.be
  • Brussels Jewish International Film Festival 2022

    08.03.2022  >  13.03.2022

    • Festival
    Après une annulation en 2020 et une absence en 2021 (toutes deux pour d'inédites raisons sanitaires), l'asbl IMAJ est heureuse de confirmer l'édition 2022 de son Brussels Jewish International Film Festival !

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    Après une annulation en 2020 et une absence en 2021 (toutes deux pour d'inédites raisons sanitaires), l'asbl IMAJ est heureuse de confirmer l'édition 2022 de son Brussels Jewish International Film Festival ! Le festival posera ses bobines du 08 au 13 mars au Palace et au Cinéma Vendôme pour 8 avant-premières, 8 films venus d'horizons variés - Israël, France, Canada, Russie, Norvège et États-Unis - mettant en scène la judaïté, sa culture et son histoire sous de nombreux aspects, des plus attendus aux plus surprenants.
    Lieu
    Vendôme - Galeries Cinema - Flagey
    -
    1000 Bruxelles
    http://www.theatredelavie.be
  • A german life

    08.03.2022  >  29.04.2022

    • Théâtre

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    En 1942, au ministère de la propagande nazie. Elle qui ne s’était jamais intéressée à la politique devint la sténographe de Joseph Goebbels. Aujourd’hui, dans l’intimité de son appartement « belle époque », elle se confie et nous raconte son histoire. Tellement de choses brusquement ressurgissent... Est-il possible qu’elle ne fût au courant de rien ? Que savait-elle ? Et qu’a-t-elle choisi de ne pas savoir ? « Aujourd’hui les gens aiment croire qu’ils auraient fait davantage contre les persécutions ; mais moi je dis qu’ils ne l’auraient pas fait ». Cette femme qui nous parle incarne la majorité silencieuse de ces temps terribles. Quand, comment devenons-nous sourds ? nous voilà face à l’éternelle question du pourquoi et du comment on en est arrivé là, alors que les temps s’assombrissent à nouveau… Jacqueline Bir, actrice magistrale, nous tend le miroir et nous offre ce voyage dans le passé et en nous-mêmes. Une production du Théâtre Le Public. Avec le soutien Du Tax Shelter de L’État Fédéral Belge via Belga Films Fund et de la Communauté Française. L'œuvre est représenté dans les pays de langues francophones par Marie Cécile Renauld, MCR agence littéraire.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 80 09 44 44
    Réservation : +32 80 09 44 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • Gilgamesh

    08.03.2022  >  12.03.2022

    • Théâtre
    Pour sa nouvelle création, le metteur en scène Mesut Arslan s’attaque à la magistrale épopée de Gilgamesh. Non pas en tant que récit d’immortalité qu’on raconte depuis des millénaires, mais comme un enseignement qui nous apprend à mourir.

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    Dans le recueil de récits héroïques, Gilgamesh, le 5e roi d’Uruk, souvent accompagné de son ami Enkidu, vit des aventures mythologiques. Ainsi, il part en quête de la vie éternelle ou se bat en duel avec des créatures surnaturelles que les dieux ont lancées sur Uruk. Parallèlement, il se pose des questions existentielles, entre autres, autour de la prise de conscience de notre finitude.Uruk, une cité de l’ancienne Mésopotamie, située dans le sud de l’Irak actuel et appelée Warkā, abritait une des plus anciennes cultures urbaines de la planète. Les terres fertiles au bord de l’Euphrate permettaient d’y cultiver du blé, favorisant la transition de la vie nomade vers la vie sédentaire, de « l’être » vers « l’avoir ». Car la culture du blé a signifié possession et frontières. Dans la culture de la chasse et la cueillette, la nature sauvage appartenait à tout le monde. Dans celle des semences et des moissons, il fallait dorénavant domestiquer la nature ainsi que délimiter son « territoire » et le défendre. Ce qui était à moi n’était plus à toi. Les champs de blé devinrent « propriétés » et allaient dès lors générer des antagonismes : « nous » par opposition aux « autres ». Aussi les guerres ne portent-elles pas toujours sur le territoire en tant que tel, mais souvent sur les ressources et l’énergie qu’il renferme.Mais qui domestique qui dans le plus grand ensemble ? L’humain domine-t-il la nature ou est-ce en fin de compte la nature qui domine l’humain ? Gilgamesh ne s’épargne aucune peine dans sa quête d’immortalité, de victoire sur la mort et de maîtrise de la nature.Prétendument civilisés et forts de toute notre culture, nous aussi souhaitons dominer l’espace et le temps. Mais sommes-nous heureux pour autant ? Une pandémie ne nous a-t-elle pas fait entrevoir qu’il est préférable de remettre notre ego en perspective ? Que la nature en dehors de nous et l’animal en nous restent plus forts que jamais ? Nous pourrions apprendre à accepter l’harmonie qui prolifère dans la nature sauvage, nous laisser porter par la houle nomade et plutôt « être » que vouloir à tout prix tout « saisir » et tout conquérir.L’épopée de Gilgamesh fait partie des plus anciens exemples littéraires de l’histoire de l’humanité. Pendant des siècles, les récits se sont transmis de manière orale et par la suite, ils ont été consignés en écriture cunéiforme. La version définitive telle que nous la connaissons aujourd’hui date du XIIe siècle avant notre ère, mais des fragments plus anciens remontent au troisième millénaire avant notre ère.Avec Mesut Alp, archéologue et spécialiste de la Mésopotamie, Mesut Arslan a réécrit l’épopée et exhume quelques thèmes essentiels, toujours contemporains. Arslan et Alp abordent la rencontre entre Enkidu et Gilgamesh comme celle de la nature face à la civilisation, de l’homo sapiens face à l’homme de Neandertal ou du temps face à l’espace.Pour ce nouveau spectacle, tout comme pour ses créations précédentes, Arslan travaille dans un espace vide que partagent les performeurs et le public. Dans ce vide (le KVS Box), il ranimera chaque soir Gilgamesh.
    Lieu
    KVS
    Quai aux Pierres de Taille, 7
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 210 11 12
    Réservation : +32 2 210 11 12
    info@kvs.be
    http://www.kvs.be
  • Stand by

    08.03.2022  >  12.03.2022

    • Spectacle
    Un homme, une femme. Un couple. Tous deux revisitent leur vie, au travers de leur propre corps. Séparément et ensemble. De l’embryon qu’ils ont été, jusqu’à la poussière qu’ils sont redevenus

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    Un homme, une femme. Un couple. Tous deux revisitent leur vie, au travers de leur propre corps. Séparément et ensemble. De l’embryon qu’ils ont été, jusqu’à la poussière qu’ils sont redevenus. Avec leur peau, leur souffle, leur regard, ils affrontent la gravité, les déformations sonores et visuelles. Ils questionnent leur héritage, leur capacité d'action et réaction. Avec Stand by, la chorégraphe Thi-Mai Nguyen explore notre humanité à partir de son origine. Il est donc ici question de transmission, de responsabilité, de ce qui nous pousse à influer sur ce monde. To stand by, people. Une pièce de : Thi-Mai Nguyen En collaboration avec : Mehdi Baki Interprètes : Mehdi Baki, Thi-Mai Nguyen Regards extérieurs : Laida Aldaz, Marie Hossenlopp, Soa Ratsifandrihana Création sonore : Antoine Delagoutte Création lumières : Caspar Langhoff Construction : Ralf Noon Coproduction et production déléguée : Théâtre la Balsamine Soutiens : Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse, Ultima Vez Aide : La Faktoria
    Lieu
    Théâtre la Balsamine
    Avenue Félix Marchal, 1
    1030 Schaerbeek
    Tél : +32 2 732 96 18
    Réservation : +32 2 735 64 68
    info@balsamine.be
    http://www.balsamine.be
  • Larrons En Baskets Bleues

    08.03.2022  >  12.03.2022

    • Théâtre
    Edgar est coach d’Elvis. Avec lui, on apprend, dans sa chair et ses genoux, à incarner le King. Mais Edgar est triste, plus grand monde ne s’intéresse à lui, ou à Elvis. Dans son école d’Elvis, il ne lui reste que trois élèves. Solidaires et solitaires, iels travaillent sans relâche pour qu’une nuit, le King apparaisse entre deux mouvements de genoux.

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    Larrons en baskets bleues n’est pourtant pas un spectacle sur Elvis, ni sur les sosies. C’est un spectacle sur la difficulté humaine à être soi. Une difficulté si grande que l’on a besoin d’être un·e autre pour s’en apercevoir. Pour ce spectacle, Héloïse Ravet utilise le théâtre muet et entreprend une recherche sur le mouvement d’imitation et de répétition. Elle s’intéresse aux corporéités sous-représentées, celles qui échappent à la norme du corps iconique. Elle met en scène les raté·es de la vie, les oublié·es. Celles et ceux qui essaient avec sincérité, mais n’y parviendront jamais. Celles et ceux qui ne font que tomber, dont le rythme corporel est devenu celui de la chute. La metteuse en scène révèle toute la poésie qui se cache derrière l’échec. Il y a du sublime à être faillible, à dérailler, à vouloir disparaitre, à s’incarner dans le vide. Larrons en baskets bleues est un hymne à la faiblesse.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Exposition / Bâd-e Sabâ / Wind of Hope

    08.03.2022  >  02.04.2022

    • Exposition
    En 2019, Jean-François Ravagnan parcourt les routes iraniennes et découvre un pays à travers l’objectif de son appareil photo et un recueil de la poétesse A. Laila. Guidé par ses poèmes, il entrevoit l’Iran avec ses contradictions, ses douleurs et ses espoirs. Immobilisé par la pandémie de Covid-19, le photographe commence à développer ses prises de vue et les partage avec l’autrice. Une correspondance se construit entre eux dans un dialogue singulier où les mots et les images créent lentement le portrait d’une société iranienne sans la nommer.  En persan, Bâd-e Sabâ représente un vent de printemps doux et frais venant du nord qui apporte la prospérité et l’épanouissement avec lui. Il évoque un renouveau nécessaire et inspire ce projet hybride entre littérature poétique et photographie documentaire. → Les poèmes de l’exposition seront également accessibles en audio. Vous pourrez les écouter en vous munissant de vos écouteurs grâce à un QR code. Les poèmes sont traduits depuis l’anglais par la poétesse Milady Renoir. 

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    En 2019, Jean-François Ravagnan parcourt les routes iraniennes et découvre un pays à travers l’objectif de son appareil photo et un recueil de la poétesse A. Laila. Guidé par ses poèmes, il entrevoit l’Iran avec ses contradictions, ses douleurs et ses espoirs. Immobilisé par la pandémie de Covid-19, le photographe commence à développer ses prises de vue et les partage avec l’autrice. Une correspondance se construit entre eux dans un dialogue singulier où les mots et les images créent lentement le portrait d’une société iranienne sans la nommer.  En persan, Bâd-e Sabâ représente un vent de printemps doux et frais venant du nord qui apporte la prospérité et l’épanouissement avec lui. Il évoque un renouveau nécessaire et inspire ce projet hybride entre littérature poétique et photographie documentaire. → Les poèmes de l’exposition seront également accessibles en audio. Vous pourrez les écouter en vous munissant de vos écouteurs grâce à un QR code. Les poèmes sont traduits depuis l’anglais par la poétesse Milady Renoir. 
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Celle que vous croyez

    08.03.2022  >  19.03.2022

    • Théâtre

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    L’écriture de Camille Laurens me passionne depuis des années. Sa langue, son rapport ambigu au réel est inspirant. Celle que vous croyez a été un coup de poing, l’adapter au théâtre, avec Valérie Bauchau, une évidence. L’histoire de ces deux femmes prises au piège de leur désir, leur plongée dans la folie, nous a bouleversées. Une femme passé 50 ans, devient-elle invisible ? Une matière à mettre en « je.u », tel un kaléidoscope, invitant le public/pisteur à recomposer son propre puzzle. - Jessica Gazon D’un côté, il y a Claire, 48 ans, qui se crée le faux profil Facebook d’une femme de 24 ans et entame une relation virtuelle avec Chris, 36 ans. En parallèle, Camille, l’autrice elle-même, assure à son éditeur que le récit de Claire n’est en fin de compte que le sien, la réalité́ dépassant de loin la fiction… Ce qu’en dit la presse : On y plonge, dans le sillage d’une magistrale Valérie Bauchau, jusqu’aux abysses de l’invisibilité et du mensonge que se résout à élaborer cette quinquagénaire pour en sortir, pour reconquérir son droit au désir. Une vertigineuse réussite. *** LA LIBRE Belgique Jouissive supercherie. Voilà un grand spectacle sur l’amour, le narcissisme, la violence sociale. ***** L’ÉCHO C’est certainement de Valérie Bauchau - EXTRAordinaire ! - et aussi de Gaëtan d’Agostino, Quentin Marteau et Benjamin Ramon que naît la beauté captivante, lancinante et lucide de Celle que vous croyez. TOUTE LA CULTURE Vertigineux thriller romanesque. *** RTBF.BE Le Rideau au Théâtre Marni (Rue de Vergnies 25 - 1050 Bruxelles) Durée 2h30 ++ Bord de scène. Je 10.03 après la représentation. Avec l’équipe du spectacle. Lecture : Je 17.03 // 17h. Cet absent-là de Camille Laurens. Mise en lecture Delphine Salkin. Lectrice Natacha Régnier. Durée 1h. Scénographie Vincent Bresmal et Matthieu Delcourt - Création lumière et regard dramaturgique Guillaume Toussaint Fromentin - Création costumes Élise Abraham - Création sonore Guillaume Istace - Régie générale, lumière et vidéo Aurélie Perret - Régie son Hubert Monroy - Habillage Nina Juncker - Construction des décors Vincent Rutten - Diffusion La Charge du Rhinocéros. Production Rideau de Bruxelles, Compagnie Gazon-Nève, Centre culturel de Dinant, Centre culturel de Verviers, La coop asbl. Soutiens Shelterprod, Taxshelter.be, ING, Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge – Merci tout particulier aux Entreprises générales Dherte S.A. Aide Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre – CAPT. Éditions Gallimard, 2016
    Lieu
    Rideau de Bruxelles@Théâtre Marni
    Rue de Vergnies, 25
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 737 16 00
    Réservation : +32 2 737 16 01
    contact@rideaudebruxelles.be
    http://www.rideaudebruxelles.be
  • Le Songe d’une nuit d’été

    08.03.2022  >  02.04.2022

    • Théâtre

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    Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets s'effraient de mes grands carnassiers Une muse un peu dodue me dit d'un air entendu "Vous auriez pu vous raser" (Higelin/Champagne) Pour la première fois de son histoire -entamée quand même en 1951-, le Théâtre de Poche vous propose un classique. Du Shakespeare. Nous imaginons aisément votre étonnement. Un classique, mais enfin pourquoi ? Pour nous détourner de nos habitudes et de notre histoire –et donc plonger aventureusement dans l’inconnu. Parce que Le Songe va rassembler une quinzaine de marionnettes géantes autour de 8 comédien.nes et qu’il est réalisé par la compagnie Point Zéro qui réussit tellement bien ce mélange des genres. Que Jean-Michel d’Hoop (L’Herbe de l’Oubli) en signe la mise en scène. À découvrir donc les idylles empêchées de quatre amoureux à la cour d’Athènes. À suivre ces jeunes passionnés dans leur fuite vers un monde féérique peuplé d’esprits farceurs. À pénétrer dans le dédale de la forêt, la nuit, là où toutes les hallucinations sont permises, comme les fantaisies les plus cocasses. À se perdre comme des amoureux qui mélangent sans vergogne le masculin et le féminin…. À frissonner de peur, d’excitation et de bonheur dans ce songe où résonnent hurlements, rires, larmes, séduction, poésie, humour potache, manipulations, panique et crises de nerfs. À nous les philtres, les fées, les métamorphoses, les illusions et la course folle du désir jusqu’à̀ la confusion la plus totale !
    Lieu
    Théâtre de Poche
    Chemin du Gymnase, 1 A
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 649 17 27
    Réservation : +32 2 649 17 27
    reservation@poche.be
    http://www.poche.be
  • Une cérémonie

    08.03.2022  >  12.03.2022

    • Théâtre
    N’y a-t-il pas une providence spéciale à la chute d’un moineau ? Si notre heure est venue, elle n’est pas à venir. Si elle n’est pas à venir, c’est pour maintenant. Que ce soit à présent ou pour plus tard, se tenir prêts. Voilà tout. (Hamlet, William Shakespeare) Shakespeare n’aurait probablement vu aucun ombrage à l’emprunt de ses vers en pleine Cérémonie. Le Raoul Collectif s’en empare comme un mât de cocagne autour duquel se dresse vaille que vaille le besoin irrépressible de se réunir. Trinquer oui, mais à quoi ? À l’attente de quelque chose ? À l’espoir d’une chute, d’un bouleversement ? Ou serait-ce la perspective d’un chaos imminent qui convoque un rituel dont on pensait avoir perdu la trace, et qui apparait alors comme un dernier recours ? Une production du Raoul Collectif, c’est toujours un OVNI, pour les protagonistes eux-mêmes qui côtoient joyeusement les précipices pour mieux se retrouver. Sur un vaste plateau s’annonce la fête. Déjà la musique s’avance, les chaises volent, l’alcool grise les cœurs une fois dans le gosier. Et derrière l’apparente insouciance qui se dégage du tableau, c’est le drame d’une société qui se répand, elle qui ne peut même plus enterrer ses morts. Sous les notes de Duke Ellington et Charlie Parker vigoureusement interprétées en live, bientôt la révolte gronde et les Raoul de convoquer Antigone et même Don Quichotte. La tragédie grecque et Cervantès viennent prêter main forte à ce possible appel à la désobéissance, à cette interrogation sur la violence comme légitime défense, à ces menaces qui rôdent et qu’il faut tenir en respect. Et si le Raoul pose le dilemme sans le trancher, comment oublier ce volatile géant qui surplombe la scène. De ses battements d’ailes, il rappelle constamment que le péril est proche.

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    N’y a-t-il pas une providence spéciale à la chute d’un moineau ? Si notre heure est venue, elle n’est pas à venir. Si elle n’est pas à venir, c’est pour maintenant. Que ce soit à présent ou pour plus tard, se tenir prêts. Voilà tout. (Hamlet, William Shakespeare) Shakespeare n’aurait probablement vu aucun ombrage à l’emprunt de ses vers en pleine Cérémonie. Le Raoul Collectif s’en empare comme un mât de cocagne autour duquel se dresse vaille que vaille le besoin irrépressible de se réunir. Trinquer oui, mais à quoi ? À l’attente de quelque chose ? À l’espoir d’une chute, d’un bouleversement ? Ou serait-ce la perspective d’un chaos imminent qui convoque un rituel dont on pensait avoir perdu la trace, et qui apparait alors comme un dernier recours ? Une production du Raoul Collectif, c’est toujours un OVNI, pour les protagonistes eux-mêmes qui côtoient joyeusement les précipices pour mieux se retrouver. Sur un vaste plateau s’annonce la fête. Déjà la musique s’avance, les chaises volent, l’alcool grise les cœurs une fois dans le gosier. Et derrière l’apparente insouciance qui se dégage du tableau, c’est le drame d’une société qui se répand, elle qui ne peut même plus enterrer ses morts. Sous les notes de Duke Ellington et Charlie Parker vigoureusement interprétées en live, bientôt la révolte gronde et les Raoul de convoquer Antigone et même Don Quichotte. La tragédie grecque et Cervantès viennent prêter main forte à ce possible appel à la désobéissance, à cette interrogation sur la violence comme légitime défense, à ces menaces qui rôdent et qu’il faut tenir en respect. Et si le Raoul pose le dilemme sans le trancher, comment oublier ce volatile géant qui surplombe la scène. De ses battements d’ailes, il rappelle constamment que le péril est proche.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be