Evénements du 29 avril 2021

  • Silent Disco

    27.04.2021  >  06.05.2021

    • Théâtre
    À l’origine des projets de Gurshad Shaheman, il y a toujours la réalité comme lecture subjective du monde. Il puise son inspiration dans des récits intimes, autant le sien que celui des autres. Dans Silent disco, neuf jeunes filles et garçons, en rupture avec leur famille, se racontent.

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    SOIRÉE COMPOSÉE AVEC : Hors-jeu de Geneviève Damas / Isabelle Defossé (27-30/04) La Convivialité 2 - Une société sans école de Arnaud Hoedt / Jérôme Piron (03-06/05) À l’origine des projets de Gurshad Shaheman, il y a toujours la réalité comme lecture subjective du monde. Il puise son inspiration dans des récits intimes, autant le sien que celui des autres. Dans Silent disco, neuf jeunes filles et garçons, en rupture avec leur famille, se racontent. Dans la lignée directe de ses projets précédents – Pourama Pourama et Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète –, Silent disco interroge la construction de l’identité et l’appartenance au monde. Le spectacle se penche plus spécifiquement sur la sortie de l’adolescence, ce moment-charnière où l’intériorité est à la fois en crise et en sur-affirmation. Moment où l’on se retourne sur son enfance et réinterroge ses liens familiaux. Sur scène, neuf jeunes filles et garçons, entre 17 et 23 ans, sont équipé·e·s d’un casque et dansent sur leur propre musique. Parfois, l'un·e d’entre eux retire son casque, sort de sa bulle et vient raconter aux spectateur·rice·s des bribes de sa propre vie. Rapidement, on comprend le point commun qui rassemble ces jeunes gens : tou·te·s ont vécu une rupture avec leur famille. Violence, abandon ou désamour sont autant de motifs qui peuvent amener de force ou de gré un·e jeune à quitter le domicile parental. Chacun·e est amené·e à mettre en perspective son vécu, par le biais de l’écriture et du théâtre. Petit à petit, la parole se libère et la musique de chacun·e, ce lieu de refuge au quotidien, contamine les autres et se partage. Les récits individuels se succèdent, s’entremêlent et résonnent ensemble pour peindre au final, par petites touches, un portrait allégorique d'une certaine jeunesse.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • Nassim

    27.04.2021  >  01.05.2021

    • Théâtre
    Chaque soir, un comédien différent monte sur scène avec le dramaturge iranien Nassim Soleimanpour et prend connaissance du scénario placé dans une boîte scellée. Sans répétition ni metteur en scène, seulement guidé en direct par les indications de l’auteur en vidéo, il découvre le texte à mesure qu’il l’interprète, en même temps que le public. Longtemps confiné en Iran avant de finir par s’installer à Berlin, Nassim Soleimanpour a imaginé des pièces qui pourraient être jouées sans lui. Ce fut le principe de la précédente White Rabbit, Red Rabbit, interprétée plus de 1000 fois à travers le monde par des artistes aussi divers que Whoopi Goldberg, Ken Loach ou Charles Berling. Désormais en mesure de voyager avec ses spectacles, Nassim Soleimanpour plonge aujourd’hui son public dans une nouvelle expérience de théâtre pleine d’audace et d’inventivité. Grâce à la dimension à la fois personnelle et universelle de son texte – une histoire qui ressemble à la sienne – et par l’imprévisibilité de la mise en scène, se crée une incroyable complicité entre la scène et le public. Véritable immersion dans l’art de raconter des histoires, Nassim se présente comme un conte philosophique, avec en filigrane, une réflexion sur l’exil et une démonstration sur le langage comme vecteur de division, mais surtout d’unité.

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    Chaque soir, un comédien différent monte sur scène avec le dramaturge iranien Nassim Soleimanpour et prend connaissance du scénario placé dans une boîte scellée. Sans répétition ni metteur en scène, seulement guidé en direct par les indications de l’auteur en vidéo, il découvre le texte à mesure qu’il l’interprète, en même temps que le public. Longtemps confiné en Iran avant de finir par s’installer à Berlin, Nassim Soleimanpour a imaginé des pièces qui pourraient être jouées sans lui. Ce fut le principe de la précédente White Rabbit, Red Rabbit, interprétée plus de 1000 fois à travers le monde par des artistes aussi divers que Whoopi Goldberg, Ken Loach ou Charles Berling. Désormais en mesure de voyager avec ses spectacles, Nassim Soleimanpour plonge aujourd’hui son public dans une nouvelle expérience de théâtre pleine d’audace et d’inventivité. Grâce à la dimension à la fois personnelle et universelle de son texte – une histoire qui ressemble à la sienne – et par l’imprévisibilité de la mise en scène, se crée une incroyable complicité entre la scène et le public. Véritable immersion dans l’art de raconter des histoires, Nassim se présente comme un conte philosophique, avec en filigrane, une réflexion sur l’exil et une démonstration sur le langage comme vecteur de division, mais surtout d’unité.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Midi de la poésie /N’ayez pas pitié de moi

    29.04.2021

    • Divers
    Il y a un peu plus de cent ans, une floraison littéraire et artistique extraordinaire se produisait un peu partout en Europe. Elle prit en Russie le nom d’Age d’Argent. Apparurent alors des poètes qui traversèrent les années tumultueuses et terribles de la Révolution russe. Et beaucoup en moururent. De faim, de chagrin, déportés ou assassinés. Persécutés. Terrorisés. Tous. Des poètes de talent, il y en eut beaucoup. Mais des génies, Il y en eut, dit-on, quatre. Boris Pasternak, le prix Nobel au beau visage, Marina Tsvetaeva, la farouche. Ossip Mandelstam, le poète mort en 1938 pour un poème qui avait fortement déplu à Staline, et son amie, Anna Andreievna Akhmatova dite la Sapho du Nord, surnommée aussi Anna la Bouche d’or de toutes les Russies, ou la Muse des pleurs, et qui exaspéra plus d'une fois le tyran et ses sbires, Jegov, Beria, Jdanov et les autres, pour qui elle était, mi-nonne mi putain, une sorcière. C’est d’Anna Akhmatova dont nous parlerons ici. Et à travers elle, d’un demi-siècle sanglant et déchirant, d’un peuple torturé, de deux guerres, et d’une oeuvre à qui reste le dernier mot. Elle porte entre ses sourcils l'angoisse des siècles, dit d’elle son premier mari, le poète Nicolas Goumiliev. Et pourtant, elle ressemble à tout un chacun et si ses poèmes sont des poèmes d’amour, la tragédie collective qu’elle traverse avec son peuple est le fil rouge de son œuvre. Une tragédie qu’elle prophétise dès ses premiers poèmes.   Geneviève Brisac, normalienne et agrégée de lettres, diplômée de philosophie, a enseigné en Seine-Saint-Denis, a été critique littéraire au Monde pendant une vingtaine d’années, et collabore depuis dix-sept ans à France-Culture. Elle est l’auteur de Petite (1994), et de Week-end de chasse à la mère (prix Fémina 1996) de Une année avec mon père (prix des éditeurs 2013). Elle a publié une quinzaine de romans et d’essais, pour la plupart parus aux Editions de l’Olivier. Elle a également coécrit le scénario du film « Non ma fille tu n’iras pas danser » de Christophe Honoré (2009). Aminata Abdoulaye Hama, née au Niger. Son parcours d'actrice commence en 2008 aux Récréatrales de Ouagadougou. En tournée en Suisse, Isabelle Pousseur l'invite à jouer dans sa mise en scène du « Songe d'une nuit d'été » au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. En 2013, Aminata entre à l'INSAS et s'installe à Bruxelles pour une nouvelle vie. En 2018, elle travaille, avec Isabelle Pousseur, sur « J'appartiens au vent qui souffle », un seul en scène autobiographique. Depuis, elle travaille sur de multiples projets avec les metteurs en scène Laetitia Ajanohun, Hakim Bah, Christine Delmotte et Florence Klein.

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    Il y a un peu plus de cent ans, une floraison littéraire et artistique extraordinaire se produisait un peu partout en Europe. Elle prit en Russie le nom d’Age d’Argent. Apparurent alors des poètes qui traversèrent les années tumultueuses et terribles de la Révolution russe. Et beaucoup en moururent. De faim, de chagrin, déportés ou assassinés. Persécutés. Terrorisés. Tous. Des poètes de talent, il y en eut beaucoup. Mais des génies, Il y en eut, dit-on, quatre. Boris Pasternak, le prix Nobel au beau visage, Marina Tsvetaeva, la farouche. Ossip Mandelstam, le poète mort en 1938 pour un poème qui avait fortement déplu à Staline, et son amie, Anna Andreievna Akhmatova dite la Sapho du Nord, surnommée aussi Anna la Bouche d’or de toutes les Russies, ou la Muse des pleurs, et qui exaspéra plus d'une fois le tyran et ses sbires, Jegov, Beria, Jdanov et les autres, pour qui elle était, mi-nonne mi putain, une sorcière. C’est d’Anna Akhmatova dont nous parlerons ici. Et à travers elle, d’un demi-siècle sanglant et déchirant, d’un peuple torturé, de deux guerres, et d’une oeuvre à qui reste le dernier mot. Elle porte entre ses sourcils l'angoisse des siècles, dit d’elle son premier mari, le poète Nicolas Goumiliev. Et pourtant, elle ressemble à tout un chacun et si ses poèmes sont des poèmes d’amour, la tragédie collective qu’elle traverse avec son peuple est le fil rouge de son œuvre. Une tragédie qu’elle prophétise dès ses premiers poèmes.   Geneviève Brisac, normalienne et agrégée de lettres, diplômée de philosophie, a enseigné en Seine-Saint-Denis, a été critique littéraire au Monde pendant une vingtaine d’années, et collabore depuis dix-sept ans à France-Culture. Elle est l’auteur de Petite (1994), et de Week-end de chasse à la mère (prix Fémina 1996) de Une année avec mon père (prix des éditeurs 2013). Elle a publié une quinzaine de romans et d’essais, pour la plupart parus aux Editions de l’Olivier. Elle a également coécrit le scénario du film « Non ma fille tu n’iras pas danser » de Christophe Honoré (2009). Aminata Abdoulaye Hama, née au Niger. Son parcours d'actrice commence en 2008 aux Récréatrales de Ouagadougou. En tournée en Suisse, Isabelle Pousseur l'invite à jouer dans sa mise en scène du « Songe d'une nuit d'été » au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. En 2013, Aminata entre à l'INSAS et s'installe à Bruxelles pour une nouvelle vie. En 2018, elle travaille, avec Isabelle Pousseur, sur « J'appartiens au vent qui souffle », un seul en scène autobiographique. Depuis, elle travaille sur de multiples projets avec les metteurs en scène Laetitia Ajanohun, Hakim Bah, Christine Delmotte et Florence Klein.
    Lieu
    Théâtre National Wallonie-Bruxelles
    Boulevard Emile Jacqmain, 111
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 203 53 03
    Réservation : +32 2 203 41 55
    info@theatrenational.be
    http://www.theatrenational.be
  • Clair de femme

    29.04.2021  >  26.06.2021

    • Théâtre
    « Je suis obligée de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-là, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. La plus cruelle façon d’oublier ce serait de ne plus m’aimer. »

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    En sortant d’un taxi, un homme, éperdu de la mort prochaine de sa compagne, tombe sur une femme, emprisonnée elle aussi dans une indicible douleur. Ces deux êtres, déchirés par les événements, se rencontrent et décident de se donner la main, de s’aider mutuellement à traverser la nuit, comme un enfant aide un aveugle à traverser la route. Ils vont chaotiquement tenter de se rapprocher, chacun dans leur perception de la vie, ils vont se comprendre, s’affronter, se confondre, dans un mouvement de balancier. De cette rencontre de deux solitudes, peuvent surgir les réponses à la détresse et à la peur de vivre ? Si La Promesse de l’Aube était le roman de la naissance de l’amour, Clair de Femme est celui de l’éternité de Gary par-delà la mort, le roman de l’amour malgré la vie qui a donné trop de coups, de l’amour malgré tout. Clair de Femme est le roman d’une nuit folle, de la rencontre et du couple, le roman des corps après l’épuisement, de l’aurore après les ténèbres. Romain Gary, l’auteur qui cisèle les mots pour faire advenir un monde d’une clarté lumineuse. Prévention Covid-19 : Plus d’infos sur les mesures d’hygiène et de sécurité, rendez-vous sur notre site : theatrelepublic.be UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BELGA FILMS FUND ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 80 09 44 44
    Réservation : +32 80 09 44 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be