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Bockstael : Art Déco pour tous
21.06.2025 > 06.12.2025
Au 19e siècle, à l’instar de ses voisines, Laeken devient une vraie commune ouvrière, de par sa proximité avec le canal et les infrastructures ferroviaires. Le problème du logement des travailleurs se fait dès lors de plus en plus prégnant : dans un premier temps, des propriétaires privés font construire des ensembles de maisons modestes à front de rue, mais aussi dans des impasses, où les conditions de vies deviendront tristement célèbres. Il faut attendre les années 1920 et la création de la Société Nationale des Habitations et des Logements à Bon Marché pour voir les conditions de logements des ouvriers s’améliorer. À Laeken, c’est le Foyer Laekenois qui est à la manœuvre : il édifie de nombreux ensembles de logements d’une grande qualité architecturale.
A travers cette visite, l’ARAU vous invite à découvrir l’histoire du logement ouvrier à Laeken, des maisons ouvrières du 19e siècle aux magnifiques ensembles Art Déco, modernistes ou régionalistes, dessinés par des architectes de renom, tels Joseph Diongre, Jean-Baptiste Dewin, Joseph Van Neck ou encore Paul Bonduelle. Preuve supplémentaire que l’Art Déco n’est pas réservé aux habitations des classes supérieures, la visite se terminera par la découverte de l’ancienne école Karel Bogaerd Rijksnormaalschool voor Meisjes (actuellement école néerlandophone), magnifique bâtiment public de l’entre-deux-guerres.
Lieu
ARAU - Atelier de Recherche et d'Action Urbaines
Rue du Midi, 165
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 219 33 45
info@arau.org
http://www.arau.org
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Quartier Lepoutre : le petit Paris bruxellois
22.06.2025 > 06.12.2025
L’avenue Louis Lepoutre à Ixelles constitue l’épine dorsale du quartier de Berkendael. Ses hôtels particuliers et immeubles de rapport, commandités par une élite à la veille de la première guerre mondiale, sont très représentatifs d’une époque et d’un art de vivre « à la belge », inspiré par Paris, mais pas seulement. Ce quartier, où le style Beaux-Arts est roi, possède un patrimoine « début de siècle » exceptionnel ainsi que quelques chefs d’œuvre, comme la maison Wolfers dessinée par l’architecte Henri Van de Velde
Lieu
Au croisement de la chaussée de Waterloo et la rue de Tenbosch
Au croisement de la chaussée de Waterloo et la rue de Tenbosch
1050 Ixelles
http://www.arau.org
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Y’a d’la joie
02.11.2025 > 29.11.2025
Dis-moi Charles, y a-t-il a encore de la joie ? Et le Soleil et la Lune, ont-ils toujours rendez-vous ? Et c’est vrai que les poètes ont disparu ?
Ce à quoi vous allez assister n’est ni un concert ni un tour de chant : c’est une source d’euphorie tout droit jaillie de la plume et de la verve de Charles Trenet. Greg Houben nous ouvre grandes les vannes d’un torrent de bonne humeur ! Tout est de Charles Trenet. Tout, sauf ce qui est de Greg Houben et Éric De Staercke.
Et surtout, ne pensez pas que c’est du fané, du dépassé, du suranné... C’est éternel, universel, intemporel. Vous serez plongé dès la première seconde dans un réservoir de joie, un pipeline de folie, une fontaine d’enthousiasme, un ruisseau de poésie et de douceur.
Alors, si vous vous demandez s’il y a encore de la joie ici-bas, ce qu’il reste de nos amours, de nos beaux jours, si le Soleil a toujours rendez-vous avec la Lune et si la mer danse éternellement le long des golfes clairs ? Venez ! Votre cœur fera d’autant Boum !
Mais oui ! Y’a d’la joie. Partout y’a d’la joie ! Il suffit pour ça... d’un peu d’imagination !
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D’après : Charles Trenet / Mise en scène : Eric De Staercke / Avec : Greg Houben (voix et trompette), Quentin Liégeois (guitare), Cédric Raymond (Contrebasse) / Assistanat à la mise en scène : Cécile Delberghe / Costumes : Raphaëlle Debattice / Lumière : Nicolas Thill / Création son : Benoît De Visscher / Décor : Pierre Legrand / Régie : Patrick Sainte et Raphaël Lemaitre
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UNE PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. AVEC L'AIDE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES – DIRECTION DU THÉÂTRE, ET LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DE L’ÉTAT FÉDÉRAL BELGE VIA BESIDE.
Lieu
Théâtre Le Public
Rue Braemt, 64 70
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
Tél : +32 2 724 24 44
Réservation : +32 2 724 24 44
contact@theatrelepublic.be
http://www.theatrelepublic.be
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Le printemps de Pippa
19.11.2025 > 29.11.2025
« Nous devons nous tenir droites, sans masque devant l’horreur du crime. Et se tenir droite pour moi, c’est être, ici, sur un plateau de théâtre. »
En 2008, Pippa Bacca, une jeune artiste italienne, accompagnée de Silvia Moro, élabore une performance qui les verra traverser l'Europe depuis Milan jusqu'à Jérusalem. Habillées en robe de mariée, les deux femmes parcourront ces milliers de kilomètres en auto-stop. Baptisée Spose in Viaggio (Brides On tour), cette performance doit susciter des réfl exions sur les thèmes du corps féminin, de la vulnérabilité, de la confi ance, de la solidarité, et des relations entre les cultures. Une arme métaphorique pour répandre la bonté. Leurs robes blanches sont l’emblème d’un message de paix et d'unité, et la pratique de l'auto-stop, un geste de confi ance en l'autre.
Elles lèvent le pouce le 8 mars 2008 avec une détermination aussi belle que la foi qu'elles mettent dans cette performance qu'elles considèrent autant comme une
œuvre d'art que comme un message humaniste. Toutefois, la route s'arrête cruellement dans la banlieue d'Istanbul. Pippa monte dans un 4x4 noir et subit désastre, viol et meurtre.
Quatre actrices nous racontent ce voyage et nous invitent au cœur même de la performance et des questions qu’elle soulève.
Lieu
Théâtre des Martyrs
Place des Martyrs, 22
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 223 32 08
Réservation : +32 2 223 32 08
billetterie@theatre-martyrs.be
http://www.theatre-martyrs.be
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Les justes
20.11.2025 > 29.11.2025
« J'ai compris qu'il ne suffi sait pas de dénoncer l'injustice, il faut donner sa vie pour la combattre. »
En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes − ces « meurtriers délicats » comme Camus les appela dans L’Homme révolté − appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organise un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar.
L’attentat, ses préparatifs et ses conséquences, tel est le sujet de la pièce Les justes écrite en 1949.
Chef-d’œuvre du répertoire, elle est, pour Jean-Baptiste Delcourt, l’une des pierres angulaires qui soutient le théâtre qu’il fabrique ; ses signifi cations politiques et philosophiques, les résonnances qu’elle entretient avec notre monde actuel, le poussent aujourd’hui à vouloir la partager avec le public.
« L'amour courbe doucement les têtes. » dira Dora. À quoi répondra Yanek « Nous avons la nuque raide. » L’engagement idéologique justifi e-t-il le meurtre ? La lutte justifi e-t-elle qu'on lui sacrifi e tout, y compris la mort d’innocent·e·s ? Les confl its contemporains nous confrontent encore à ces dilemmes éthiques.
Albert Camus, lui, n’aura cessé de combattre le « meurtre légitimé ». Résumant sa révolte d’une phrase, il écrit : « Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une foule innocente où le tueur sait d'avance qu'il atteindra la femme et l'enfant.»
Lieu
Théâtre des Martyrs
Place des Martyrs, 22
1000 Bruxelles
Tél : +32 2 223 32 08
Réservation : +32 2 223 32 08
billetterie@theatre-martyrs.be
http://www.theatre-martyrs.be