Evénements du 28 novembre 2025

  • Bruxelles, la Congolaise

    05.09.2025  >  13.12.2025

    • Expositions
    L’expo « Bruxelles, la Congolaise » au MMM (MigratieMuseumMigration), à partir du 5 septembre jusqu’au 13 décembre, est une exposition sur la présence congolaise à Bruxelles, avec des photos d’archives, des photos personnelles, des tableaux, des récits de vie et de la musique.

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    L’expo « Bruxelles, la Congolaise » au MMM (MigratieMuseumMigration), à partir du 5 septembre jusqu’au 13 décembre, est une exposition sur la présence congolaise à Bruxelles, avec des photos d’archives, des photos personnelles, des tableaux, des récits de vie et de la musique. Cette expo donne une fresque de cette présence, dont les parcours migratoires si différents ne sont pas comme ceux des autres communautés vivant à Bruxelles. Une initiative du MigratieMuseumMigration en collaboration avec Bakushinta asbl. Vernissage : vendredi 5 septembre à 17h00 Réservations : res.museum@foyer.be
    Lieu
    MigratieMuseumMigration
    rue des ateliers, 17
    1080 Molenbeek-Saint-Jean
    Tél : +32 2 609 55 61
    museum@foyer.be
    http://www.migratiemuseummigration.be
  • German Tuners from the ’80s and the ’90s

    05.09.2025  >  14.12.2025

    • Expositions
    Dans les années 80, des préparateurs allemands comme Koenig, Mattig et Brabus ont créé des voitures larges, colorées et extravagantes, prisées par les excentriques fortunés. Autoworld leur rend hommage avec une expo (5/9–14/12) présentant 15 icônes, dont la Quattro Roadster de Treser, la Manta Manta de Mattig et la Rainbow Porsche de Buchmann.

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    Les voitures n'étaient guère passionnantes dans les années 80. Peut-être la situation politique mondiale était-elle si tendue que les constructeurs automobiles préféraient jouer la carte de la sécurité. Sauf dans certaines régions reculées d'Allemagne. Alors que les grandes marques remplissaient leurs showrooms de voitures solides mais assez ennuyeuses, une vingtaine de préparateurs se sont déchaînés avec des turbos puissants, des jantes énormes, des kilos de polyester profilé, toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, des portes capables de surpasser celles des aigles, des installations hi-fi capables de faire trembler Rock Werchter et des spoilers qui chatouillaient les nuages. Tout était possible et beaucoup trop n'était pas encore assez. Néanmoins, ce mouvement a touché la corde sensible des cheikhs fortunés et des Allemands aux coiffures douteuses et à l'étrange penchant pour les queues de renard. Du moins pendant un certain temps : au milieu des années 90, la chanson spectaculaire de la plupart des préparateurs était déjà terminée. Les voitures comme phénomène de mode éphémère : c'était du jamais vu. Depuis lors, ces préparateurs allemands, à l'exception d'AMG, Ruf et Alpina, ont été mis au ban de la société et ont même été gentiment ridiculisés par les connaisseurs automobiles. Aujourd'hui, cependant, de plus en plus d'amateurs reconnaissent la valeur technologique et culturelle des créations les plus folles de Koenig Specials, Mattig, Irmscher, Strosek, Gemballa, Brabus, Treser et tant d'autres. Autoworld est le premier musée automobile européen à célébrer ce regain d'intérêt pour les préparateurs allemands avec une exposition thématique. Du 5 septembre au 14 décembre, nous présenterons une quinzaine des plus belles voitures de cette période déjantée. Une Audi Quattro vaut toujours le détour, mais une Quattro Roadster avec toit ouvrant automatique de Treser est aussi rare qu'ingénieuse. La légende du tennis Yannick Noah en possédait une. Peut-on faire plus glamour ? L'icône ultime de la culture du tuning : la Manta Manta de Mattig. D'une largeur presque ridicule, plus colorée que les Dolly Dots et plus extravagante que Borat, mais tellement emblématique qu'elle a joué un rôle principal dans deux longs métrages. Peut-on faire plus extravagant ? Tout aussi colorée et emblématique, mais très chic : la Rainbow Porsche 911 Turbo Targa de Buchmann & Buchmann. Elle aussi a joué un rôle principal dans un long métrage : Carnapping. Peut-on faire plus élégant ?
    Lieu
    Autoworld
    Parc du Cinquantenaire, 11
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 736 41 65
    Réservation : +32 2 736 41 65
    info@autoworld.be
    http://www.autoworld.be
  • Bruxelles-Tervuren en tram

    05.10.2025  >  29.11.2025

    • Visites Guidées

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    L’avenue de Tervueren a été conçue pour faire le lien entre les deux sites de l’Exposition universelle de 1897 : le parc du Cinquantenaire et le parc de Tervueren, pour la section coloniale. Prévu dès la création de l’avenue, afin d’emmener les visiteurs de Bruxelles à Tervueren, le tram s’intègre parfaitement dans le développement de cet axe paysager monumental. Le prendre permet de bien comprendre les différentes sections de cette avenue qui a conservé un patrimoine important et très diversifié tels le palais Stoclet ou l’ancien dépôt de tram devenu le musée du tram et qui traverse des sites remarquables comme la forêt cathédrale de Soignes ou le très beau parc de Woluwé. La visite se termine dans le parc de Tervueren.
    Lieu
    à l’angle de l’avenue de Tervueren et de l’avenue des Gaulois (sortie métro)
    à l’angle de l’avenue de Tervueren et de l’avenue des Gaulois (sortie métro)
    1040 Etterbeek
    http://www.autoworld.be
  • Y’a d’la joie

    02.11.2025  >  29.11.2025

    • Théâtre

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    Dis-moi Charles, y a-t-il a encore de la joie ? Et le Soleil et la Lune, ont-ils toujours rendez-vous ? Et c’est vrai que les poètes ont disparu ? Ce à quoi vous allez assister n’est ni un concert ni un tour de chant : c’est une source d’euphorie tout droit jaillie de la plume et de la verve de Charles Trenet. Greg Houben nous ouvre grandes les vannes d’un torrent de bonne humeur ! Tout est de Charles Trenet. Tout, sauf ce qui est de Greg Houben et Éric De Staercke. Et surtout, ne pensez pas que c’est du fané, du dépassé, du suranné... C’est éternel, universel, intemporel. Vous serez plongé dès la première seconde dans un réservoir de joie, un pipeline de folie, une fontaine d’enthousiasme, un ruisseau de poésie et de douceur. Alors, si vous vous demandez s’il y a encore de la joie ici-bas, ce qu’il reste de nos amours, de nos beaux jours, si le Soleil a toujours rendez-vous avec la Lune et si la mer danse éternellement le long des golfes clairs ? Venez ! Votre cœur fera d’autant Boum ! Mais oui ! Y’a d’la joie. Partout y’a d’la joie ! Il suffit pour ça... d’un peu d’imagination ! _______ D’après : Charles Trenet / Mise en scène : Eric De Staercke / Avec : Greg Houben (voix et trompette), Quentin Liégeois (guitare), Cédric Raymond (Contrebasse) / Assistanat à la mise en scène : Cécile Delberghe / Costumes : Raphaëlle Debattice / Lumière : Nicolas Thill / Création son : Benoît De Visscher / Décor : Pierre Legrand / Régie : Patrick Sainte et Raphaël Lemaitre _______ UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC L'AIDE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES – DIRECTION DU THÉÂTRE, ET LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE.
    Lieu
    Théâtre Le Public
    Rue Braemt, 64 70
    1210 Saint-Josse-Ten-Noode
    Tél : +32 2 724 24 44
    Réservation : +32 2 724 24 44
    contact@theatrelepublic.be
    http://www.theatrelepublic.be
  • Le silence de Claire Lagrange

    18.11.2025  >  28.11.2025

    • Spectacle

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    Céline Delbecq / Compagnie La Bête Noire À partir de 16 ans[ Durée : en création ] Se réjouir de voir une biche, c’est la moindre des choses.Une épaisse et sombre forêt sépare, de la ville, un grand établissement.Dans l’espace commun de cet établissement, Madame court d'une pièce à l'autre, submergée par des chiffres, des grilles, des listes, … et cette fissure dont il faudrait qu'elle s'occupe. Jean et Silvia, deux résident·e·s échangent au sujet de "la nouvelle", Claire Lagrange. Sa lenteur extrême contraste avec l’agitation dans laquelle elle est arrivée quelques jours plus tôt. Jean et Silvia cherchent à comprendre ce que peut recouvrir son silence, se souviennent de ce qu’elle a dit dans son agitation, écoutent à travers les murs, sondent chaque indice.Claire Lagrange peint, lentement, machinalement, avec de la gouache pour enfant.De l’autre côté́ de la forêt, Madame Lagrange, la mère de Claire, est perdue. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’un tel évènement surgirait dans leur famille… Mêlant théâtre de Playmobil et poésie, Céline Delbecq nous plonge dans un récit sensible où les fissures du monde révèlent la nécessité du lien et de l’émerveillement.RENCONTRE - Je 20 novembre après la représentation. Avec Sébastien Decupere et Aurélie Ehx. Modération Sophie Muselle.AFTER SCENE - Je 27 novembre après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.
    Lieu
    Le Rideau
    Rue Goffart, 7 A
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 737 16 00
    Réservation : +32 2 737 16 01
    contact@lerideau.brussels
    https://lerideau.brussels
  • L’amour sous algorithme

    19.11.2025  >  30.11.2025

    • Théâtre

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    Résumé En enquêtant sur l’univers des applications de rencontre, une journaliste, elle-même à la recherche du grand amour, découvre le fonctionnement opaque et patriarcal de ces applications. S’engage pour elle une course effrénée pour s’orienter dans ce labyrinthe des Big Data. Une plongée vertigineuse dans le monde fermé des algorithmes, et une enquête décoiffante sur le business de la frustration, qui questionne nos relations amoureuses à l’ère du numérique. Un spectacle à ne swiper sous aucun prétexte ! D’après le récit de Judith Duportail Interprétation : Alexia Depicker Mise en scène : Xavier Campion Adaptation & dramaturgie : Claude Enuset Création sonore & vidéo : Sébastien Fernandez Création lumières : Joseph Iavicoli Assistanat mise en scène : Zoé Pauwels Régie : Colin Petit-Bain Illustration : Marie Campion Diffusion : MTP memap ASBL Captation vidéo : Léone P. Estingoy Musique : Guillaume Istace Photos : © Laurence Vincent [Une coproduction de La Tricoterie ASBL, CLOUD 19 et de la Cie Cour Intérieure] Reprise Fort de son succès lors de sa création en octobre dernier, L’amour sans algorithme revient pour une reprise à La Tricoterie (réservations sur notre site) avant d’entamer une tournée en Wallonie : W:Halll, Woluwe-Saint-Pierre — 15 nov Centre Culturel et Artistique d’Uccle — 2, 3, 4 et 11 déc Centre Culturel de Soignies — 15 et 22 janv Centre Culturel des Roches de Rochefort — 13 fév La Ferme de Martinrou, Fleurus — 21, 22, 23 et 24 avr Avis presse « Une matière dense, fouillée, mais terriblement questionnante, que Claude Enuset et Xavier Campion ont respectivement adaptée et mise en scène en un solo drôle, bien ficelé et tout aussi pertinent que le roman. Oscillant entre la conférence documentée et le confessionnal, cette version théâtrale (une première !) de L’amour Sous Algorithme offre un rôle taillé sur mesure pour Alexia Depicker, qui, plus qu’incarner la voix de Judith Duportail, parvient à réellement lui donner chair et âme en la rendant particulièrement attachante. » — Stéphanie Bocart, La Libre Belgique « La pièce soulève une foule de questions, dont celle-ci : devenons-nous les produits de ces applications ? » — Catherine Makereel, Le Soir Découvrez nos soirées de rencontre sans algorithmes Et si on se rencontrait… autrement ? En écho à la pièce, on vous invite à sortir du cadre et des algorithmes. Autour de jeux, d’énigmes et de moments de partage en duo ou en groupe, venez rire, jouer, et faire des rencontres – amoureuses, mais pas que. Pas de pression, pas de swipe : juste l’envie d’échanger, de s’ouvrir aux autres et de vivre une soirée conviviale, hors des sentiers battus. Dates et heure : 19-20-21-22-23-28-29-30/11/25 à 20h30 (19h30 le jeudi et 18h le dimanche) Tarif : 19€ - 12€ - Articles 27 acceptés Salle : Boudoir
    Lieu
    La Tricoterie - Fabrique de liens
    Rue Théodore Verhaegen, 158
    1060 Saint-Gilles
    Tél : + 32 (0)2 537 96 69
    charlotte@tricoterie.be
    http://www.tricoterie.be
  • Le printemps de Pippa

    19.11.2025  >  29.11.2025

    • Théâtre

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    « Nous devons nous tenir droites, sans masque devant l’horreur du crime. Et se tenir droite pour moi, c’est être, ici, sur un plateau de théâtre. » En 2008, Pippa Bacca, une jeune artiste italienne, accompagnée de Silvia Moro, élabore une performance qui les verra traverser l'Europe depuis Milan jusqu'à Jérusalem. Habillées en robe de mariée, les deux femmes parcourront ces milliers de kilomètres en auto-stop. Baptisée Spose in Viaggio (Brides On tour), cette performance doit susciter des réfl exions sur les thèmes du corps féminin, de la vulnérabilité, de la confi ance, de la solidarité, et des relations entre les cultures. Une arme métaphorique pour répandre la bonté. Leurs robes blanches sont l’emblème d’un message de paix et d'unité, et la pratique de l'auto-stop, un geste de confi ance en l'autre. Elles lèvent le pouce le 8 mars 2008 avec une détermination aussi belle que la foi qu'elles mettent dans cette performance qu'elles considèrent autant comme une œuvre d'art que comme un message humaniste. Toutefois, la route s'arrête cruellement dans la banlieue d'Istanbul. Pippa monte dans un 4x4 noir et subit désastre, viol et meurtre. Quatre actrices nous racontent ce voyage et nous invitent au cœur même de la performance et des questions qu’elle soulève.
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Les justes

    20.11.2025  >  29.11.2025

    • Théâtre

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    « J'ai compris qu'il ne suffi sait pas de dénoncer l'injustice, il faut donner sa vie pour la combattre. » En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes − ces « meurtriers délicats » comme Camus les appela dans L’Homme révolté − appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organise un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. L’attentat, ses préparatifs et ses conséquences, tel est le sujet de la pièce Les justes écrite en 1949. Chef-d’œuvre du répertoire, elle est, pour Jean-Baptiste Delcourt, l’une des pierres angulaires qui soutient le théâtre qu’il fabrique ; ses signifi cations politiques et philosophiques, les résonnances qu’elle entretient avec notre monde actuel, le poussent aujourd’hui à vouloir la partager avec le public. « L'amour courbe doucement les têtes. » dira Dora. À quoi répondra Yanek « Nous avons la nuque raide. » L’engagement idéologique justifi e-t-il le meurtre ? La lutte justifi e-t-elle qu'on lui sacrifi e tout, y compris la mort d’innocent·e·s ? Les confl its contemporains nous confrontent encore à ces dilemmes éthiques. Albert Camus, lui, n’aura cessé de combattre le « meurtre légitimé ». Résumant sa révolte d’une phrase, il écrit : « Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente où le tueur sait d'avance qu'il atteindra la femme et l'enfant.»
    Lieu
    Théâtre des Martyrs
    Place des Martyrs, 22
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 223 32 08
    Réservation : +32 2 223 32 08
    billetterie@theatre-martyrs.be
    http://www.theatre-martyrs.be
  • Crime et châtiment

    20.11.2025  >  28.11.2025

    • Théâtre
    Dans cette adaptation haletante du chef d’œuvre de Dostoïevski, la compagnie Karyatides dévoile l’anatomie d’un crime, de son fantasme à son aveu. 

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    Raskolnikov est un jeune homme écrasé par la misère, révolté par un avenir sans perspective, en lutte contre la pauvreté et l’injustice. Pour éprouver sa liberté, il commet l’irréparable, au mépris de la morale et de la loi : il vole et assassine une vieille usurière. Le châtiment qu’il s’inflige est immédiat : dévoré par la culpabilité, il vacille entre le cauchemar et la folie… Qui est-il vraiment ? Un petit prétentieux sans éthique, un robin des bois maladroit, un salaud séduisant ? Au tribunal, les avis divergent…  Habituée à adapter les grands classiques en théâtre d’objet, la compagnie Karyatides nous plonge dans les affres psychologiques du jeune Raskolnikov, évoluant dans un monde âpre et miséreux. Sur scène, deux comédien·nes donnent vie aux différents protagonistes en manipulant des figurines en bois, plâtre et résine et des poupées en tissu. Dans un décor sobre, à la fois tribunal et confessionnal, différents points de vue sur le crime se juxtaposent, mettant en action une réflexion sur la liberté, la responsabilité, la culpabilité et la justice.   Après avoir accueilli Frankenstein la saison dernière, nous nous réjouissons de retrouver la compagnie partenaire du Varia, Karyatides, qui relève une fois encore, tout en humour et délicatesse, ce défi : rendre accessible à tous·tes des écritures fortes, qui remontent le temps pour y lire l’avenir et nous confronter au présent...  
    Lieu
    Théâtre Varia
    Rue du Sceptre, 78
    1050 Ixelles
    Tél : +32 2 640 82 58
    Réservation : +32 2 640 35 50
    reservation@varia.be
    http://www.varia.be
  • Une traversée

    26.11.2025  >  05.12.2025

    • Théâtre
    À travers les yeux d’une enfant, "Une traversée" explore les mystères de la conscience et de l'imagination qui s’activent pour faire face à l'absurdité de notre monde au bord de l'effondrement, déchiré par la folie de la guerre. Inspiré de "La traversée du miroir" de Lewis Carroll, le spectacle marie ce chef-d’oeuvre à la prouesse technique et la puissance émotionnelle de la Cie Tchaïka.

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    À l’aide de la marionnette et du détournement d’objets, Natacha Belova et Tita Iacobelli entrainent le public dans ce monde désormais orphelin de toute rationalité où la logique absurde de la fantaisie d’une enfant devient soudainement salutaire, une arme indispensable contre la manipulation des mots et la domination des idées délétères. Dans les ruines de sa maison, détruite par la guerre, une jeune enfant joue avec un chaton. Par des histoires fantastiques qu’elle se raconte, elle cherche à appréhender ce nouveau monde de l’autre côté du miroir et se lance dans un jeu de survie, où les compromis, le désespoir et l’empouvoirement font grandir. Un jeu pour ne pas sombrer et ne pas oublier son nom et ses origines. Un jeu auquel il faut participer, même en tant que Pion, sur le grand échiquier, quand bien même il aurait mieux fallu être Reine. Après les succès de Tchaïka et Loco, Natacha Belova et Tita Iacobelli poursuivent leur plongée dans les espaces mentaux et invisibles, en se focalisant à présent sur celui d’une enfant, prête à devenir adulte et confrontée aux faillites du monde. L’idée du spectacle a germé en elles alors que de nombreux conflits armés font rage à travers le monde et semblent engloutir, toujours plus, les peuples dans ce rêve fou et effrayant duquel il est difficile de s’extraire. À l’aide de la marionnette et d’objets du quotidien, tout un monde prend vie. Le royaume de l’imaginaire se révèle, se déploie et se déchire à chaque instant. Mais qui rêve et qui est rêvé dans ce voyage entre l’ombre et la lumière ? Une immersion à hauteur d’enfant dans un monde absurde déchiré par l’idiotie de la guerre.
    Lieu
    Théâtre Les Tanneurs
    Rue des Tanneurs, 75
    1000 Bruxelles
    Tél : +32 2 512 17 84
    Réservation : +32 2 512 17 84
    info@lestanneurs.be
    http://www.lestanneurs.be