Evénements du 27 janvier 2025

  • L’Atelier du Faux

    12.10.2024  >  02.02.2025

    • Expositions
    De l’original à la copie, le faux n’est pas forcément le contraire du vrai. Et les acteurs du monde du livre l’ont bien compris. Pour preuve, l’humour érudit des pastiches, l’imagination des pseudonymes et des détournements, ou encore la création collective qui démonte l’illusion romantique du génie créateur. L’Atelier du faux reflète ces paradoxes à travers le temps avec humeur et légèreté.

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    L’Atelier du Faux vous plonge dans un univers fascinant où se mêlent réprobation et admiration. Depuis la Renaissance, les faussaires ont nourri la soif des collectionneurs avec des créations d’une habileté remarquable. Aujourd’hui encore, comme sur le marché de l’art, le commerce des objets de luxe et des biens de consommation doit rivaliser avec la maîtrise sophistiquée des faussaires. Avec l’essor des nouvelles technologies, les systèmes de copie se multiplient et l’anonymat libère les dérives. Les fake news et la désinformation dévalent ainsi une pente glissante avec une facilité déconcertante. À travers cette nouvelle exposition, la Wittockiana vous invite à explorer les paradoxes de la tromperie et de l’ingéniosité à travers les siècles. Cette exposition marie légèreté et profondeur, reflétant notre propre quête d’authenticité dans un monde d’illusions.
    Lieu
    Wittockiana : Musée des Arts du livre et de la Reliure
    Rue du Bemel, 23
    1150 Woluwe-Saint-Pierre
    Tél : +32 2 770 53 33
    info@wittockiana.org
    http://www.wittockiana.org
  • Ma 9e symfolie !

    20.12.2024  >  01.02.2025

    • Théâtre

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    Après huit seuls en scène, notre ardent défonceur de la langue française dépose le bilan : ses amis mots de compagnie l’ont trahi ! Il est désespéré de voir l’usage nocif des mots haineux véhiculant des « fuck news ». Avec des mots auto-inflammables sur Snapchat et TikTok, ces vrais zoos sociaux, le langage est en pièges détachés et le monde fonce vers le crash texte ! Alors il décide de devenir mime pour faire silence ! Passant du mot au geste, progressivement, il supprime deux mots par-ci, deux mots par là. Mais sa métamorphose est de courte durée, car, très vite, il reprend langue pour devenir « porte-parole » des mimes ! Illico, le voilà retombé dans ses réflexes de « verbo-moteur »… Quand soudain, surgit Raymond Devos (sous le crayon de Kroll), clown jongleur des mots et mime, pour redonner à Bruno le désir de reprendre le langage à bras le cœur, de redonner aux mots leurs pouvoirs salutaires. « Ma 9e symfolie », une cérémonie des mots lierre, ces mots qui en engendrent tant d’autres et nourrissent notre imaginaire ! Chapeau les artistes ! __________ De Bruno Coppens / Mise en scène : Éric De Staercke / Avec : Bruno Coppens / Assistante à la mise en scène : Cécile Delberghe / Lumière : Nicolas Fauchet __________ UNE COPRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC ET D'EXQUIS MOTS. AVEC L'AIDE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES - DIRECTION DU THÉÂTRE, ET LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • Going home

    08.01.2025  >  30.01.2025

    • Théâtre

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    L’histoire commence à Hambourg. Dans un parc et sous la neige. Il y a là un homme noir égaré, avec 5.000 euros à ses pieds. Le braquage a foiré, la police est venue l’arrêter. Voilà, le décor est planté : l’histoire de « Michalak l’éthiopien » s’offre à nous. Celle d’un enfant adopté par une famille autrichienne puis embarqué dans une histoire chaotique de Salzbourg à Addis Abeba (Ethiopie). Celle, plus tard, d’un jeune homme cabossé, mais toujours debout, qui croit en l’Afrique salvatrice comme à un eldorado. Et qui nous raconte son exil « à l’envers ». Porté par l’acteur Dorcy Rugamba, Michalak est entier, direct, sans fioritures. Et Going Home est à son image : à la fois brut et authentique. On suit un homme dans les dédales de son existence. Avec ses espoirs et ses peurs, sa pudeur et ses colères, ses désillusions et ses rêves... Nourri par les compositions originales de Vincent Cahay (piano et batterie) et François Sauveur (violon et guitare) et illustré par le travail vidéo d’Olivier Boonjing réalisé en Ethiopie, Going Home est un opéra rock qui nous plonge, son et images à l’appui, dans l’existence de Michalak. Avant de s’achever sur cette note d’espoir : un « Je suis heureux » jeté à la face de l’humanité, comme le cri du cœur d’un homme qui aura fini par terrasser la fatalité. Going Home a été créé il y a une dizaine d’années au Théâtre National. L’histoire de Michalak nous semble intemporelle, et d’une bravoure inouïe. Nous sommes très heureux de vous l’offrir aujourd’hui à notre tour.
    Lieu
    Théâtre de Poche
    Chemin du Gymnase, 1 A
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 649 17 27
    Réservation : +32 2 649 17 27
    reservation@poche.be
    http://www.poche.be
  • Pieds nus (vokte bobik)

    21.01.2025  >  08.02.2025

    • Théâtre

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    Le mot histoire est un peu prétentieux. Rien n’est romantique dans l’histoire de ces gens ballottés en équilibre entre la misère, les rêves, l’amour simple et sans condition pour leurs enfants, et le travail qui leur rendait l’honneur. Voilà quelques petits grains que j’ai conservés précieusement dans ma main, intacts, et que je vais égrener avec plaisir. Je n’ai rien inventé. Anna Et pourtant il s’agit bien d’une histoire, d’histoires, d’Histoire. Le jour où Agnès Guignard reçoit des mains de sa mère Anna un cahier d’école dans lequel celle-ci a retranscrit le récit de vie d’Hagop, le grand-père d’Agnès, commence pour l’actrice et autrice de Pieds nus (vokte bobik), le trajet du saumon… Celui qui remonte la rivière où il est né. Enfant, elle a connu son grand-père, cette présence silencieuse au sourire énigmatique, qui ne parlait qu’en arménien, à sa fille. Le cahier à l’écriture brute et sans commentaire est donc celui des confidences d’Hagop vues depuis le prisme d’Anna. D’abord habitée par la question de la vérité, notamment en visitant les Archives du Territoire de Belfort dans l’est de la France où Hagop a immigré en 1923, Agnès est confrontée à ce que la vérité peut comporter de parcellaire et de fragile, et s’approprie aujourd’hui ce récit de transmission en le portant dans son propre langage, celui du théâtre. Diyarbakir, Mardine, Mossoul, Alep, Bagdad, Beyrouth, Marseille, Belfort … Histoire de ce qu’a traversé ce réfugié arménien fuyant le génocide de 1915-1916. Histoire d’une survivance, d’une échappée et d’une mémoire qui ne veut pas mourir. Histoire aussi en filigrane du chemin partagé avec humour et joie de vivre entre une mère et sa fille. Le spectacle commence d’ailleurs au cimetière, devant la tombe d’Hagop, où la voix d’Anna enregistrée par Agnès entre en dialogue avec celle de sa fille qui est face à nous. Et c’est aussi au creux d’un dialogue entre le singulier et l’universel, le passé et le présent, le certain et l’incertain, le réel et le fictif, que se tisse la question de la présence. Celle de la voix de la mère aujourd’hui disparue, celle du fantôme au parcours intime adossé à l’Histoire, et celle du corps en jeu qui nous offre sa vérité vibrante.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Fin de partie

    23.01.2025  >  29.01.2025

    • Théâtre

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    C’est étrange de se sentir à la fois fort et au bord du gouffre. C’est ce que j’éprouve, et j’ignore laquelle de ces deux impressions est fausse : ni l’une ni l’autre probablement. Dans cette dystopie de Samuel Beckett, jouée pour la première fois en 1957, la fin du monde n’est jamais certaine, ou plutôt, le monde n’en finit pas de finir. L’espace qui se découvre sous nos yeux pourrait être le purgatoire ou le dernier abri d’un monde détruit, dont les fenêtres qu’on atteint par un escabeau, donnent l’une sur la mer grise, l’autre sur une terre vide. D’emblée se joue une partie au parfum d’apocalypse, mais aussi un rituel de théâtre voué à la répétition, quand la silhouette muette du valet Clov se met en branle, tire les rideaux et dégage de leurs draps les seuls « meubles » de cet intérieur : Hamm dans un fauteuil roulant, et deux poubelles où logent les parents mal-en-point et mal nourris de ce dernier, dans l’incapacité ni de se mouvoir, ni de s’embrasser. Avec un soin exceptionnel porté au silence, à la qualité du geste et à la plénitude du mot, Jacques Osinski, metteur en scène accoutumé aux œuvres de l’auteur irlandais, a réinvité à ses côtés Denis Lavant, pour incarner ici le domestique et fils adoptif boiteux. Frédéric Leidgens dans le rôle du maître aveugle paraplégique forme avec lui un duo tragiquement clownesque, passant son temps à se chercher sans se trouver et incapable de se détacher l’un de l’autre. Au grand dam de Hamm qui soliloque, évoque un roman en devenir et maltraite son entourage, Clov menace de partir sans qu’on sache s’il passera à l’acte. Car dans un monde où rien ne semble bouger, imperceptiblement quelque chose arrive à ces êtres habités par la peur que la lumière ne les quitte à tout jamais. Fin de partie dit sans doute la longue marche du temps, sa fin et son éternel recommencement. Et peut-être encore, le plaisir de raconter une histoire et de dire des mots dans un théâtre, en attendant ce temps…
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Bloc 9

    27.01.2025

    • Théâtre
    À presque 50 ans, Dominique Bela découvre qu’il est marqué au fer rouge par l’horreur des camps de Ndjock, comme certain·es Européen·nes à l’évocation des camps de concentration nazis de l’Allemagne d’Adolf Hitler, toutes choses étant égales par ailleurs. Bloc 9 est une invitation décomplexée à réparer les carnages du passé, les blessures du présent… Une hymne à la liberté.

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    Autrefois, les Ndoko’o (ethnie du Cameroun) s’automutilaient, se ligotaient, pour canaliser leurs effrayantes pulsions. les Ndoko’o n’étaient pas sado-maso, autant le dire tout de suite. Les hommes passaient par toutes les humiliations, y compris celle qui les obligeait d'envoyer leurs épouses coucher avec les chefs blancs et leurs boys dans les camps où ils étaient retenus prisonniers pendant la colonisation allemande. À presque 50 ans, Dominique Bela découvre qu’il est marqué au fer rouge par l’horreur des camps, comme certains Européens à l’évocation des camps de concentration nazi de l’Allemagne d’Adolphe Hitler, toutes choses étant égales par ailleurs. Petit fils d’esclave au camp de Ndjock, il raconte l’histoire tragique de son grand-père à la lumière de la sienne. Lorsque Dominique Bela se lance dans la quête de son identité, de ses racines, il est nourri par des à-priori. Forcément ! La question est taboue, ignorée de l’espace public. L’époque coloniale est toujours présentée de façon bipolaire, avec d’un côté les puissances impérialistes, dominatrices qui font l’histoire . De l’autre, les peuples asservis qui subissent l’histoire. Une juxtaposition presque mécanique des Européen·nes agresseurs contre les Africains résistants. Un schéma bipolaire qui omet un aspect tout aussi fondamental que les résistances ou autres formes de contestations à savoir: la contribution active ou interessée, volontaire ou forcée des peuples colonisés à l’exploitation de leurs propres forces, leurs propres ressources pour le maintien de la domination coloniale. Bloc 9 lit les politiques migratoires contemporaines avec les lunettes du passé et d’aujourd’hui. Comment les discours sociaux sont-ils reconstruits ? Comment un pays, une société civile se culpabilise par rapport à l’action de ses ancêtres ? Comment une injustice passée, peut se transformer en action prospective ? Quelle histoire de la colonisation, est-elle enseignée dans les écoles ?
    Lieu
    Les Riches-Claires
    Rue des Riches Claires, 24
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 548 25 80
    Réservation : +32 2 548 25 80
    accueil@lesrichesclaires.be
    http://www.lesrichesclaires.be