Evénements du 21 mars 2024

  • In Movement Festival 2024

    07.03.2024  >  23.03.2024

    • Festival

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    Festival biennal, In Movement combine créations, reprises et soirées composées : des œuvres aux styles variés qui témoignent de l’engagement vivant des chorégraphes, toutes générations confondues, dans l’univers contemporain. Au-delà de leurs différences artistiques et de leurs origines de vie, les artistes invités au festival ont tous des liens avec Bruxelles, pour y vivre et surtout pour y travailler. Une conférence et une table ronde encadreront les spectacles et prolongeront nos préoccupations sur la crise écologique tout en croisant les enjeux de la danse contemporaine et de sa fonction dans la Cité.
    Lieu
    Les Brigittines
    Petite rue des Brigittines
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 213 86 10
    Réservation : +32 2 213 86 10
    info@brigittines.be
    http://www.brigittines.be
  • Le Misanthrope

    07.03.2024  >  06.04.2024

    • Théâtre
    Après L’Avare et L’École des femmes, Patrice Mincke plonge cette fois dans cet autre chef d’œuvre du grand Poquelin avec Itsik Elbaz dans le rôle-titre. L’action est transposée dans une entreprise d’aujourd’hui (genre Google, Amazon…) où l’hypocrisie, la flatterie règnent en maître, au grand désespoir d’Alceste !

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    Le Misanthrope est une pièce qui m’accompagne depuis des années. Je l’ai vue pour la première fois en 1985 au Théâtre National de Belgique et, même si la langue de Molière est sans doute restée un peu hermétique pour moi (j’avais 11 ans), je me souviens d’avoir été touché par la détresse d’Alceste et par le mélange d’agacement et d’empathie qu’il suscitait. Le propos aussi m’avait bousculé : il faudrait donc mettre des limites à notre sincérité ? Mais alors, comment éviter d’être hypocrite ? Depuis lors, le Misanthrope s’est souvent rappelé à moi, dans mes relations avec mes amis ou mes collègues : je me reconnais tantôt en Alceste, tantôt en Philinte, parfois aussi en Célimène, et le fait de pouvoir conceptualiser mes actes (« mais je suis en train de faire l’Alceste ! ») m’a parfois permis, je crois, de prendre du recul et de mieux comprendre la situation dans laquelle je me trouvais. Si cette pièce m’a marqué plus qu’une autre, c’est qu’elle occupe à mon sens une place particulière dans l’œuvre de Molière : alors que la plupart de ses autres textes mettent en scène un personnage doté d’un défaut clair (l’avare, le malade imaginaire, le bourgeois, etc.) auquel s’opposent des personnages sensés (les enfants d’Harpagon, Toinette et Béralde, Nicole, etc.), celui-ci fait s’entrechoquer des personnages dont les comportements sont opposés et pourtant tous justifiés. Célimène, Alceste, Philinte, et même dans une moindre mesure Oronte et les marquis, tous ont un comportement défendable et peuvent autant susciter notre empathie que notre désapprobation. Notre point de vue sur l’un et l’autre bascule au fil de la pièce, et nous restons avec moins de réponses que de remises en question. Pour rendre plus épineuse la question de la sincérité, Molière situe son action dans un monde tendu, sous pression, hyper connecté, où chacun est informé des moindres faits et gestes de chacun, où les privilèges obtenus ne sont jamais véritablement acquis, où le critère de réussite n’est pas le mérite, ni le travail, mais bien la popularité et la capacité à « réseauter ». Dans ce monde, les conséquences de la flatterie et de la franchise deviennent concrètes : Célimène, par exemple, ne peut froisser Oronte ni les marquis sous peine de perdre son rang ou son influence, et Alceste, parce qu’il dit ce qu’il pense, est en passe de perdre des procès importants et d’être mis au ban de la société. Plus fondamentalement, Le Misanthrope nous montre ce que la société fait de nous, à quelles compromissions elle nous pousse. Quel enfant a dit un jour « moi, plus tard, je voudrais être un peu lâche, un peu flatteur, pour obtenir l’appui de gens influents afin de m’élever professionnellement, quitte à entretenir un système que je sais toxique et injuste » ? Et pourtant, nous finissons tous par faire des petits tours de passe-passe avec notre conscience et nous tentons de concilier nos valeurs avec notre envie de réussite. On renomme nos actes «mentir » devient « préserver l’autre », « flatter » devient « entretenir une bonne relation »), on se raccroche à l’idée que toute vérité n’est pas bonne à dire, et on suit la « realpolitik » dePhilinte. Mais en chacun de nous vit aussi un Alceste (parfois savamment bâillonné, il est vrai) qui n’est dupe de rien et pointe sans pitié ces petits accommodements peu reluisants. Voilà ce qui guide mon travail autour du Misanthrope : plutôt que de dépeindre un « atrabilaire amoureux » (le sous-titre de la pièce), je voudrais mettre l’accent sur le problème systémique, à savoir l’impossibilité, dans une société qui nous met en concurrence les uns avec les autres, de résoudre la délicate question de la sincérité. Ce n’est pas dans la nature intrinsèque de Célimène de séduire et manipuler, ni dans celle d’Alceste de se brouiller avec le monde entier, mais ils se débattent comme ils peuvent dans une société peu humaine. Patrice MINCKE
    Lieu
    Théâtre Royal du Parc
    Rue de la Loi, 3
    1000 Bruxelles
    Réservation : +32 2 505 30 30
    info@theatreduparc.be
    http://www.theatreduparc.be
  • Amours bancals

    07.03.2024  >  23.03.2024

    • Concert

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    Amours bancals, c’est un projet musical conçu sur mesure pour le focus "Les BienVeilleuses" avec 3 artistes de la scène belge qui reprennent et réadaptent des chansons françaises et internationales, abordant les violences conjugales. De He hit me (and it Felt like a kiss) des Crystals à Clara Luciani, de Pierre Perret à la Canson sin miedo de Vivir Quintana, un concert qui balance sans tabou ni oeillères, les coups qu’on peut donner, recevoir ou ceux qu’on préfère ne pas voir. Karin Clercq : En 2002, à une époque où peu de femmes encore occupaient le paysage musical, Karin Clercq a sorti Femme X, un album remarqué dans toute la francophonie, mettant en valeur des portraits féminins singuliers. Aujourd’hui, avec 6 albums et 1 EP à son actif, la chanteuse, auteure-compositrice et comédienne jongle entre musique, théâtre, écriture, fiction et doublage. Valérie Lemaître : Comédienne au théâtre et au cinéma, aussi bien en France qu’en Belgique, metteure en scène, dramaturge, scénariste, habituée des studios de voix, autrice-compositrice-interprète, elle a créé en 2021 son deuxième projet musical, Aldous, avec le musicien Martin Daniel. Cédric Van Caillie : Chanteur, guitariste, bassiste et compositeur, il est le Frontman du groupe Balimurphy, avec qui il a enregistré plusieurs albums et effectué des tournées européennes. Il collabore aussi avec des artistes comme Marie Warnant, Kris Dane, Karin Clercq et Le Major Dubreucq. En tant que coach au Studio des Variétés, il contribue à la formation de la jeune génération. __________ Concert de Karin Clercq, Valérie Lemaître, Cédric Van Caillie
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • BANAD - Brussels Art Nouveau & Art Deco Festival

    09.03.2024  >  24.03.2024

    • Festival
    Le Brussels Art Nouveau & Art Déco (BANAD) Festival est un événement exceptionnel mettant en valeur le patrimoine Art nouveau et Art Déco en Région de Bruxelles-Capitale. Il se tient chaque année durant uniquement les week-ends de mars.

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    Événement annuel de notoriété internationale se déclinant sur trois week-ends, le BANAD Festival est une invitation à la découverte de lieux remarquables révélant le patrimoine Art nouveau et Art Déco de la région bruxelloise. Au programme : des visites d’intérieurs habituellement fermés au public, de multiples parcours guidés thématiques à suivre à pied ou à vélo, des conférences originales, des activités inclusives et familiales, et enfin les incontournables Foire d’objets et Salon des restaurateurs & experts. Au menu des visites d’intérieur : les « Essential » (ces incontournables qu’il faut au moins avoir vu une fois dans sa vie), les « Classic » (dont certaines adresses, comme des établissements publics, scolaires ou des institutions muséales, sont régulièrement visitables mais pas sous le prisme du patrimoine architectural), les « New » (n’ayant encore jamais été ouverts au public du BANAD) et enfin les « Previously New » (nouveautés des années précédentes, reprogrammées à l’attention des visiteurs qui les auraient manquées lors des dernières éditions du festival). Jamais ouvertes dans le cadre du BANAD, les maisons Roosenboom, Danckaert et Van den Broeck font partie des perles de cette huitième sélection. Parmi les Essential et les Classic sont également très attendus du public, les hôtels Solvay, Tassel, Otlet, Hallet, Cohn-Donnay, les maisons Saint-Cyr et Cauchie, la villa Empain, le Résidence Palace, le Old England, les anciens ateliers du maître-verrier Colpaert, les églises Saint-Jean-Baptiste et Saint-Augustin, etc.
    Lieu
    Divers lieux à Bruxelles
    Divers lieux à Bruxelles
    1000 Bruxelles
    http://www.theatrelepublic.be
  • Dans la mesure de l’impossible, lecture / débat - Infini Théâtre

    10.03.2024  >  22.03.2024

    • Théâtre
    D’envergure universelle, ce texte émouvant, d’une grande sincérité, met l’urgence à distance, ce qui sans doute est la meilleure manière de la donner à entendre.

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    Dans la mesure de l’impossible de Tiago Rodrigues - Lecture / Débat 15+ / 60’ + débat Période de tournée : dès mars 2024 En menant une série d’entretiens avec des travailleurs de l’humanitaire officiant pour le Comité international de la Croix-Rouge ou Médecins sans frontière, Tiago Rodrigues a imaginé un texte intimiste mais universel qui rend compte des désastres collectifs. Fils d’une mère médecin et d’un père journaliste, l’auteur s’est souvent demandé pourquoi il avait choisi de raconter le monde plutôt que de le sauver en agissant de manière plus concrète. Face à l’éphémère des jeux du théâtre et ses incorrigibles grimaces, que faire de l’intime besoin d’aider le monde ? De celui d’enraciner ses projets au plus proche de l’essentiel de la vie ? Finalement, le théâtre ne pourrait-il pas vraiment sauver le monde ? Après la lecture du texte mis à l’honneur par une mise en jeu, l’assemblée débat des questions soulevées par la pièce et ses contenus. Place aussi à des témoignages, des ateliers d’écriture et/ou d’éloquence pour les jeunes et le tout public. Extrait Baptiste . – Je ne sais même pas pourquoi je raconte cette histoire. Ça ne servira à rien pour votre spectacle. C’est absolument impossible de montrer au public ce qui s’est passé. Je veux dire : comment ça s’est passé. Vous pouvez peut-être reproduire ce qui s’est passé, mais comment ça s’est passé ? Ça c’est invisible… il fallait y être. Vous pouvez peut-être raconter l’histoire au public, mais vous ne pourrez pas montrer ce qui s’est réellement passé. Il vous faudrait une ville entière complétement détruite. Ça ne peut pas être un décor en carton avec un ou deux bâtiments en ruines. Il vous faudrait une ville entière en ruines, dans une des régions les plus impossibles de tout l’impossible. Il vous faudrait des explosions, des fusillades en plein cœur d’une bataille, dans une ville décimée. Il vous faudrait cinq cent mille personnes – cinq cent mille personnes prises en otage dans la bataille, parce que les deux puissances en guerre forcent les gens à rester, personne ne peut dire qui est avec qui. Cinq cent mille personnes prises au piège dans une ville détruite au cours d’une bataille sanglante, vous n’avez pas le budget pour montrer ça. Vous pouvez peut-être demander au public de l’imaginer, mais… on ne peut pas l’imaginer. C’est impossible à imaginer. Impossible. TIAGO RODRIGUES, DANS LA MESURE DE L’IMPOSSIBLE, LES SOLITAIRES INTEMPESTIFS, 2022, P. 34 Date & Heure : 10, 11 et 22/03 à 20h30 Tarif : 15€ I 12€ I 7€ (étudiant en arts) I Art 27 Salle : Boudoir
    Lieu
    La Tricoterie - Fabrique de liens
    Rue Théodore Verhaegen, 158
    1060 Saint-Gilles
    Tél : + 32 (0)2 537 96 69
    charlotte@tricoterie.be
    http://www.tricoterie.be
  • Samouraï

    12.03.2024  >  30.03.2024

    • Théâtre

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    « Tu veux pas écrire un roman sérieux ? ». Voilà l’ultime conseil prodigué par Lisa à Alan, avant qu’elle le quitte. Depuis, Alan cherche un sujet de «roman sérieux». Le précédent a fait un flop : 104.546ème des ventes sur Amazon. Alors, il veut profiter de l’été qui commence pour se plonger avec la discipline d’un guerrier samouraï dans l’écriture d’une épopée profonde et poignante. En même temps, il s’occupera de la piscine de ses voisins. Mais rien ne va : la piscine verdit et accueille rapidement une quantité de bestioles. Dans le même temps, il met une énergie de dingue à fuir les rencontres amoureuses et à gérer sa phobie des scènes de spectacles. Alan s’inscrit dans la prestigieuse lignée des anti-héros. Un personnage à la Tchekhov, dans lequel on retrouve probablement quelque chose des personnages de Fritland de Zenel Laci et du Champ de Bataille de Jérôme Colin, également mis en scène par Denis Laujol au Poche ces dernières saisons.
    Lieu
    Théâtre de Poche
    Chemin du Gymnase, 1 A
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 649 17 27
    Réservation : +32 2 649 17 27
    reservation@poche.be
    http://www.poche.be
  • Parti en fumée d’Othmane Moumen

    12.03.2024  >  23.03.2024

    • Théâtre
    Dans "Parti en fumée", Othmane Moumen tente d’explorer l’énigme qu’est son père. Il y a sept ans, on lui a diagnostiqué un cancer des poumons en stade 4… le stade terminal. Depuis, il ne lui reste qu’un poumon. Pourtant, son père est toujours là. Il semble vivre un sursis inespéré. Et il continue à fumer clope sur clope.

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    « Le poumon, c’est l’organe de la tristesse chez les Chinois, paraît-il. Alors, je me demande… Pourquoi il s’inflige ça ? Pourquoi il n’arrête pas ? Les questions affluent dans ma tête, face à ce papa qui ne parle pas. Pourquoi a-t-il migré un jour ? Pourquoi ne bouge-t-il plus aujourd’hui ? Pourquoi refuse-t-il de repartir ? Qu’est-ce qui le raccroche à la vie, lui qui n’a jamais été un épicurien ? Ce n’est pas facile de lui tirer les vers du nez. La pudeur des pères, quoi ! Mais je suis allé l’interroger. Je l’ai enregistré. J’ai sa voix. Elle est là, dans la boîte, prête à être utilisée. » Lors d’un workshop de marionnettes avec Natacha Belova, Othmane Moumen construit de ses propres mains un double de son papa, pour le faire parler et au-delà pour se pencher sur des thématiques qui le travaillent : l’immigration, les illusions perdues, la maladie, la transmission… Beaucoup de pères ne parlent pas mais leur manière de vivre, leurs regards, leurs silences, leur façon de s’accrocher à des bouées comme la cigarette parlent pour eux. Par l’intermédiaire de marionnettes et d’un masque, Othmane Moumen crée trois doubles de son père et livre un dialogue attendrissant, drôle et sincère entre une marionnette et son manipulateur, entre un papa et son fils. Prêter son corps à ce double du père lui permet de revivre des épisodes de sa vie, en y apportant une touche d’onirisme : sa carrière de chauffeur de bus à la STIB, sa nostalgie renforcée par l’écoute d’Oum Khaltoum, ses rêves, ses fantasmes. Est-ce une répétition avant le grand voyage ? Comment gérer ce départ ou plutôt ici ce « non-départ » ? En psychanalyse, on parle de tuer le père mais comment fait-on quand celui-ci est increvable ? Ce temps gagné sur la mort est une occasion pour Othmane Moumen d’approfondir l’enquête, de laisser son père se raconter, vite, avant qu’il ne parte définitivement en fumée…
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be
  • L’apocalypse heureuse

    12.03.2024  >  24.03.2024

    • Théâtre
    Je commençais seulement à comprendre que j'avais écrit des livres pour me préserver. Là où je pensais avoir été incapable de me sauver, je n'avais fait que cela avec les moyens que j'avais eus à ma disposition.

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    Dans L’apocalypse heureuse, Stéphane Lambert revient sur sa propre histoire pour en dénouer les nœuds et passe par le geste de l’écriture pour sortir du labyrinthe de la souffrance, dépeignant la mémoire traumatique de l’enfant abusé qu’il a été, en retraçant les contours pour pouvoir mener sa vie d’adulte sur un chemin plus apaisé. Convoquant de nouveau les faits vécus, il tisse une toile qui prend l’universel pour périmètre. La maison en Bretagne, la séparation des parents, le déménagement avec la mère, la mort d’un amour, la découverte d’un autre, la mort du père, les flux croisés de la vie passée et du temps présent, autant d’arrêts qui balisent « cet itinéraire du soi » qui permet d’aller vers demain.
D’une grande douceur, le texte nous dit l’urgence de vivre, d’aimer pour vaincre la mort et les spectres qui nous retiennent à eux, nous invitant à les affronter sans baisser les yeux. Écrit à la première personne du singulier, le récit nous invite à parcourir, sans faux-semblants, l’intimité des souvenirs, confrontant l’adulte avec les chocs, les culpabilités, et les non-dits qui ont marqué l’enfance.
 Jean-Baptiste Delcourt, en étroite collaboration avec l’auteur, adapte ce récit à la scène, avec pour désir d’en faire entendre la parole au présent et d’en faire partager l’esprit de conquête d’une renaissance.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Marie & Woyzeck

    12.03.2024  >  24.03.2024

    • Théâtre
    Voyez-vous, nous les gens du commun, ça n'a pas de vertu, mais si j'avais de l'argent, et un costume. Et si je savais parler comme il faut, pour sûr que je voudrais être vertueux.

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    L’histoire du Woyzeck de Büchner est simple, efficace et glaçante : un jeune soldat se porte à la fois volontaire pour être cobaye auprès d’un médecin contre de l’argent et, comme subalterne de son capitaine de garnison, sombre dans la folie et poignarde sa femme. 
Avec Marie et Woyzeck, Pauline d’Ollone s’inspire de ce classique inachevé du dix-neuvième siècle, déplaçant l’action de la caserne d’hier à l’entrepôt de la grande distribution d’aujourd’hui, pour interroger nos systèmes de production actuels et les maux qui en découlent, abrutissant les égarés de l’existence qui s’y enrôlent pour subsister. Elle s’en empare sans rien lui ôter de sa réalité diffractée. À la négativité de la marchandisation de l’être humain considéré comme une ressource à optimiser, elle oppose le feu créateur de la musique et de la poésie : toujours plus de beauté, toujours plus de rêve et d’humanité, toujours plus de sororité et de fraternité. Elle l’enrichit d’un procès, celui du meurtre de Marie, du féminicide commis par Woyzeck, instruisant deux questions : La violence d’un homme est-elle aveugle à tout autre choix que celui « d’user » et donc de tuer ce qu’il considère comme sa propriété ? Ou bien n’est-elle que la conséquence de la petite graine qui a patiemment poussé, arrosée qu’elle était chaque jour par une idéologie patriarcale, capitaliste et sexiste ?
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Prima facie

    12.03.2024  >  23.03.2024

    • Théâtre

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    C’est l’histoire d’un procès, celui de Tessa, une avocate pénaliste qui défendait des hommes auteurs d’agressions sexuelles. Elle était la meilleure de son cabinet, elle gagnait souvent et les faisaient acquitter. Une nuit, c’est elle qui est violée par un collègue, qu’elle aimait bien, pourtant. Meurtrie dans sa dignité et dans sa chair, elle se retrouve à la place de celles dont elle n’a jusqu’ici pas tenu compte. Commence alors son combat sans relâche pour que les victimes ne soient plus punies deux fois. D’abord agressées, puis traitées comme des accusées, obligées de se défendre. Sa connaissance de la machine judiciaire lui permet d’identifier et de dénoncer la source du problème : les lois censées protéger les femmes, ont été édictées par des hommes et leurs sont favorables. Le système judiciaire est régulé par la mainmise masculine. Succès mondial, auréolé de nombreux prix, "Prima facie" est un appel à s’engager pour la crédibilisation de la parole des victimes. Un récit puissant porté par une artiste concernée, qui tient en haleine de bout en bout. Un uppercut, une réflexion qui nous pousse à revoir la question du consentement, des consentements, afin de faire évoluer un système pour qu’il garantisse aux victimes des protections équivalentes à celles des agresseurs. __________ De Suzie Miller / Traduction : Dominique Hollier et Séverine Magois / Mise en scène : David Leclercq / Avec : Mathilde Rault / Assistante à la mise en scène : Christel Pedrinelli / Scénographie et costumes : Laurence Hermant / Lumière : Laurent Kaye / Musique originale : Pascal Charpentier __________ UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE ET DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE. Suzie Miller est représentée en Europe francophone par MCR, Marie Cécile Renauld en accord avec The Agency (London) Ltd 24 Pottery Lane, London W11 4LZ info@theagency.co.uk qui a autorisé cette production.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be